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Extraits de gosho sur |
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Hokke
Gengi Shakusen |
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Le Hokke Gengi Shakusen indique : “Si l’on dit qu’il existe, alors, aucune pensée
d'ichinen sanzen n’existe.
A fortiori, comment pourrait-il y avoir d’image des dix monde-états-états ? Si on dit qu’il n’existe
pas, alors trois mille pensées se manifestent. A fortiori, la pensée
d’un monde-état. C’est parce que l’on ne peut
pas le considérer à travers l’être ou le non-être que le cœur d’une pensée, à l’évidence,
est la Voie du milieu. C’est
pourquoi, il faut le savoir, le cœur est merveilleux (myo)”. Le Grand-maître* Zhiyi* écrivit le Hokke Gengi,
le Hokke Mongu* et le Maka Shikan,
soit trente volumes de commentaires sur le Sutra du Lotus. Zhanlan*,
pour sa part, écrivit les trente volumes du Hokke
gengi shakusen, Hokke
Mongu Ki*
et Maka Shikan Bugyoden Guketsu, annotations sur les ouvrages de Zhiyi*.
Ensemble, ces écrits constituent ce que l'on appelle "les
soixante volumes (note) de l'école Tendai". On lit
dans le troisième (réf.) volume du Hokke
Gengi de Zhiyi* : "Le Sutra du Nirvana est le trésor qui, acquittant la rançon, sauve la vie
[du Sutra du Lotus]. C'est comme taper dans la main pour confirmer
qu'un accord a été conclu (note)."
Le Hokke Gengi Shakusen explique cela en disant : "L'école Tendai utilise cette comparaison pour indiquer que le [contenu du] Sutra
du Nirvana doit être considéré comme un
trésor et le Sutra du Lotus comme la vie [que ce trésor
permet de sauver]. On trouve dans le volume six du Shakusen : "L'apparence [nyoze so] n'existe que dans le matériel,
la nature [nyoze sho], n'existe que dans le non-matériel. L'entité [nyoze tai], le pouvoir [nyoze riki],
la production [nyoze sa] et la condition [nyoze en] combinent à
la fois le matériel et le spirituel ; la cause interne [nyoze
in] et l'effet latent [nyoze ka] n'ont d'existence que non-matérielle ; la rétribution [nyoze ho] n'existe que dans ce qui est matériel." On trouve
une autre bonne explication dans le passage suivant du 6e volume du Hokke
Gengi Shakusen de Zhanlan* : "Tant que les trois mille
mondes [d'ichinen sanzen], demeurent latents [chez les
êtres ordinaires], on les appelle tous "l'obscurité".
Mais quand les trois mille mondes manifestent l'effet [de la bodhéité], on peut tous les
appeler "bonheur éternel". Dans les deux cas, puisque
le principe d'ichinen sanzen est immuable, l'obscurité fondamentale ne fait essentiellement
qu'une avec l'Éveil. Puisque les trois
mille mondes restent tous constants, ils sont à la fois l'ainsité et fonction." Et vous
pourriez citer aussi des passages concluants du Hokke
Gengi ou du troisième volume du Shakusen.
Efforcez-vous, pourtant, de bien comprendre ces passages de Sutra et de commentaires, et ne les citez pas à la légère. Zhanlan* compila donc en trente volumes ses commentaires [sur l'oeuvre de Zhiyi*],
connus sous le nom de Guketsu, Shakusen et Shoki.
Ces trente volumes, non seulement servirent à éliminer
les répétitions dans l'oeuvre de Zhiyi* et à élucider les points obscurs, mais ils réfutèrent
d'un trait les écoles Hosso, Kegon et Shingon que n'avait pu réfuter Zhiyi* parce qu'elles n'existaient pas de son vivant. De plus, le Grand-maître* Zhanlan* écrivit des commentaires en dix volumes intitulés Hokke
gengi shakusen. Dans cet ouvrage, il déclara que tous
les sutras introduits en Chine après l'époque de Zhiyi* - y compris les sutras portant l'appellation de "nouvelles
traductions" - étaient tous des serviteurs et des seconds
du Sutra du Lotus. |
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