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Hokke Mongu Ki
 

Zhanlan*, dans le Hokke Mongu Ki*, déclare : "Si la relation karmique créée avec le Sutra du Lotus dans le passé et le présent est peu importante, il est impossible d’échapper aux souffrances, même si elles sont minimes."
Sainan Koki Yurai - La cause des désastres (Kamakura, février 1260)    

Le Grand-maître* Zhiyi* écrivit le Hokke Gengi, le Hokke Mongu* et le Maka Shikan, soit trente volumes de commentaires sur le Sutra du Lotus. Zhanlan*, pour sa part, écrivit les trente volumes du Hokke gengi shakusen, Hokke Mongu Ki*  et Maka Shikan Bugyoden Guketsu, annotations sur les ouvrages de Zhiyi*. Ensemble, ces écrits constituent ce que l'on appelle "les soixante volumes (note) de l'école Tendai".
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï  ? )

Dans le huitième volume du Hokke Mongu Ki*, Zhanlan* fait le commentaire suivant  : "Ce passage décrit trois groupes de personnes arrogantes. Une première partie désigne les personnes aux vues erronées. Elle décrit l'arrogance et la présomption des personnes ordinaires. La deuxième partie expose l'arrogance et la présomption de certains moines bouddhistes. La troisième partie dénonce l'arrogance et la présomption de ceux qui se croient des sages. Parmi ces trois groupes de personnes arrogantes, le premier est supportable. Le deuxième est plus redoutable que le premier et le troisième est le plus dangereux de tous. Cela parce que le second est plus difficile à démasquer que le premier et le troisième, encore davantage."
[...] Dans le dixième volume du Hokke Mongu Ki*, Zhanlan* affirme  : "Si les gens se trompent ainsi, c'est probablement qu'ils ignorent la grandeur du bienfait que même un débutant peut obtenir [par la pratique du Sutra du Lotus]. Ils supposent que le bienfait est réservé à ceux qui pratiquent depuis déjà longtemps et oublient le bienfait des débuts de pratique. C'est pourquoi je vais maintenant démontrer que même une pratique récente procure un profond bienfait et prouver ainsi le grand pouvoir du Sutra du Lotus. "
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Zhanlan* déclare, dans le Hokke Mongu Ki*  : "Quand les fils propagent les enseignements de leur père, ils peuvent sauver tous les êtres."
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Zhanlan* écrivit dans le septième volume de son commentaire, le Hokke Mongu Ki*  : "A l'époque des Derniers jours du Dharma, si une personne entend l'enseignement bouddhique, même brièvement, et a foi dans le Dharma c'est que cette personne aura, dans une vie antérieure, planté la graine [du Sutra du Lotus]."(réf.) Et il écrit aussi, dans le deuxième volume du Maka Shikan Bugyoden Guketsu  : "Ce n'est pas chose ordinaire que de naître à la fin de l'époque du Dharma formel et de pouvoir lire les paroles du Sutra véridique. C'est bien rare si l'on n'a pas, dans une vie passée, créé un lien avec le Dharma Merveilleux."(réf.)

Si, comme le font toujours les adeptes des enseignements erronés, ils vous demandent de citer des passages de sutra pour appuyer vos dires, citez le chapitre Yujutsu (XV) ainsi que le neuvième volume du Hokke Mongu et un passage du neuvième volume du Hokke Mongu Ki*  qui expose les trois raisons du refus de la proposition des bodhisattvas venus des autres mondes (note) et les trois raisons de l'apparition des bodhisattvas de l'enseignement essentiel (note). Ce sont là des principes de la plus haute importance pour Nichiren et ceux qui suivent son enseignement.
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274 ? à Sammi-bo)

J'apprécierais aussi le Tendai Hokke Sho Gisan (Toshun*) et le Hokke Tendai Mongu Fusho Ki* si vous pouvez vous les procurer. Empruntez l'exemplaire du Shuyo Shu* que possède Kanchi-bo, le disciple d'Enchi-bo. On m'a dit aussi qu'il est en possession d'autres écrits sur le même sujet.
Moines du temple Seicho-ji (Minobu, le 11 janvier 1276 aux moines du temple Seicho-ji)

Dans le 10e volume du Hokke Mongu Ki*, ce passage est commenté de la manière suivante : "On peut comparer cela à des parents qui accordent immanquablement à leurs enfants quatre formes de protection. "Faire naître", c'est faire apparaître le désir de rechercher la voie par le pouvoir du Dharma. "Nourrir", c'est inciter à pratiquer le Dharma du début jusqu'à la fin. "Amener à maturité", c'est permettre de récolter le fruit suprême de la bodhéité. "Faire prospérer", c'est apparaître sous diverses formes dans le monde des phénomènes pour sauver les autres. Même si ces quatre étapes sont distinctes, toutes découlent du Dharma."(réf.)
La bonne fortune en cette vie (Minobu, le 19 janvier 1276, à Nanjo Tokimitsu)

Cette histoire [à propos de Zhiyi] fut rapportée au Grand-maître* par Hanguang, disciple d'Amoghavajra*, et elle est relatée par Zhanlan* à la fin du dixième volume du Hokke Mongu Ki*, ainsi que dans le Ebyo Shu du Grand-maître* Saicho*. De ce passage, il ressort clairement que le Grand-maître* Saicho* estimait le Sutra Vairocana* inférieur au Sutra du Lotus.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Si l'on veut pratiquer correctement ce Sutra, il y a plusieurs degrés d'opposition à éviter. Pour les résumer, je citerai le cinquième volume du Hokke Mongu Ki*  : "A propos des diverses formes d'opposition au Dharma il est seulement dit dans le Hokke Mongu* qu'il faut "enseigner aux sages mais non aux insensés." (note)
Les quatorze oppositions (Minobu, fin 1276, au nyudo Matsuno Rokuro Zaemon)

On lit dans le neuvième volume du Hokke Mongu Ki*  : "L'étape initiale diffère des autres parce qu'à ce niveau, il n'y a pas encore de compréhension."(réf.)
[...] On lit encore, dans le neuvième volume du Hokke Mongu Ki*  : "En ce qui concerne l'étape, [à laquelle un pratiquant doit être parvenu pour obtenir l'Éveil] plus l'objet de méditation est profond, plus basse est l'étape."(réf.)
Les Quatre Etapes de la foi (Minobu ; 10 avril 1277 (  ? ) à Toki Jonin)

Dans le 9e volume du Hokke Mongu Ki* on lit  : "Le libérer du monde des trois plans par le moyen des enseignements provisoires est ce que l'on appelle une libération éphémère." A quoi Ryosho-bo (note) vous a répondu  : "Un tel commentaire ne se trouve nulle part."
[...] Il est pourtant bien dit, en effet, dans les commentaires sur la partie du Hokke Mongu* traitant du chapitre Juryo* (XVI) dans le 9e volume du Hokke Mongu Ki*  : "Du passage "Pas une personne, s'étant libérée de l'éphémère..." jusqu'au passage "les enseignements éphémères du passé furent exposés pour accéder à la vérités", [le sens de ce texte est bien que] la libération du monde des trois plans au moyen des enseignements provisoires doit être appelée une libération éphémère. Pas une personne des trois véhicules ne peut manquer d'être libérée du monde des trois plans ; pas un seul être dans les mondes-états des hommes et du ciel ne peut manquer de sortir des trois mauvaises voies. Toutefois, ils ne sont tous parvenus qu'à une "libération éphémère."
[...] Vous le verrez dans le 9e volume du Hokke Mongu Ki*. Il existe deux sortes de pratiquants à ce premier stade de la pratique, qui consiste à se réjouir [d'entendre enseigner le Dharma]. Ceux dont les capacités sont développées peuvent observer les préceptes tandis que ceux dont les capacités sont encore latentes sont dispensés de le faire. De plus, il existe des différences selon les époques, celles du Dharma correct, du Dharma formel et des Derniers jours du Dharma  ; et il y a encore une différence si l'on pratique shoju ou shakubuku. Il faut également conserver en mémoire l'expression employée par Zhiyi*" [aussi insolite qu'] un tigre sur la place du marché". (réf.)
Le troisième enseignement (Minobu, 1er octobre 1277, à Toki Jonin)

Il est dit, dans le premier volume du Hokke Mongu Ki*  : « Si "ainsi" ne désigne pas un enseignement qui dépasse les huit enseignements, comment pourrait-il s'agir de l'enseignement du Sutra du Lotus ?»
[...] C'est pourquoi le Grand-maître* Zhanlan* déclare dans le Hokke Mongu Ki*  : «Si "Ainsi" ne désigne pas un enseignement qui dépasse les huit enseignements, comment cela pourrait-il être l'enseignement du Sutra du Lotus  ? » Les titres de tous les sutras provisoires se rangent dans les huit enseignements. Ils sont comme les mailles d'un filet, tandis que le titre du Sutra du Lotus est comparable à la corde qui noue toutes les mailles du filet.
"Ainsi ai-je entendu" (Minobu, 28 novembre 1277, à Soya Kyoshin)

Dans le huitième volume du Hokke Mongu Ki*, Zhanlan* stipule qu'en n'expliquant que le Titre, le Hokke Gengi de Zhiyi* traite en fait du Sutra tout entier. Il voulait dire par là que, même si le texte était omis, l'ensemble du Sutra était contenu dans son seul titre. Toute chose a un point essentiel, et le cœur du Sutra du Lotus, c'est son titre : Namu Myoho Renge Kyo. En vérité, si vous récitez ce titre matin et soir, vous lisez correctement l'ensemble du Sutra du Lotus.
La phrase unique et essentielle (Minobu, le 3 juillet 1278, à Myoho-ama)

 

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