KAJI-KITO
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Le développement du Kaji Kito dans le bouddhisme Nichiren Shu | |
CHAPITRE SEPT
Le Kaji Kito pratiqué par Nichiren Les écrits laissés par Nichiren témoignent qu'il a lui-même pratiqué plusieurs types de kaji kito. Il affirme que bien que tous les types de kaji kito des différentes écoles puissent être considérés comme des "inori" (prières), le plus grand pouvoir spirituel peut être obtenu par le kaji kito pratiqué sur la base des enseignements du Sutra du Lotus. Il écrit dans son Kito-Sho que le Sutra du Lotus est la méthode de prière la plus pure et la plus efficace, conduisant aux plus grands bienfaits - on peut être certain du pouvoir du kaji kito basé sur le Sutra du Lotus. Nichiren énumère quatre types de kaji kito dans son Domyo-Zenmon Gosho : 1) si l'on a un souhait qui, on l'espère, sera exaucé, alors on doit avoir un objectif précis et prier pour que le souhait se réalise (kenki kenou) ; 2) si l'on a un objectif et que l'on prie, alors les bénéfices peuvent venir sous une forme différente et pas exactement tels que l'on attendait ou bien venir à un moment inattendu (kenki meiou) ; 3) on peut prier sans avoir de souhait ou d'objectif particulier, mais en fin de compte, obtenir un bienfait (meiki meiou) ; 4) suivre uniquement les enseignements de Nichiren et du Sutra du Lotus conduira à des bienfaits sans avoir besoin de prier pour des buts précis (meiki kenou) (réf.). Parmi ces quatre catégories, le quatrième type de kaji kito est le plus important. Il implique que l'on croie au Sutra du Lotus, ce qui conduira au bonheur et au contentement dans la prochaine vie. Nichiren s'est probablement basé sur la notion de "sanze shobutsu" mentionnée dans le Sutra du Lotus, qui désigne l'accumulation des bienfaits des "bonnes" actions, ce qui, dans ce cas, fait référence à la récitation et au respect du Sutra du Lotus. Cela conduit à la notion de "gense annon gosho zensho", également mentionnée par Nichiren dans son Hokke daimoku-sho, indiquant l'obtention accrue de bénéfices sous la forme de "himitsu jintsuriki", c'est-à-dire avec l'aide de quelque chose de grand que nous ne pouvons pas voir. Par conséquent, l'espoir de Nichiren consistait à offrir à un maximum de personnes la possibilité d'obtenir des bienfaits par la foi dans le Sutra du Lotus. L'un des types de kito de Nichiren est appelé "shosui", qui dit que si l'on puise le matin le premier seau d'eau et que l'on recite daimoku, l'eau deviendra par essence une sorte de médicament qui aidera l'individu à échapper aux maladies et même aux événements négatifs (réf.). L'une des formes les plus simples de kito consiste à trouver un objectif ou un motif pour la prière, puis à consacrer du temps à cette prière et à la psalmodie du Sutra du Lotus. En agissant ainsi, le pouvoir du Dharma et du Bouddha sera combiné de manière à exaucer les souhaits de l'individu. Bien que ces méthodes existent depuis longtemps dans le bouddhisme de Nichiren, la pratique mantraïque du daimoku est une forme spéciale et unique de kito. Puisque tout le monde peut reciter daimoku, tout le monde peut tenter de concrétiser ses souhaits. C'est la base du kaji kito de l'école nichirénienne, qui diffère du kaji kito des générations précédentes où seules les personnes formées au kaji kito pouvaient utiliser efficacement la prière à de telles fins (réf.). L'assistance d'un moine formé au kaji kito est généralement nécessaire lorsqu'une puissance spirituelle supplémentaire est requise ou lorsque des esprits particuliers sont impliqués, ce qui nécessite une prière plus complexe et une connexion plus efficace avec les divinités. Selon Nichiren, les trois aspects importants nécessaires à un kaji kito efficace sont la foi, l'enseignement suprême (le Sutra du Lotus) et le maître ou les moines du bouddhisme de Nichiren. Il écrit dans son Hokke shoshin jobutsu-sho qu'un bon maître et un pratiquant qui a la foi et garde les enseignements du Sutra du Lotus, s’ils s’unissent dans l’inori (prière), permettront de balayer les grandes calamités. Il déclare également que si une personne ne croit pas au pouvoir et à l'efficacité de la foi au Sutra du Lotus, alors quoi que fasse Nichiren, le kito ne marchera pas. Il compare cela à la façon dont un feu ne peut être allumé si la pierre à feu est mouillée (réf.). Pour Nichiren, le kito était avant tout un moyen de "shobo guzuu", une façon de propager le Sutra du Lotus. Bien que Nichiren ait rejeté toutes les prières des autres traditions, il en a étudié les méthodes et en a fait la base de son enseignement. La majorité de son kito est également axée sur le sokusai enmei, comme le note sa lettre à Sairenbo, ainsi que sur le zaisho shometsu (élimination des fautes accumulées dans la vie passé) (réf.). Nichiren considérait qu'en souffrant et en subissant ses nombreuses persécutions, il éliminait les fautes de sa vie passée afin de pouvoir vivre paisiblement dans la prochaine. La croyance de Nichiren dans le Sutra du Lotus
Comme nous l'avons vu, le principal objectif de Nichiren était de sauver les personnes qui souffraient dans mappo. Nichiren lui-même voulait bien assumer la souffrance de tous en souffrant à leur place (réf.). Lorsque nous pensons à la souffrance de Nichiren, nous l'associons immédiatement aux nombreuses persécutions auxquelles il a été confronté dans sa mission de diffusion du Sutra du Lotus. Sa souffrance pour les autres était très différente, dans le sens où Nichiren s'attendait bien à souffrir pour le Sutra du Lotus alors que ce n’était nullement la souffrance ressentie par les autres. Nichiren voulait sincèrement soulager la douleur des autres de la même manière que dans le Sutra du Lotus, le Bodhisattva Jogyo sauve les gens de la souffrance en convainquant un grand nombre d’entre eux de faire du monde un paradis tel celui mentionné dans le Sutra du Lotus - un monde dans lequel tout le monde vit en paix sous le regard du Bouddha. Une fois encore, nous établissons une corrélation avec le chapitre XVI du Sutra du Lotus, l'un des chapitres les plus importants de la Nichiren Shu, où le Bouddha sauve de la souffrance de nombreux êtres grâce à ses enseignements. Depuis son séjour à Sado, Nichiren s'est donc bien reconnu comme le Bodhisattva Jogyo et comme un messager du Sutra du Lotus qui s'est réincarné pour donner aux gens le "médicament" du daimoku et du Sutra du Lotus (réf.). La croyance de Nichiren dans le bodhisattva Kokuzo (Akasagarbha) L'influence du bodhisattva Akasagarbha*, figure de sagesse infinie, est souvent mentionnée à propos de Kukai, mais Nichiren avait également une grande foi en ce bodhisattva. Alors que Nichiren âgé de douze ans se trouvait au Seicho-ji, il adressa un prière au Bodhisattva demandant d’acquérir une grande sagesse. D’après les textes, Akasagarbha* serait apparu et aurait remis à Nichiren le "chie no tama", traduit par "la sphère de la sagesse". Nichiren se sentait à jamais redevable au bodhisattva et au Seicho-ji, d'avoir le "chie no tama"qui lui avait fourni plusieurs occasions d'étudier de nombreux sutras, sans quoi il n'aurait pas pu rencontrer le
rencontrer le Sutra du Lotus. Il a toujours ressenti le besoin de rendre cette faveur en utilisant ses connaissances pour sauver les gens de mappo.
C'est pourquoi, après avoir proclamé sa foi dans le Sutra du Lotus il se rendit au Seicho-ji (réf.). Rissho Ankokuron Nous avons vu que Nichiren a présenté son Rissho Ankokuron à Hojo Tokiyori le 19 juillet 1260, alors que des calamités et catastrophes naturelles bouleversaient tragiquement la société et à l'économie du Japon. Il s'agissait notamment de l'aggravation de la famine et des épidémies qui avaient commencé avec le tremblement de terre de 1257. Nichiren déclarait au gouvernement que les dirigeants du Japon devaient accepter le véritable enseignement du Sutra du Lotus afin que les autres suivent leur exemple. Pour Nichiren seule l'acceptation du Sutra du Lotus pouvait amener la paix au Japon. Pour lui, les calamités étaient le résultat des idées erronés des différentes écoles C'est ce qui avait entraîné le départ des divinités protéctrices du Japon, laissant le pays sans défense (réf.). Nichiren savait que le Japon n'était pas préparé à une invasion étrangère dans un proche avenir (réf.). Cette prophétie, comme indiqué précédemment, s'est avérée exacte puisque l'invasion mongole du Japon a eu lieu en 1274. Le Japon a été sauvé par un typhon qui a détruit la flotte mongole. Beaucoup pensent que ce typhon était dû au kamikaze, le "vent divin" qui s'est produit à la suite des prières de Nichiren, ce qui signifait que les divinités étaient revenues pour protéger le Japon. On va jusqu'à dire que cela était dû au fait que certains Japonais avaient accepté les enseignements de Nichiren (réf.). Toutefois, cela parait discutable et des spécialistes comme Anesaki notent que Nichiren n'a jamais souhaité voir le Japon soit en ruines par suite de l'invasion - ce qui signifie que puisque Nichiren était au courant de cette invasion, il aurait prié pour le succès du Japon. Pour lui, la présentation du Rissho Ankokuron et ses nombreuses tentatives de diffusion du Sutra du Lotus étaient une façon de témoigner sa loyauté à l'égar du pays où il était né et avait grandi. Le nationalisme de Nichiren est souvent dépeint de manière négative, mais nous constatons qu'il espérait surtout le meilleur pour le Japon. Il pensait que les Japonais parviendraient à réaliser le véritable potentiel du Sutra du Lotus avant toute invasion étrangère. La prière de Nichiren pour Ito Hachirozaemon Tsukemitsu à Izu Quelques mois après l’arrive de Nichiren en exil à Izu (1261), un seigneur local du nom d'Ito Hachirozaemon Tsukemitsu lui rendit visite pour lui demander de faire une prière kito pour soulager ses mauvaises conditions de santé. Nichiren refusa d'abord parce qu'il pensait qu'Ito manquait de dévotion envers le Sutra du Lotus et croyait fermement au Bouddha Amida psalmodiant le nembutsu. Avec le temps, Ito montra plus de respect pour les enseignements du Sutra du Lotus et Nichiren accepta sa requête (réf.). Il effectua son kaji kito en demandant l'aide des dix raksasis, de Hariti et des divinités du Japon. Bien que les détails restent incertains, les archives indiquent que les prières de Nichiren ont été entendues et qu’Ito fut guéri. Reconnaissant pour sa prière, Ito offrit à Nichiren une statue de Bouddha debout qu’un pêcheur avait prise dans son filet dans l’océan (réf.). Nichiren a gardé cette statue le reste de sa vie et elle est devenue son fétiche le plus important, qu'il qualifiera de honzon. Même dans son testament, il exprime son souhait d'être enterré au Mont Minobu avec le Chu-hokekyo et la statue du Bouddha. Bien que Nichiren ait été enterré comme prévu au Mont Minobu, Nichiro, l'un de ses disciples chargé de protéger la tombe, sortit la statue 100 jours après la mort de Nichiren et l'a placée au temple Hongaku-ji dans l'actuelle Kyoto, où, elle se trouverait encore aujourd'hui (réf.). Prières pour la santé Nichiren priait souvent pour les personnes en mauvaise santé en demandant aux divinités de les guider spirituellement. Il proposait parfois aux personnes qui ne pouvaient pas aller jusqu'à lui d'écrire leur nom et leur année de naissance sur un morceau de papier et de le lui envoyer. Il priait alors le Soleil et la Lune pour que leur maladie soit guérie en fonction de la force de leur foi dans le Sutra du Lotus (réf.). Le kaji kito réalisé par Nichiren pour sa mère reste l'une des prières les plus célèbres de Nichiren. A son retour au Japon après son exil à Izu en 1264, Nichiren savait qu'il devait rendre à nouveau visite au shogun pour le convaincre de la nécessité d'accepter le Sutra du Lotus. S'attendant à ce que cela entraîne davantage de complications dans sa vie, il décida de s'arrêter au Seicho-ji où son maître Dozenbo était toujours prêtre, avec l'intention de le convertir au Sutra du Lotus. Il était également déterminé à rendre visite à ses parents et est donc retourné dans sa ville natale de Kominato (préf Chiba). Cependant, arrivé chez ses parents, il a découvert que sa mère était sur le point de mourir. Nichiren voulut sauver sa mère et pria en lisant un passage important du chapitre XXIII, Conduite originelle du bodhisattva Yakuo, et versa lentement de l'eau dans la bouche de sa mère mourante. Comme il l'écrit dans son Kaen jyogo sho, sa mère revint à la vie et vécut encore quatre ans (réf.). Le dernier kaji kito que Nichiren accomplit de son vivant était pour Nanjo Tokimitsu en 1282, une prière très similaire à celle qu'il avait effectuée pour sa mère. A cette époque, Nichiren lui-même approchait de la mort, sa santé étant précaire en raison de toutes les épreuves physiques qu'il avait subies. Il était amaigri et mangeait du miso (pâte de soja obtenue par fermentation) pour en retirer des bienfaits médicinaux. Les champignons de levure générés pendant le processus de fermentation étaient considérés par beaucoup comme efficaces contre plusieurs maladies. Un jour, l'un de ses disciples, Nikko, apporta une requête qu'il avait reçue d'un adepte laïc malade, Nanjo Tokimitsu, qui souhaitait que Nichiren effectue un kito pour le guérir. Nichiren demanda à un autre disciple, Nichiro, d’écrire à Nanjo une lettre où il le remerciait pour le cheval qu'il lui avait envoyé en remerciement pour la prière kito, ainsi que les instructions pour le kaji kito. A cette époque, Nichiren avait déjà enseigné à Nikko comment fabriquer et utiliser le gofu, talisman pour la protection. Le gofu diffère selon les écoles du bouddhisme; dans celle de Nichiren, il s'agit d'un fin papier fin souvent plié d'une manière spécifique. Nichiren a demandé à Nikko de rendre visite à Nanjo et d’exécuter le kaji kito comme indiqué dans la lettre (réf.). Nikko est arrivé chez Nanjo et a commencé le kaji kito en écrivant les kyomon, 28 caractères chinois importants du XXIIe chapitre du Sutra du Lotus, sur un morceau de washi, papier japonais fabriqué selon des méthodes traditionnelles. L'ensemble des caractères se lisait comme suit : shikyosoki, enbudainin, byoshiryoyaku, nyakunin ubyo, tokubun zekyo, byosoku shometsu et furofushi (réf.). Nikko a brûlé ce morceau de papier et l'a réduit en cendres. Nichiren avait spécifié que Nikko devait puiser un go (0, 881) de l'eau pure entre 4h et 8h du matin, dans laquelle il devait verser les cendres et demander à Nanjo de la boire. Cette information est inscrite dans le Kokiko gobo goshosoku écrit par Nichiren lui-même (réf.). Pendant un certain temps, il était incertain de quelle source Nichiren avait obtenu l'information sur le moment précis où l'eau devait être puisée, mais maintenant on estime qu'il l'a obtenu du Kokuzo-Kumonjihou (réf.). Lorsque Nichiren a sauvé sa mère, il aurait effectué le kaji kito exactement de la même manière, notamment en versant les cendres brûlées du papier avec le kyomon dans l'eau qu'il a versée dans la bouche de sa mère. Il est intéressant de noter que Nichiren pratiquait également le même type de kaji kito pour les femmes enceintes afin que la mère puisse accoucher en toute sécurité d’un bébé en bonne santé (réf.). Aujourd'hui, dans les écoles nichiréniennes, le gofu doit être avalé, alors que la pratique consistant à brûler du papier et à avaler les cendres ne fasse plus partie du rite. Outre le gofu, Nichiren décrit également dans son Kyoodo no Gohenji qu'il fabriquait aussi des omamori, une sorte de charme pour les personnes qui souhaitaient être protégées par les shontenzenjin ou le Bouddha. Nichiren inscrivait toujours un Gohonzon dans l'omamori, qui était ensuite enroulé et porté autour du cou (réf.). Prière pour la pluie Au cours de l'été 1271, le gouvernement japonais, préoccupé par les sécheresses qui sévissaient dans le pays, a demandé à Ryokan, un prêtre shingon, d'effectuer une prière pour la pluie. Nichiren a défié Ryokan en déclarant que si après sept jours de kaji kito spécial, il y avait de la pluie, Nichiren accepterait Ryokan comme vainqueur et admettrait que le Sutra du Lotus n'était pas le bon enseignement. Mais si c’est Nichiren qui gagnait, Ryokan deviendrait disciple de Nichiren et accepterait le Sutra du Lotus comme l’enseignement correct. Après sept jours, il n’y a pas eu de pluie et le temps a empiré, provoquant des typhons. Nichiren a déclaré que l'incapacité de Ryokan à apporter la pluie montre à quel point il est incompétent pour sauver les gens. Après l’échec de Ryokan, Nichiren lui aurait enseigné le jobutsu, devenir un bouddha, et la façon de faire une prière pour la pluie (réf.). Conclusion En dehors des kaji kito mentionnés ci-dessus, Nichiren est également connu pour plusieurs autres types de prières. À travers le kito, il semble que Nichiren ait essayé de maintenir une relation forte avec les divinités qu'il considérait comme importantes pour la propagation du Sutra du Lotus. Par conséquent, ses échanges avec les divinités sont souvent considérées comme une forme de prière. Par exemple, Nichiren a plusieurs fois réprimandé des divinités pour l'avoir mis dans des situations dangereuses qui l'empêchaient de propager le Sutra du Lotus. C'était le cas en 1271, lorsqu'il apostropha Hachiman et Amaterasu avant d'arriver au lieu d'exécution de Tatsunokuchi, leur disant qu'ils n'ont pas tenu la promesse qu'ils avaient faite au Bouddha de protéger les croyants du Sutra du Lotus. Il a déclaré qu'après son exécution, il irait directement voir le Bouddha et lui rapporterait qu'ils avaient rompu leurs vœux. Selon la légende, la foudre frappa le bourreau quelques instants avant qu'il n'abaisse son épée pour décapiter Nichiren qui fut ainsi sauvé (réf.). Il existe plusieurs récits similaires qui
sont des exemples majeurs de la foi profonde de Nichiren en ces divinités spirituelles. Il avait un lien fort et une communication permanente avec les divinités qui lui permettraient d'atteindre le but qu'il s'était fixé, sa mission de propagateur du Sutra du Lotus Tout au long de sa vie, Nichiren
a maintenu son point de vue sur l'importance du kaji kito pour protéger le Japon (réf.)
et du kaji kito pour les laïcs. Et beaucoup y voient la preuve de l' incorporation du mikkyo dans ses propres enseignements. | |
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