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Extraits de gosho sur |
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voeux |
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L'éminent moine Honen rassembla
les passages les plus importants des divers sutras et propagea la doctrine
de la dévotion exclusive à la pratique du Nembutsu.
En particulier, les voeux originels du bouddha Amida surpassent, en valeur
et en importance, ceux de tous les autres bouddhas. Du premier voeu -
que les trois mauvaises voies n'existent plus sur sa Terre (note) - jusqu'au dernier - que les bodhisattvas puissent parvenir aux trois
sortes de perception (note) - tous les voeux compatissants du bouddha Amida méritent une grande reconnaissance. Mais son dix-huitième
voeu (note) nous concerne tout particulièrement. De plus, même
ceux qui ont commis les dix
mauvaises actions ou les cinq
forfaits ne sont pas exclus ; et aucune discrimination ne doit être
faite entre ceux qui n'ont récité le Nembutsu qu'une fois et ceux qui l'ont beaucoup récité. Pour cette
raison, le pays entier, du souverain au petit peuple, place cette école
au-dessus de toutes les autres. Et l'on ne compte plus le nombre de personnes
qui ont obtenu de renaître dans la Terre
pure grâce à lui !" Le bouddha Amida et les divers autres bouddhas ont fait le voeu de bienveillance.
Pour cette raison et peut-être avec une certaine honte (note) ils ont fait leur apparition
en ce monde Saha, le bouddha Amida proclamant ses quarante-huit voeux et le bouddha Yakushi*,
ses douze grands voeux. Avalokitesvara (Kanzeon), ainsi que d'autres bodhisattvas venus d'autres terres ont
fait de même. On pourrait
penser que les divers bouddhas, bodhisattva et êtres dans les mondes-états
des hommes et du ciel décrits dans les sutras [antérieurs au Sutra du Lotus]
ont atteint l'Éveil grâce aux sutra respectifs dans lesquels ils
apparaissent. Mais, en réalité, ils n'atteignirent l'Éveil
que grâce au Sutra du Lotus. Le premier des grands
voeux faits par Shakyamuni et les autres bouddhas, celui de "sauver
les innombrables êtres humains" se trouve accompli dans le Sutra du Lotus. Tel est le sens du passage [du chapitre Hoben* (II)] dans
lequel Shakyamuni déclare : "Le serment que j'ai fait jadis
est maintenant déjà accompli." Quel grand
médecin ou quel bon médicament a le pouvoir de guérir
tous les êtres à l'époque des Derniers
jours du Dharma ? Ils ne peuvent pas être guéris par les mudra et les mantra dharani* du bouddha Vairocana*,
par les quarante-huit voeux du bouddha
Amida ou les douze grands voeux du bouddha Yakushi*,
ni même par son serment de guérir toutes les maladies.
Non seulement de tels remèdes n'ont pas le pouvoir de guérir
les maladies mais ils les aggravent. Il est
dit dans le huitième volume du Sutra du Lotus : "Aux
époques futures qui suivront la disparition du Bouddha, les voeux de ceux qui croiront en ce Sutra et le pratiqueront, le liront
et le réciteront ne resteront pas sans réponse, et ils
recevront des bienfaits dans leur vie présente."(réf.) Il y est dit encore : "Ceux qui feront des offrandes au Pratiquant de ce Sutra et feront son éloge recevront
des bienfaits dans leur vie présente."(réf.) De plus,
les mots "terre de paix et de félicité", sont
l'expression employée pour désigner les diverses Terres
pures. Et le bouddha Amida dont
il est question ici [dans le Sutra du Lotus] n'est pas le bouddha Amida mentionné dans le Sutra
Kammuryoju. Ce dernier était à l'origine un moine
nommé Hozo, ayant formulé quarante-huit voeux et un bouddha
parvenu à l'illumination il y a de cela dix kalpas.
Or le bouddha Amida mentionné
dans l'enseignement théorique* du Sutra du Lotus était, lui, le neuvième des seize
princes héritiers, fils du bouddha Daitsu
Enchin, un bouddha Amida qui
fit le serment solennel de propager le Sutra du Lotus. Et le
bouddha Amida mentionné dans
l'enseignement essentiel* est une émanation du Bouddha Shakyamuni. C'est pourquoi on lit
dans le commentaire : " Cette appellation d'Amida ne désigne pas la personne mentionnée dans le Sutra
Kammuryoju et dans d'autres sutras."(réf.) |
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