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Extraits de gosho sur |
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monde du désir |
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Cela eut
pour résultat que la terre immense, épaisse de 168.000 yojana et reposant sur un cercle
de vent aussi dur qu'un diamant, s'ouvrit néanmoins, et que Devadatta tomba vivant dans
la grande citadelle des souffrances incessantes.
Son principal disciple, Kokalika,
tomba également vivant en enfer, tout comme la femme brahmane Chinchamanavika, le roi Virudhaka et le moine Sunakshatra.
De plus, les gens des cinq régions de l'Inde, des seize grands
royaumes, des cinq cents principautés de taille moyenne, et des
dix mille petits cantons assistèrent à tout cela. Et ceux
qui étaient dans les six Ciels du monde du désir et dans
les quatre Ciels de la méditation,
tous les êtres du monde de la forme comme ceux du monde du sans-forme,
y compris Bonten, Taishaku,
le Roi-Démon du sixième
Ciel et le roi Yama, furent
également témoins de leur destin. Or on sait, les hommes savent, le ciel et la terre savent que le Vénéré du monde n'a pas menti. Ce n'est pas seulement une ou deux personnes mais un milliard de personnes
qui l'apprirent et l'entendirent. Devas, dragons, ashuras, tous les êtres dans les mondes des trois plans l'apprirent. Aussi bien que les auditeurs-shravakas, les pratyekabuddhas, les grands bodhisattvas, venus des mondes des dix
directions, des mondes de la forme et du sans forme, des six Ciels du monde du désir,
des quatre continents et des cinq régions de l'Inde. Tous entendirent le Bouddha condamner les hommes des deux véhicules. Puis, chacun de ces
êtres retourna dans sa terre originelle, expliquant aux habitants,
l'un après l'autre, les enseignements du Bouddha du monde Saha, afin qu'il n'y ait plus un seul être dans les mondes innombrables
des dix directions qui ne
comprenne que les hommes tels que Mahakashyapa et Shariputra n'atteindraient jamais la bodhéité et
qu'il ne fallait ni leur faire des offrandes ni les soutenir. Et pourtant,
dans le Sutra du Lotus qu'il exposa durant les huit dernières
années de sa vie, le Bouddha revint soudain sur sa position antérieure
et enseigna au contraire que les personnes des deux
éhicules peuvent en réalité atteindre la bodhéité. Le Bouddha instaura les cinq préceptes au début des sutras du Hinayana,
et il fit de l'interdiction de tuer le premier d'entre eux. Dans le Sutra Bommo, le Bouddha
fit aussi de l'injonction à "ne pas tuer" le premier
des dix préceptes
majeurs du bouddhisme Mahayana.
Le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra
du Lotus contient des bienfaits correspondant à ce précepte de "ne pas tuer"
énoncé par le Bouddha Shakyamuni (note).
Ainsi, ceux qui commettent des meurtres seront abandonnés par
tous les bouddhas des trois phases de la vie et ne seront pas protégés par les divinités
des six Ciels du monde du désir.
Cela, même les lettrés non bouddhistes l'ont établi
depuis longtemps, et moi, Nichiren, je le comprends suffisamment. Taishaku est le souverain du Ciel Tushita,
et, au sommet du monde du désir,
réside le Roi-Démon
du Sixième Ciel qui gouverne le monde des trois
plans. Ces êtres ont obtenu leurs pouvoirs en respectant les plus élevés des dix Préceptes
de bien et en accomplissant l'acte le plus vertueux, celui qui consiste
à faire des dons en toute impartialité à tous les
êtres humains. Quand un simple mortel à l'époque
des Derniers jours du Dharma est sur le point d'atteindre la bodhéité, s'étant
éveillé à la véritable signification de
tous les enseignements du Bouddha et ayant compris le sens profond du Maka Shikan, le Démon
du Sixième Ciel est grandement surpris et se dit : "C'est
insupportable ! Si cette personne continue à vivre dans
mon domaine, non seulement elle quittera elle-même les souffrances
de la naissance et de la mort mais elle guidera aussi les autres [vers
l'Éveil ]. Elle s'emparera de mon territoire et le changera en une Terre
pure. Que pourrais-je bien faire ? " Il convoque alors
tous ses serviteurs du monde des trois
plans : du monde du désir,
du monde de la forme et du monde
du sans-forme, et leur ordonne
: "Que chacun de vous fasse tout ce qui est en son pouvoir pour
barrer la route à ce pratiquant. Si cela ne suffit pas [pour
lui faire abandonner sa pratique bouddhique], insinuez-vous dans le
coeur de ses disciples, de ses bienfaiteurs ou des gens du pays dans
lequel il vit et [par leur intermédiaire] essayez de le convaincre
ou de l'intimider." |
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