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Extraits de gosho sur |
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ahimsa
- non violence |
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Jadis, l'époque était
paisible et le Dharma facile à propager dans le pays entier.
A l'époque, il convenait d'observer les cinq
préceptes et de ne pas porter de bâtons. Mais maintenant,
l'époque est dangereuse et le Dharma obscurci. Il convient
donc de porter des bâtons et de ne pas observer les cinq préceptes.
Cela vaut pour le passé comme pour le présent. Si l'époque
est dangereuse, il convient de porter des bâtons. Et, au présent
comme par le passé, si l'époque est paisible, il convient
d'observer les cinq préceptes. Le plus précieux
des trésors, pour les êtres sensitifs,
n'est autre que la vie elle-même. Ceux qui ôtent
la vie sont condamnés à tomber dans les trois
mauvaises voies. C'est pourquoi les Rois-faisant-tourner-la-roue
observent, comme le premier des Dix
préceptes de bien, le précepte de "ne pas tuer".
Le Bouddha instaura les cinq préceptes au début des sutras du Hinayana,
et il fit de l'interdiction de tuer le premier d'entre eux. Dans le
Sutra Bommo, le Bouddha
fit aussi de l'injonction à "ne pas tuer" le premier
des dix préceptes
majeurs du bouddhisme Mahayana.
Le chapitre Juryo* (XVI) du
Sutra du Lotus contient
des bienfaits correspondant à
ce précepte de "ne pas tuer" énoncé par
le Bouddha Shakyamuni (note).
Ainsi, ceux qui commettent des meurtres seront abandonnés par
tous les bouddhas des trois phases
de la vie et ne seront pas protégés par les divinités
des Six cieux du monde du désir.
Cela, même les lettrés non bouddhistes l'ont établi
depuis longtemps, et moi, Nichiren, je le comprends suffisamment. Le premier des cinq
préceptes est l'interdiction d'ôter la vie,
et la première des six paramita
est celle du don. Les dix préceptes
de bien, les deux cent cinquante
préceptes, les dix
préceptes majeurs, et toutes les autres règles de
conduite commencent par l'interdiction du meurtre.
Chaque être, du plus grand sage au plus petit moustique ou moucheron,
considère la vie comme son trésor le plus précieux.
Priver un être de la vie est commettre le plus grave de tous les
crimes. L'interdiction de
tuer les êtres vivants est un précepte
primordial. Le premier des cinq
préceptes interdit d'ôter la vie et les huit préceptes,
les dix préceptes, les deux cent cinquante préceptes,
les dix principaux préceptes du Sutra
du filet de Brahma*,
les dix préceptes insondables du Sutra
Kegon* et les dix préceptes du Sutra
du collier de bodhisattva*,
tous commencent par le précepte proscrivant l'acte de tuer. Et
parmi les trois mille sanctions codifiées par le confucianisme,
la première est la peine capitale. |
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