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Extraits de gosho sur

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Jizo

Dans certains cas, ils bâtirent des temples au sommet de hautes montagnes pour y préserver ces écritures et ces statues ; dans d'autres cas, ils construisirent, au fond de vallées encaissées, des lieux de culte où l'on pouvait vénérer et honorer de tels objets. Si bien que les bouddhas Shakyamuni et Yakushi* (note) répandirent la lumière côte à côte, exerçant leur influence sur le présent et l'avenir, tandis que les bodhisattvas Kokuzo et Jizo apportaient des bienfaits pour la vie présente et la vie future.
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

De nouveau, dans le passage concernant la quatrième sorte de pratiques incorrectes, celle de l'invocation d'un nom, sont mentionnés certains noms de bouddha et de bodhisattva qu'un pratiquant du Nembutsu ne devrait pas invoquer. Les noms qu'il doit invoquer sont ceux du bouddha Amida et de ses deux honorables acolytes. Les noms qu'il ne doit pas invoquer sont ceux de Shakyamuni, Yakushi*, Vairocana, et autres bouddhas  ; ceux de Jizo, Fugen, Manjushri, les divinités Nitten, Gatten et des étoiles ; les divinités des sanctuaires d'Izu et de Hakone, des sanctuaires de Mishima, Kumano et Haguro  ; la déesse du Soleil Amaterasu Omikami  ; et le grand bodhisattva Hachiman.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Mais le coeur des enseignements sacrés en quatre vingt-mille corbeilles, et l'oeil même du Sutra du Lotus, les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo, il ne les confia pas à Mahakashyapa ou à Ananda, et ne les transmit pas non plus aux grands bodhisattvas Manjushri, Fugen, Kannon, Maitreya, Jizo ou Nagarjuna. Ces grands bodhisattvas l'auraient souhaité et lui en firent la requête, mais le Bouddha n'y consentit pas.
Réponse au nyudo Takahashi (Minobu, 1275 au nyudo Takahashi Rokuru Hyoe)

Des hommes d'une sagesse aussi brillante que le soleil et la lune ont transmis le bouddhisme d'une génération à l'autre, et chaque province est pleine de personnes dont les mérites brillent autant que des myriades d'étoiles. Pour leur propre compte, ils pratiquent le Shingon, les sutras Hannya* ou Ninno*, ils invoquent le nom du bouddha Amida, ou croient en Kannon, Jizo, les trois mille bouddhas, ou encore lisent et récitent le Sutra du Lotus.
Lettre au nyudo Nakaoki (Minobu, le 30 novembre 1279 au nyudo Nakaoki et à son épouse)

De plus, toutes les personnes des deux véhicules, tous les bodhisattvas, le bodhisattva Maitreya dans la cour intérieure du Ciel Tushita, le bodhisattva Jizo sur le Mont Kharadiya, le bodhisattva Kanzeon sur le Mont Potakala, et le bodhisattva Manjushri sur le Mont Shoryo [clair et frais] - chacun d'eux, suivi de son cortège - tous gardent et protègent les pratiquants du Sutra du Lotus, ce qui est déjà assez rassurant.
Réponse à la mère du seigneur d'Ueno (Minobu, octobre 1280 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

 

 

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