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Extraits de gosho sur |
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Rien que conscience |
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Dushun, Zhiyan, Fa-zang et Cheng-guan de l'école Kegon, qui tous
maîtrisaient les trois parties du Tripitaka,
établirent que le Sutra du Lotus aussi bien que le Sutra
Kegon* rentrent dans la catégorie des Six actions difficiles. Bien qu'étant
deux sutra de noms différents, ils sont identiques dans leurs enseignements
et principes. C'est comparable au fait que "bien qu'il y ait quatre
approches distinctes de la réalité, la vérité (note) à laquelle on parvient est la même."(réf.) Xuanzang et Cien de l'école Hosso ont affirmé que le Sutra Jimmitsu* et le Sutra du Lotus exposent tous deux le principe du "Rien-que-conscience".
Ils les ont rangés dans la troisième période des
enseignements du Bouddha (note) et dans la catégorie des
Six actions difficiles. Par exemple, l'école Kegon énonce le principe des six formes et les dix mystères,
l'école Sanron, la Voie
du milieu des huit négations,
l'école Hosso insiste sur
la perception que tous les phénomènes ne sont "Rien-que-Conscience", l'école Ritsu préconise les deux cent
cinquante préceptes, l'école Jodo,
l'invocation du nom du bouddha Amida,
l'école Zen, la méditation
sur son propre état de bouddha, l'école Shingon,
la méditation sur les
cinq éléments et l'école Tendai a formulé la théorie d'ichinen
sanzen. Mais maintenant, nous sommes entrés dans l'époque
des Derniers jours du Dharma et les remèdes proposés par ces écoles ne guérissent
plus les maladies des hommes. De plus, tous les Japonais sont devenus
des icchantika qui commettent
de graves offenses au Dharma. Il fut
donc établi que parmi les enseignements exposés par le
Bouddha de son vivant, le Sutra du Lotus était bien
le plus important.Ensuite,
au cours des cinq cents dernières années de l'époque
du Dharma formel les nouvelles
traductions des sutras et des traités apparurent sucessivement.
Dans la 3e année de l'ère Chenguan [629] sous le règne
de l'empereur Taizong, un moine
du nom de Xuanzang se rendit
en Inde. Pendant dix-sept ans, il étudia en détail les
divers enseignements bouddhiques des cinq
régions et revint en Chine dans la 19e année de la
même ère [645], introduisant le Sutra Jimmitsu*,
le Yuga Ron, le Yuishiki
Ron, et d'autres enseignements, tels que le principe du Rien-que-conscience de l'école Hosso. Xuanzang déclara : "Il existe de nombreuses écoles en Inde,
mais celle-ci est la plus élevée." L'empereur Tai-zong,
l'un des souverains les plus sages que la Chine ait jamais connus, prit
alors Xuanzang pour maître. |
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