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Extraits de gosho sur |
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bol à aumônes |
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Ainsi, le Sutra
du Nirvana, enseigné par Shakyamuni aux derniers
instants de sa vie dans le bosquet de shala,
prédit l'apparition de personnes effrayantes qui commettront des
fautes plus graves que les dix mauvaises actions ou les cinq
forfaits, ceux que l'on appelle des icchantika
qui s'opposent au Dharma. Nous y lisons aussi que ces personnes ne se
trouveront nulle part ailleurs que parmi les sages qui observent les deux
cent cinquante préceptes, ceux qui revêtent la triple
robe du moine bouddhiste et portent le bol
à aumônes. Zhanlan*
écrit : "Depuis l'époque où l'empereur Ming de
la dynastie Han rêva
(note) [du Bouddha], jusqu'à
la dynastie Chen,
où vécut le Grand-maître Zhiyi*,
nombreux furent ceux qui firent partie de l'école Zen
et à qui furent transmis la robe
et le bol" (note). Le Fuchu explique cela en
disant : "La transmission de la robe et du
bol à aumônes désigne la succession des
patriarches du Zen à partir de Bodhidharma." Ce sont les
moines eux-mêmes, qui possèdent la triple
robe et portent à leur cou le
bol à aumônes, qui mémorisent les quatre-vingt
mille enseignements et récitent à haute voix les douze
catégories de sutras - voilà ceux qui détruiront
le Dharma du Bouddha. Le Bouddha Shakyamuni prédit dans le Sutra
de la protection du souverain de la nation (...) Dans le Sutra
Daijuku, on lit : "Il y aura peut-être divers rois
de la caste des kshatrya qui s'opposeront
au Dharma, créant des difficultés aux auditeurs-shravakas
de l'Honoré du monde. Peut-être les insulteront-ils et les
rabaisseront-ils, les attaqueront-ils et les blesseront-ils à coups
de sabre ou de bâton, les dépouillant de leur robe
et de leur bol
à aumônes et les privant de ce dont ils ont
besoin pour vivre. Les moines
Agramati* et Kugan,
le savant-maître Vimalamitra*
et le brahmane Daiman* en sont des exemples.
Ils n'avaient, pour vêtir leur corps, que la triple
robe, n'élevaient qu'un seul bol
à aumônes à hauteur de leurs yeux, et
observaient scrupuleusement les deux cent cinquante préceptes.
Mais ils étaient en fait des ennemis du Mahayana
et, pour finir, tombèrent dans la grande citadelle de l'enfer avici. |
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