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Extraits de gosho sur |
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Hokke Mongu Ki |
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Zhanlan*,
dans le Hokke Mongu Ki*,
déclare : "Si la relation karmique créée avec
le Sutra du Lotus dans le passé et le présent est
peu importante, il est impossible d’échapper aux souffrances,
même si elles sont minimes." Le Grand-maître* Zhiyi* écrivit le Hokke Gengi,
le Hokke Mongu* et le Maka Shikan,
soit trente volumes de commentaires sur le Sutra du Lotus. Zhanlan*,
pour sa part, écrivit les trente volumes du Hokke
gengi shakusen, Hokke
Mongu Ki*
et Maka Shikan Bugyoden Guketsu, annotations sur les ouvrages de Zhiyi*.
Ensemble, ces écrits constituent ce que l'on appelle "les
soixante volumes (note) de l'école Tendai". Dans le huitième
volume du Hokke Mongu Ki*, Zhanlan* fait le commentaire suivant : "Ce passage décrit trois
groupes de personnes arrogantes. Une première partie désigne
les personnes aux vues erronées. Elle décrit l'arrogance et la présomption des personnes ordinaires. La deuxième
partie expose l'arrogance et la présomption de certains moines
bouddhistes. La troisième partie dénonce l'arrogance et
la présomption de ceux qui se croient des sages. Parmi ces trois
groupes de personnes arrogantes, le premier est supportable. Le deuxième
est plus redoutable que le premier et le troisième est le plus
dangereux de tous. Cela parce que le second est plus difficile à
démasquer que le premier et le troisième, encore davantage." Zhanlan* déclare, dans le Hokke
Mongu Ki* : "Quand les fils propagent les enseignements de leur père,
ils peuvent sauver tous les êtres." Zhanlan* écrivit dans le septième volume de son commentaire, le Hokke Mongu Ki* : "A l'époque des Derniers jours du Dharma, si une personne entend l'enseignement bouddhique, même brièvement, et a foi dans le Dharma c'est que cette personne aura, dans une vie antérieure, planté la graine [du Sutra du Lotus]."(réf.) Et il écrit aussi, dans le deuxième volume du Maka Shikan Bugyoden Guketsu : "Ce n'est pas chose ordinaire que de naître à la fin de l'époque du Dharma formel et de pouvoir lire les paroles du Sutra véridique. C'est bien rare si l'on n'a pas, dans une vie passée, créé un lien avec le Dharma Merveilleux."(réf.) Si, comme le font toujours les adeptes des enseignements erronés,
ils vous demandent de citer des passages de sutra pour appuyer vos dires,
citez le chapitre Yujutsu (XV) ainsi que le neuvième volume du Hokke
Mongu et un passage du neuvième volume du Hokke
Mongu Ki*
qui expose les trois raisons du refus de la proposition des bodhisattvas
venus des autres mondes (note) et les trois raisons de l'apparition des bodhisattvas
de l'enseignement essentiel (note). Ce sont là des principes de la plus
haute importance pour Nichiren et ceux qui suivent son enseignement. J'apprécierais aussi le Tendai Hokke Sho
Gisan (Toshun*)
et le Hokke Tendai Mongu Fusho Ki* si vous pouvez vous les procurer. Empruntez l'exemplaire du Shuyo
Shu* que possède Kanchi-bo, le disciple d'Enchi-bo. On m'a dit aussi
qu'il est en possession d'autres écrits sur le même sujet.
Dans le 10e volume du Hokke
Mongu Ki*,
ce passage est commenté de la manière suivante : "On
peut comparer cela à des parents qui accordent immanquablement
à leurs enfants quatre formes de protection. "Faire naître",
c'est faire apparaître le désir de rechercher la voie par
le pouvoir du Dharma. "Nourrir", c'est inciter à pratiquer
le Dharma du début jusqu'à la fin. "Amener à
maturité", c'est permettre de récolter le fruit suprême
de la bodhéité. "Faire prospérer", c'est
apparaître sous diverses formes dans le monde des phénomènes
pour sauver les autres. Même si ces quatre étapes sont
distinctes, toutes découlent du Dharma."(réf.) Cette histoire [à propos de Zhiyi] fut rapportée au Grand-maître* par Hanguang,
disciple d'Amoghavajra*,
et elle est relatée par Zhanlan* à la fin du dixième volume du Hokke
Mongu Ki*,
ainsi que dans le Ebyo Shu du Grand-maître* Saicho*.
De ce passage, il ressort clairement que le Grand-maître* Saicho* estimait le Sutra Vairocana* inférieur
au Sutra du Lotus. Si l'on veut pratiquer correctement ce Sutra, il y a plusieurs degrés
d'opposition à éviter.
Pour les résumer, je citerai le cinquième volume du Hokke
Mongu Ki* : "A propos des diverses formes d'opposition au Dharma il est seulement
dit dans le Hokke Mongu* qu'il faut "enseigner aux sages mais non aux insensés." (note) On lit dans le neuvième volume du Hokke Mongu Ki*
: "L'étape initiale diffère des autres parce qu'à
ce niveau, il n'y a pas encore de compréhension."(réf.) Dans le 9e volume du Hokke
Mongu Ki* on lit : "Le libérer du monde des trois
plans par le moyen des enseignements
provisoires est ce que l'on appelle une libération éphémère."
A quoi Ryosho-bo (note) vous
a répondu : "Un tel commentaire ne se trouve nulle
part." Il est dit, dans le premier volume
du Hokke Mongu Ki* : « Si "ainsi" ne désigne pas un enseignement qui
dépasse les huit enseignements, comment pourrait-il s'agir de l'enseignement du Sutra du Lotus ?» Dans le huitième
volume du Hokke Mongu Ki*, Zhanlan* stipule qu'en n'expliquant que le Titre, le Hokke
Gengi de Zhiyi* traite en fait du Sutra tout entier. Il voulait dire par là que,
même si le texte était omis, l'ensemble du Sutra était
contenu dans son seul titre. Toute chose a un point essentiel, et le
cœur du Sutra du Lotus, c'est son titre : Namu Myoho Renge
Kyo. En vérité, si vous récitez ce titre matin
et soir, vous lisez correctement l'ensemble du Sutra du Lotus. |
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