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Extraits de gosho sur

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Gohonzon

.J'ai présenté vos dons au Gohonzon et aux dix Filles-démones
La naissance de Tsukimaro (8 mai 1271 à Shijo Kingo)

J'ai bien reçu aussi le kan de pièces de monnaie, le riz blanc et toutes vos autres offrandes à la Tour aux Trésors. J'ai respectueusement et fidèlement informé le Gohonzon et le Sutra du Lotus de tout cela. Soyez-en assuré.
La Tour aux Trésors (Sado, mars 1272 à Abutsu-bo)

Bien que peu digne d'un tel honneur, Nichiren fut néanmoins le premier à propager le Dharma Merveilleux transmise au bodhisattva Jogyo pour qu'il la répande à l'époque des Derniers jours du Dharma. Nichiren fut aussi le premier à inscrire le Gohonzon, matérialisation du bouddha d'un passé infini révélé par le chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel*, du bouddha Taho dont l'apparition est décrite dans le chapitre Hoto* (XI) de l'enseignement théorique*, et des bodhisattvas Surgis-de-Terre que l'on voit apparaître dans le chapitre Yujutsu* (XV). On peut haïr Nichiren mais on ne peut nier la réalité de son Éveil. [...] Dans cette lettre, j'ai écrit mes enseignements les plus importants. Saisissez leur signification et faites-en une partie intégrante de votre vie. Croyez dans le Gohonzon, objet de vénération suprême en ce monde. Forgez-vous une foi forte et recevez la protection de Shakyamuni, Taho et de tous les autres bouddhas.
La véritable ainsité de la vie (mai 1273 à Daizen-bo)

Vénérez toujours le Gohonzon que je vous ai fait parvenir pour sa protection il y a quelque temps. Ce Gohonzon n'a jamais été dévoilé et encore moins inscrit par qui que ce soit dans les périodes du Dharma correct et du Dharma formel. On dit que le lion, roi des animaux sauvages, avance de trois pas, puis se prépare à bondir, déployant la meme force pour attraper une minuscule fourmi ou attaquer une bête féroce. En inscrivant ce Gohonzon pour la protection de Kyoo, Nichiren se montre l'égal du roi-lion. C'est ce que le Sutra entend par "avec la puissance d'un lion à l'attaque". Croyez en ce mandala de tout votre coeur. Namu Myoho Rengue Kyo est semblable au rugissement d'un lion. Dès lors, quelle maladie peut donc constituer un obstacle  ? [...] Moi, Nichiren, ai inscrit ma vie à l'encre sumi. Aussi croyez dans ce Gohonzon de tout votre coeur. La volonté du Bouddha est le Sutra du Lotus mais l'âme de Nichiren n'est autre que Namu Myoho Rengue Kyo. Zhanlan dit dans ses commentaires : "Au coeur du sutra se trouve révélée l'Éveil primordial du Bouddha". [...] Les malheurs de Kyo'o Gozen se changeront en bonne fortune. Faites appel à toute votre foi et priez ce Gohonzon. Que pourrait-il alors y avoir d'impossible à réaliser  ? Réponse à Kyoo (août 1273, à Kyo'o, fille de Shijo Kingo)

Je vous fais don du Gohonzon de Myohorengekyo. Ce mandala ne s'écrit qu'en cinq ou sept caractères mais il est le maître de tous les bouddhas dans les trois phases de la vie et la garantie, pour toutes les femmes, d'atteindre la bodhéité. Il deviendra une torche dans l'obscurité sur le chemin menant à l'au-delà, un bon cheval pour traverser les montagnes de la mort. Il est comparable au soleil et à la lune dans le ciel ou au Mont Sumeru sur la terre. Il est le bateau qui fait traverser l'océan de la vie et de la mort. Il est le maître qui guide tous les êtres vers l'Éveil. Cela fait plus de deux mille deux cents vingt années que le Bouddha a disparu, et pendant ce temps, ce mandala n'a jamais été révélé ou propagé où que ce soit dans le monde.
Le don du mandala du Dharma Merveilleux (Sado-  ? , 1273-  ? à Sennichi-ama)

Une transmission orale existe à ce sujet. Zhiyi et Saicho enseignèrent bien le Sutra du Lotus mais ils ne révélèrent pas l'objet de vénération [Gohonzon] de l'enseignement essentiel*, les Quatre bodhisattva, le Grand sanctuaire et les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo. Cela s'explique parce que, premièrement, le Bouddha n'avait transmis ces principes à aucun d'eux et, deuxièmement, parce que le moment n'était pas venu et que les capacités des êtres humains n'étaient pas encore mûres.
Le pratiquant du Sutra du Lotus rencontrera des persécutions (Sado, 14 janvier 1274 à Toki Jonin, Shijo Kingo, Kawanobe et Yamato Ajari)

Même si le Dharma bouddhique est sous leurs yeux, les gens ne la saisiront pas si leurs capacités ne sont pas adéquates, et elle ne se répandra pas si le temps propice n'est pas encore venu. C'est en accord avec la loi de la nature, tout comme océan monte et descend avec les marées, ou comme la lune croît ou décroît dans le ciel en fonction du temps. Le vénérable Shakyamuni conservait ce Gohonzon dans son coeur depuis le lointain passé de gohyaku jintengo* mais il ne le révéla pas, depuis le moment où il apparut en ce monde et pendant les quarante et quelques premières années où il enseigna. Même dans le Sutra du Lotus il n'y fit pas allusion dans les premiers chapitres de l'enseignement théorique*. C'est seulement dans le chapitre Hoto* (XI) qu'il le mentionna en passant. Il le révéla dans le chapitre Juryo* (XVI), et conclut son explication dans les chapitres Jinriki* (XXI) et Zokurui (XXII)
[...] O-ama Gozen est peu sincère et manque de sérieux. Elle est également indécise dans sa croyance, y restant fidèle à certains moments et la trahissant à d'autres. Lorsque Nichiren a encouru la disgrâce des autorités, elle a immédiatement abandonné le Sutra du Lotus. Pourtant, depuis longtemps, à chaque fois que nous nous sommes vus, je lui ai enseigné que le Sutra du Lotus est "difficile à croire, difficile à comprendre".
Si je lui donne ce Gohonzon parce que j'ai une dette à son égard, les dix Filles-démones penseront que je suis un moine bien partial. Si je ne lui donne pas ce Gohonzon parce qu'elle manque de foi, je n'aurai rien à me reprocher mais O-ama Gozen m'en gardera peut-être rancune, parce qu'elle ignore sa faute. J'ai expliqué longuement les raisons de mon refus dans une lettre à Suke no Ajari. Faites-vous confier cette lettre et, s'il vous plaît, faites en sorte qu'elle la lise.[...] Tous les registres des premiers temples construits au Japon, tels que le Gango-ji, le Shitenno-ji et d'autres, aussi bien que de nombreux récits, à commencer par le Nihon Shoki, énumèrent les honzon de chaque temple sans en oublier un seul [et les objets de vénération enchâssés dans ces temples sont donc bien connus], mais dans aucun de ces écrits il n'est fait mention de ce Gohonzon.
[...] Jusque sur l'île de Sado et ici dans cette province de Minobu vous n'avez cessé de me donner des preuves de votre sincérité, et, parce que votre résolution ne semble pas faiblir, j'ai inscrit pour vous un Gohonzon. Mais je m'inquiète encore pour l'avenir ne sachant pas si vous conserverez jusqu'au bout votre croyance, comme une personne avançant sur de la glace fine ou confrontée à la menace d'un sabre. [...] il est tout aussi impossible de donner le Gohonzon à quelqu'un qui trahit le Sutra du Lotus que de changer un os en viande
Réponse à Nii-ama (Minobu, 16 février 1275 à Nii-ama)

Je vous confie le Gohonzon pour la protection de votre jeune enfant. Ce Gohonzon est le coeur du Sutra du Lotus et l'oeil de tous les sutras. Il est comparable au soleil et à la lune dans le ciel, à un grand roi sur la terre, au coeur chez un être humain, au joyau exauçant tous les voeux parmi d'autres trésors, et au pilier d'une maison.
Quand une personne a foi en ce mandala, toutes les divinités se rassemblent autour d'elle, l'accompagnant comme son ombre, la protégeant jour et nuit, de même que des guerriers gardent leur seigneur, que des parents aiment leur enfant, qu'un poisson ne peut se passer d'eau, que les arbres et les plantes ont soif de pluie, et que les oiseaux ont besoin des arbres.
La foi dans le Gohonzon (Minobu, 8 août 1275, à Myoshin-ama)

J'ai bien reçu les cinq mille kan de pièces de monnaie, les sacs de riz et les fruits que vous avez envoyés en offrande au Gohonzon. Le Bouddha Shakyamuni enseigna pendant cinquante ans, mais c'est seulement dans les huit dernières années qu'il révéla cet enseignement. Exposé pendant cette période, le Sutra du Lotus explique le Gohonzon dans les huit chapitres qui vont du chapitre Yujutsu* (XV) au chapitre Zokurui (XXII). Après la mort du Bouddha, pendant les deux mille ans des époques du Dharma correct et du Dharma formel, le terme "gohonzon de l'enseignement essentiel*" ne fut jamais mentionné, et l'objet lui-même pouvait donc d'autant moins être concrétisé. Personne n'avait non plus la capacité de l'inscrire. Zhiyi, Zhanlan et Saicho le perçurent dans leur coeur mais, pour une raison ou une autre, ne le divulguèrent jamais, de même que Yen-houei comprit le vrai sens de l'enseignement de Confucius mais le garda secret. Pourtant, le Sutra lui-même, aussi bien que les commentaires de Zhiyi et de Zhalan établissent clairement que le Gohonzon apparaîtra dans la dernière période de cinq cents ans de l'époque des Derniers jours du Dharma, un peu plus de deux mille ans après la mort du Bouddha. Actuellement, nous sommes entrés depuis plus de deux cents ans dans l'époque des Derniers jours du Dharma. Comme il est prodigieux que Nichiren ait, le premier, inscrit ce grand mandala, levant ainsi l'étendard de la propagation du Sutra du Lotus, alors même que de grands maîtres comme Nagarjuna, Vasubandhu, Zhiyi et Zhanlan furent incapables de le faire ! Ce mandala n'est en rien une invention de Nichiren. C'est l'objet de vénération qui dépeint parfaitement le vénérable Shakyamuni et tous les autres bouddhas dans la Tour aux Trésors, aussi fidèlement que l'estampe correspond à la planche à graver. [...] le Sutra lui-même, aussi bien que les commentaires de Zhiyi et de Zhalan établissent clairement que le Gohonzon apparaîtra dans la dernière période de cinq cents ans de l'époque des Derniers jours du Dharma, un peu plus de deux mille ans après la mort du Bouddha.
Tous les bouddhas, bodhisattvas et grands sages, ainsi que les huit groupes d'êtres sensibles des deux mondes cités dans le premier chapitre du Sutra du Lotus, tous sans exception résident dans ce Gohonzon. Illuminés par les cinq caractères du Dharma Merveilleux, ils révèlent la nature de bouddha qu'ils possèdent de manière inhérente. C'est là l'objet fondamental de vénération.
Le Grand-maître Saicho écrivit : "La réalité d'ichinen sanzen est le Bouddha qui a obtenu l'Éveil par lui-même et ce Bouddha n'est doté d'aucun attribut extraordinaire."(réf.) Par conséquent, ce Gohonzon est le mandala suprême sans précédent
Une femme qui se consacre au Gohonzon attire le bonheur en cette vie. Et dans sa vie prochaine, le Gohonzon sera avec elle et la protégera toujours. Comme une lanterne dans l'obscurité, comme un bras solide sur un chemin accidenté, le Gohonzon vous protégera, Dame Nichinyo, où que vous alliez. Par conséquent, gardez-vous de ceux qui calomnient le Dharma comme vous éviteriez de recevoir une courtisane dans votre maison. Tel est le sens de "quitter les mauvais amis et rechercher les bons."(réf.)
Ne cherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Il n'existe que dans notre chair, en nous, êtres ordinaires, qui gardons le Sutra du Lotus et récitons Namu Myoho Renge Kyo. Le corps est le palais de la neuvième conscience, réalité inchangeable qui régit toutes les fonctions de la vie. Etre "doté des dix états" signifie que tous les dix états, sans exception, sont contenus dans le seul état de bouddha. Voilà pourquoi on appelle le Gohonzon mandala. Mandala est un mot sanscrit qui signifie "possession parfaite" ou "monceau de bienfaits". Le Gohonzon n'existe que dans la seule foi. Comme il est dit dans le Sutra : "C'est seulement par la foi que l'on peut accéder à la bodhéité."(réf.)
Le Véritable Aspect du Gohonzon
(Minobu, 23 août 1277, à Dame Nichinyo)

J'étais très inquiet à votre sujet, car je n'avais pas reçu de vos nouvelles depuis fort longtemps. J'ai été extrêmement heureux de recevoir votre messager, porteur de vos nombreux cadeaux. Je vais vous faire don d'un Gohonzon.
Les Huit Vents ( Minobu, 1277 à Shijo Kingo)

Cela fait environ 2 200 ans depuis que le Bouddha Shakyamuni a prêché, mais pas une seule personne dans ce monde n’a diffusé ce Gohonzon et les enseignements du Bouddha Shakyamuni. Le Grand-maître Zhiyi, de Chine, et le Grand-maître Saicho, du Japon, sont au courant de ce Gohonzon, mais il n’ont fait aucun effort pour le diffuser. En cette période de mappo, ce Gohonzon devrait être diffusé. Bien qu’il soit prédit dans le Sutra du Lotus que les bodhisattvas originels Surgis-de-Terre, tels Jogyo et Muhengyo apparaîtraient dans ce monde et propageraient ce Gohonzon, ils ne sont pas encore apparus à cette date. Je suis bien averti que je ne suis pas l’un d’eux, mais je me suis engagé dans les activités de diffusion des enseignements du Sutra du Lotus comme leur éclaireur.
Questions - réponses concernant l’objet de vénération (Minobu,  septembre 1278 à Joken-bo)

Croyez dans ce Gohonzon de tout votre coeur, car c'est la robe qui vous protégera dans la vie prochaine. Aucune femme ne laisserait son mari sans vêtement, et nuls parents ne manqueraient d'éprouver de la compassion en voyant leur enfant grelotter de froid. Le Bouddha Shakyamuni et le Sutra du Lotus sont comme cette femme ou comme ces parents.
Lettre à Jakunichi-bo (Minobu, 16 septembre 1279, à Jakunichi-bo Nikke)

De plus, ne vous hasardez pas à calculer [les bienfaits du Gohonzon]. Que votre prière soit exaucée ou pas dépend de votre foi ; [si elle ne l'est pas] je n'en suis, moi, Nichiren, aucunement responsable
Réponse à Nichigon-ama (Minobu, 1280 à Nichigon-ama)

L’Objet véritable de dévotion (Gohonzon) qui est inclu implicitement dans le chapitre sur la Longévité de la Vie est le Bouddha Atemporel des Trois Corps non-soumis à la production conditionnée* (musa sanjin), le Maître et Seigneur Bouddha qui a atteint l’Éveil depuis l’éternité, et qui a une relation si profonde et si bienveillante avec notre monde.
Trois grands Dharmas cachés (Minobu, le 27 avril 1281 à Ota Kingo)

 

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