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Extraits de gosho sur |
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huit enseignements |
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Le
cœur est les cinq racines et les cinq racines sont le cœur.
Aussi, si la Loi du cœur devient bouddha, en même temps, la
Loi de la matière devient aussi bouddha. La matière et le
cœur étant en non-dualité (shiki shin funi), l’intérieur
et l’extérieur se possèdent mutuellement. Le commentaire
dit : “Les huit pétales de la fleur du lotus représentent
les huit enseignements (de
Shakyamuni). Le siège unique du lotus exprime le rassemblement
des huit en un. Dans un, il y a huit. Dans huit, il y a un. C’est
toujours huit et c’est toujours un. Il n’y a qu’un et
il n’y a que huit. C’est un ou c’est huit. Il n’y
a pas d’avant, il n’y a pas d’après”. Il est
écrit dans le Sutra du Lotus : "comme si
l'on trouvait un bateau pour effectuer la traversée."
On pourrait décrire ce bateau ainsi : le vénérable
Bouddha, constructeur de navires d'une sagesse infiniment profonde,
a rassemblé le bois des quatre
saveurs et des huit enseignements,
l'a raboté en rejetant sincèrement les enseignements
provisoires, coupant et assemblant les planches en utilisant à
la fois le bon et le mauvais ; puis il a achevé l'ouvrage en
enfonçant solidement les clous du seul enseignement suprême.
Ainsi, il a lancé le navire sur l'océan des souffrances.
Hissant les voiles des "trois mille conditions de vie" (ichinen
sanzen) sur le mât de la doctrine de la Voie
du milieu, poussé par les bons vents de "tous les
phénomènes révèlent la véritable
aspect" (shoho jisso), le vaisseau s'élance, transportant
tous ceux qui, par la pureté de leur croyance, peuvent parvenir
à la bodhéité.
Le Bouddha Shakyamuni est le timonier, le bouddha Taho manoeuvre les voiles, et les Quatre
bodhisattva, dirigés par Jogyo,
conjuguent leurs efforts pour actionner les avirons grinçants.
Tel est le vaisseau évoqué par les termes : "un
bateau pour effectuer la traversée", le vaisseau de Myoho
Renge Kyo. A son bord, se trouvent les disciples et adeptes de
Nichiren. Ce passage
fait clairement allusion au [point essentiel du] chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus. Ce chapitre y est comparé à un
arbre, et les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus et l'enseignement
théorique* à son ombre. D'autres passages de sutra emploient la même
métaphore. Ils enseignent que les bienfaits des cinq périodes et huit enseignements, des
enseignements encore limités et de ceux qui vont au-delà,
du Mahayana et du Hinayana,
sont tous comparables à l'ombre, tandis que la doctrine de l'enseignement
essentiel* est comparable à l'arbre. Ils comparent aussi les bienfaits obtenus
par les contemporains du Bouddha, grâce aux enseignements
antérieurs au chapitre Juryo* (XVI), à l'ombre d'un arbre dans l'obscurité
car ils n'étaient accessibles qu'à ceux qui avaient déjà
entendu le chapitre Juryo* (XVI) dans
des vies antérieures. On lit,
dans le premier volume du Hokke
Mongu* : «"Ainsi" dans "ainsi
ai-je entendu" désigne l'enseignement que l'on a entendu
de la bouche du Bouddha». Et il est dit, dans le premier volume
du Hokke Mongu Ki* : « Si "ainsi" ne désigne pas un enseignement qui
dépasse les huit enseignements, comment pourrait-il s'agir de l'enseignement du Sutra du Lotus ?» Le Sutra
Trapusha traite des mondes-états des hommes et du ciel.
Les sutras Agama* décrivent les personnes des deux
véhicules. Le Sutra
Kegon* décrit les bodhisattvas. Les sutras Hodo* et Hannya* ressemblent soit aux sutras Agama* et Trapusha, soit
au Sutra Kegon*.
(voir les huit enseignements). |
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