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Extraits de gosho sur

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Utpalavarna
 

Les brahmanes qui ont tué Maudgalyayana, le disciple du Bouddha, à coups de bâtons, sont tombés pour longtemps au fond de l'enfer avici. Pour avoir tué la nonne Utpalavarna, Devadatta suffoqua interminablement dans les flammes de l'enfer avici. Ces exemples du passé sont parfaitement clairs, et, aux époques qui suivent, c'est l'offense qu'il faut redouter plus que tout. Vous parlez de punir ceux qui s'opposent au Dharma. Une telle action transgresserait les interdits du Bouddha. J'ai peine à croire que cela soit correct, comment peut-on le justifier? "
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

Cependant, même à une époque où l'avidité, l'arrogance l'ignorance et les vues erronées des hommes n'étaient pas encore répandues, un groupe de brahmanes de l'"École de la tige de bambou" assassinèrent le vénérable Maudgalyayana, connu pour sa maîtrise des pouvoirs occultes ; et le roi Ajatashatru, en lâchant contre lui un éléphant furieux, menaça la vie du seul homme dans le monde des trois plans véritablement digne d'être honoré. Devadatta tua la nonne Utpalavarna qui était parvenue à l'état d'arhat ; et le vénérable Kokalika répandit de faux bruits sur Shariputra, connu pour sa sagesse sans pareille.
Les quatre sortes de reconnaissance (Izu, le 16 janvier 1262 à Kudo Yoshitaka)

Lorsque le prince héritier Ajatashatru eut bel et bien tué son père, Devadatta guetta les déplacements du Bouddha et avec une grosse pierre réussit à le blesser et à faire couler son sang. De plus, il battit à mort la nonne Utpalavarna qui était parvenue au stade d'arhat. Il commit ainsi trois des cinq forfaits.
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

Il est bien évident que les disciples du Bouddha, eux aussi, furent souvent contraints d'endurer des épreuves. Ainsi, de nombreux disciples de Shakyamuni furent tués par le roi Virudhaka, et des proches du Bouddha furent en très grand nombre piétinés à mort par des éléphants sauvages. La nonne Utpalavarna fut assassinée par Devadatta, un disciple, Kalodayin, fut tué et enseveli dans du crottin de cheval, et un autre, Maudgalyayana, fut tué par un brahmane du nom de Chikujo.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

La nonne Utpalavarna fut mise à mort. Maudgalyayana fut tué par les brahmanes de l'école du Bâton de bambou et Kalodayin fut enseveli sous du crottin de cheval, tout cela en raison de l'hostilité envers le Bouddha. Néanmoins, le Bouddha parvint à survivre à toutes ces épreuves et, à l'âge de soixante-douze ans, quarante-deux ans après avoir commencé à enseigner, sur une montagne appelée Gridhrakuta [le Pic du Vautour], au nord-est de la ville de Rajagriha, en Inde centrale, il entreprit d'exposer le Sutra du Lotus
[...] Il [Devadatta] fit forger une roue en fer à mille rayons, pour se la faire imprimer sur la plante des pieds (note) ; il ramassa des lucioles pour former une touffe de poils blancs (note) entre ses sourcils, et se contraignit à mémoriser soixante mille et quatre-vingt mille enseignements précieux. Il établit un kaidan d'ordination au Mont Gayashirsha et persuada de nombreux disciples du Bouddha de le rejoindre. Il s'enduisit les ongles des doigts de pieds de poison et tenta de griffer ainsi les pieds du Bouddha. Il tua, en la rouant de coups, la nonne Utpalavarna. Il fit débouler un énorme rocher sur le Bouddha et le blessa à l'orteil. Il se rendit coupable de trois des cinq forfaits, et pour finir rassembla autour de lui toutes les personnes mauvaises des cinq régions de l'Inde, en s'efforçant de nuire au Bouddha, ainsi qu'à ses disciples et bienfaiteurs laïcs.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

Les gens commençaient à penser que même le pouvoir du Bouddha ne parviendrait pas à vaincre ces personnes mauvaises. Ainsi, même ceux qui croyaient au Bouddha se sont tus, fermant les yeux pour ne pas voir. Ils sont restés les bras croisés, muets et désorientés. Finalement, Devadatta roua de coups, jusqu'à ce que mort s'ensuive, la nonne Utpalavarna, belle-mère (note) de Shakyamuni, et il fit ensuite couler le sang du Bouddha. Après cela, qui aurait encore voulu rester l'allié du Bouddha ?
La protection de Bonten et de Taishaku (Minobu, 15 mai 1277 à Nanjo Tokimitsu)

 

 

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