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Extraits de gosho sur

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bol à aumônes
 
 

Ainsi, le Sutra du Nirvana, enseigné par Shakyamuni aux derniers instants de sa vie dans le bosquet de shala, prédit l'apparition de personnes effrayantes qui commettront des fautes plus graves que les dix mauvaises actions ou les cinq forfaits, ceux que l'on appelle des icchantika qui s'opposent au Dharma. Nous y lisons aussi que ces personnes ne se trouveront nulle part ailleurs que parmi les sages qui observent les deux cent cinquante préceptes, ceux qui revêtent la triple robe du moine bouddhiste et portent le bol à aumônes.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Zhanlan* écrit : "Depuis l'époque où l'empereur Ming de la dynastie Han rêva (note) [du Bouddha], jusqu'à la dynastie Chen, où vécut le Grand-maître Zhiyi*, nombreux furent ceux qui firent partie de l'école Zen et à qui furent transmis la robe et le bol" (note). Le Fuchu explique cela en disant : "La transmission de la robe et du bol à aumônes désigne la succession des patriarches du Zen à partir de Bodhidharma."
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Ce sont les moines eux-mêmes, qui possèdent la triple robe et portent à leur cou le bol à aumônes, qui mémorisent les quatre-vingt mille enseignements et récitent à haute voix les douze catégories de sutras - voilà ceux qui détruiront le Dharma du Bouddha.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Le Bouddha Shakyamuni prédit dans le Sutra de la protection du souverain de la nation (...)
quand viendra le feu du kalpa de déclin à la fin de ce monde, un feu aussi petit que celui qui se sera allumé au pied du Mont Sumeru consumera tout jusqu’à la cendre. De même, mon Véritable Enseignement ne sera pas détruit par les personnes démoniaques, les non-croyants et les démons, mais par les préceptes de ces maîtres qui portent toujours leurs robes de bouddhas ou d'arhats aux six pouvoirs mystiques, ceux-là même qui suivent à la lettre la pratique de la mendicité en tendant leur leur bol à aumônes, et par ces grands-prêtres vénérés par la population, comme si de grands vents faisaient ployer l’herbe et les arbres.
Shinkoku-o (Minobu, février 1275)

Dans le Sutra Daijuku, on lit : "Il y aura peut-être divers rois de la caste des kshatrya qui s'opposeront au Dharma, créant des difficultés aux auditeurs-shravakas de l'Honoré du monde. Peut-être les insulteront-ils et les rabaisseront-ils, les attaqueront-ils et les blesseront-ils à coups de sabre ou de bâton, les dépouillant de leur robe et de leur bol à aumônes et les privant de ce dont ils ont besoin pour vivre.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Les moines Agramati* et Kugan, le savant-maître Vimalamitra* et le brahmane Daiman* en sont des exemples. Ils n'avaient, pour vêtir leur corps, que la triple robe, n'élevaient qu'un seul bol à aumônes à hauteur de leurs yeux, et observaient scrupuleusement les deux cent cinquante préceptes. Mais ils étaient en fait des ennemis du Mahayana et, pour finir, tombèrent dans la grande citadelle de l'enfer avici.
Lettre à Akimoto (Minobu, le 27 janvier 1280, à Akimoto)

 

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