|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| Jizo  | |||
| Dans certains cas,  ils bâtirent des temples au sommet de hautes 
          montagnes pour y préserver ces écritures et ces statues ; dans d'autres cas,  ils construisirent,  au fond de vallées encaissées,  
          des lieux de culte où l'on pouvait vénérer et honorer 
          de tels objets. Si bien que les bouddhas Shakyamuni et Yakushi* (note)  répandirent la lumière côte à côte,  
          exerçant leur influence sur le présent et l'avenir,  tandis 
          que les bodhisattvas Kokuzo et Jizo apportaient des bienfaits pour 
      la vie présente et la vie future. De nouveau,  
        dans le passage concernant la quatrième sorte de pratiques incorrectes,  
        celle de l'invocation d'un nom,  sont mentionnés certains noms de 
        bouddha et de bodhisattva qu'un pratiquant du Nembutsu ne devrait pas invoquer. Les noms qu'il doit invoquer sont ceux du bouddha Amida et de ses deux honorables acolytes. 
        Les noms qu'il ne doit pas invoquer sont ceux de Shakyamuni, Yakushi*, Vairocana,  et autres bouddhas  ; ceux de Jizo, Fugen, Manjushri,  les divinités Nitten, Gatten et des étoiles ; les divinités 
        des sanctuaires d'Izu et de Hakone,  
        des sanctuaires de Mishima,  Kumano et Haguro  ; la déesse du 
        Soleil Amaterasu Omikami  ; et le grand bodhisattva Hachiman. Mais le coeur des enseignements sacrés en quatre vingt-mille 
          corbeilles,  et l'oeil même du Sutra du Lotus,  les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo,  il ne les confia pas à Mahakashyapa ou à Ananda,  
          et ne les transmit pas non plus aux grands bodhisattvas Manjushri, Fugen, Kannon, Maitreya,  Jizo ou Nagarjuna. Ces grands bodhisattvas 
          l'auraient souhaité et lui en firent la requête,  mais le 
      Bouddha n'y consentit pas. Des hommes d'une sagesse aussi brillante que le soleil 
          et la lune ont transmis le bouddhisme d'une génération 
          à l'autre,  et chaque province est pleine de personnes dont les 
          mérites brillent autant que des myriades d'étoiles. Pour 
          leur propre compte,  ils pratiquent le Shingon,  
          les sutras Hannya* ou  Ninno*,  ils invoquent 
          le nom du bouddha Amida,  ou croient 
          en Kannon, Jizo,  
          les trois mille bouddhas,  ou 
      encore lisent et récitent le Sutra du Lotus.  De plus,  toutes les personnes des deux 
          véhicules,  tous les bodhisattvas,  le bodhisattva Maitreya dans la cour intérieure du  Ciel Tushita,  
          le bodhisattva Jizo sur le Mont Kharadiya,  le bodhisattva Kanzeon sur le Mont Potakala,  et le bodhisattva Manjushri sur le Mont Shoryo [clair et frais] - chacun d'eux,  suivi de son cortège 
          - tous gardent et protègent les pratiquants du Sutra du Lotus,  
    ce qui est déjà assez rassurant. | |||
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