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Extraits de gosho sur |
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Trayastrimsha
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Quand nous prenons la peine d'y penser, elle n'est qu'un rêve dans un rêve. Même dans le ciel où il n'y a ni pensée ni absence de pensée, et où la vie dure 80000 ans, personne n'échappe à la loi de l'impermanence ; et dans le Ciel Trayastrimsha également, où la vie dure 1000 ans, on est finalement balayé par les vents du changement et de la décrépitude. Combien plus triste encore est le sort des êtres humains, sur ce continent du Jambudvipa, dont la vie est plus fugitive que la rosée, plus fragile que la feuille du plantain, plus évanescente qu'une bulle ou de l'écume ! Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )
Comme offrande
à ces huit caractères, Shakyamuni fit mille bougies de sa
propre chair. De plus, il grava ces mots sur des murs de pierre et sur
les grand-routes afin de les faire connaître aux autres et d'éveiller,
chez ceux qui les lisaient, le désir d'atteindre l'Éveil. La lumière
des bougies s'éleva jusqu'au Ciel Trayastrimsha où elle servit à illuminer Taishaku
et les autres divinités. Le vénérable
Mahakashyapa qui vit sur le Mont Keisoku [Kukkutapada] ; Manjushri qui vit sur le Mont Shoryo ; le bodhisattva
Jizo qui réside dans le monde Kharadiya
et Kannon le Mont Potalaka ; le bodhisattva Maitreya qui réside
au Ciel Tushita ; Nanda
et les innombrables autres rois-dragons
et rois asura qui vivent au fond
des mers ; Taishaku qui réside
au Ciel Trayastrimsha ; Bonten
qui se trouve au Ciel Akanishta ; Makeishura qui vit dans le sixième
Ciel, les quatre Rois du Ciel,
qui se trouvent sur les pentes du Mont Sumeru ; Nitten, Gatten
et les multitudes d'étoiles apparaissant devant nos yeux et brillant
au-dessus de nos têtes ; les divinités des fleuves et des
cours d'eau, et les divinités de la montagne : tous faisaient partie
de l'honorable Assemblée
quand fut exposé le Sutra du Lotus. Par exemple,
le Bouddha Shakyamuni [à un moment donné] s'éleva
dans le Ciel Trayastrimsha pour s'acquitter de sa dette de reconnaissance à l'égard
de sa mère défunte. Mais personne au monde n'eut conscience
de ce fait, sauf Maudgalyayana
qui connaissait les pouvoirs surnaturels
du Bouddha. Un jour,
deux jours, une année, deux années, un demi kalpa,
un kalpa entier se sont écoulés
jusqu'à ce que nous rencontrions enfin un bon
ami bouddhique et maintenant nous sommes sauvés ! " Ainsi
chacun de nous est devenu disciple [de ces bouddhas] et nous allons bientôt
monter au Ciel Trayastrimsha.
Avant notre départ, je suis venu m'incliner devant toi." Telles
furent les paroles prononcées par l'être céleste. A la cérémonie
de la Grande assemblée
au cours de laquelle sutras Hodo* furent
exposés, le père de Shakyamuni, le roi Shuddhodana,
manifesta un intérêt sincère. C'est pourquoi le Bouddha
retourna au palais et lui enseigna le Sutra
Kambutsu Zammai Et pour sa mère défunte, la reine Maya, Shakyamuni séjourna pendant
90 jours dans le Ciel Trayastrimsha pour lui enseigner le Sutra Maya.
Certains pourraient
mettre ma parole en doute et se dire : "Admettons qu'il n'y ait pas
de sutra supérieur au Sutra du Lotus parmi tous les sutras
introduits en Chine et au Japon. Mais en Inde, et dans les palais des
Rois-dragons et des quatre
Rois du Ciel, de Nitten, de
Gatten, dans le Ciel Trayastrimsha,
ou le Ciel Tushita, on dit qu'il y a des
sutras aussi nombreux que les grains de sable du Gange. Parmi eux, ne
pourrait-il pas y en avoir un qui soit supérieur au Sutra du
Lotus ? Alors, le
Bouddha envoya son disciple Ananda
au Pic du Vautour pour y cueillir
une fleur de lotus bleu. Lorsque
le Bouddha toucha le corps de ces femmes avec cette fleur, elles revinrent
à la vie, et, une semaine plus tard, elle renaquirent dans le Ciel Trayastrimsha. Parce que
la fleur à laquelle on donne le nom de lotus possède de
telles vertus mystiques, c'est à elle que le Bouddha a comparé
le Dharma Merveilleux. |
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