Version
de la Nichiren Shoshu : Un
visiteur est venu. Se lamentant, il dit : « Depuis ces dernières
années jusqu'à ces derniers jours, bouleversements
dans le ciel, morts prématurées sur la terre, famines
et épidémies foisonnent sous le ciel et pullulent sur
la terre. Vaches et chevaux tombent morts aux croisées des
chemins et leurs squelettes remplissent les routes. Les familles
ayant invité la mort, sont déjà décimées
pour plus de la moitié. On peut même oser dire que pas
une n'échappe à la tristesse d'avoir perdu un proche. Version
de la Nichiren Shoshu : Pour
ces raisons, certains se consacrent entièrement à la
phrase "le sabre affûté est" en récitant
le nom du souverain de l'enseignement de la terre de l'Ouest. D'autres
lisent le Sutra de l'Ainsi-venant de la direction de l'est, lui confiant
leur vœu de guérison de toutes les maladies. D'autres
ont foi dans la parole "la maladie se dissipera, il ne vieillira
ni ne mourra" et vénèrent cette phrase sublime,
vérité de la fleur du Dharma. D'autres encore, ayant
foi en la stance : "Les sept désastres disparaîtront
et les sept bénédictions apparaîtront" accomplissent
le rite des cent exposés en cent lieux. Version
de la Nichiren Shoshu : Certains,
fondés sur les enseignements des Formules incantatoires secrètes,
versent de l'eau dans cinq jarres. D'autres, accomplissant l'entrée
en concentration par la méditation assise, contemplent la
vacuité comme la lune claire. Ou bien, certains écrivent
les noms des sept divinités et les collent sur mille portiques.
Certains dessinent la forme des cinq grands puissants et l'accrochent à dix
mille portes. Ou, par vénération des dieux du ciel
et des divinités terrestres, ils organisent en leur faveur
des rites aux quatre coins en déterminant quatre limites.
Prenant en pitié le peuple et la paysannerie, le souverain
s'adonne à la gestion bienveillante du pays. Version
de la Nichiren Shoshu : Pourtant,
ils ne font tous que se briser le foie et l'estomac, alors que la
famine et la maladie sont de plus en plus pressantes. Les mendiants
montrent un spectacle insupportable et les cadavres heurtent la vue.
Les corps tombés sans vie ressemblent à des tours de
guet et les cadavres, allongés côte à côte, à des
ponts. Pourtant, visiblement, les deux astres de lumière sont
sur leur disque superbe et les cinq planètes poursuivent leur
course. Les Trois trésors sont présents et le centième
règne n'est pas encore arrivé à son terme. Pourquoi,
dès lors, le monde a-t-il déjà amorcé son
déclin et les lois sont-elles tombées en désuétude ? Par quelle malchance cela est-il arrivé ? De quelles erreurs
cela relève-t-il » ? Version
de la Nichiren Shoshu : L'hôte
dit : « Seul, je m'inquiétais de ces choses et ma poitrine était
serrée par l'indignation et la tristesse. A présent
qu'un visiteur est arrivé, ensemble pleurons et parlons inlassablement.
Ceux qui ont quitté la demeure et sont entrés sur la
voie, aspirent à l'Éveil en s'appuyant sur le Dharma. Or, à présent,
les techniques divines restent sans effets et il n'y a pas de signe
de la puissance du Bouddha. Observant la réalité du
monde actuel avec minutie, leur ignorance les fait douter des vies
futures. Alors, tournés vers la voûte céleste,
ils avalent leur rancœur, prostrés vers le sol, ils affermissent
leur peur. Ouvrant modestement les phrases du sutra, les observant
intensément à travers un tube étroit, (je vois
qu'en) ce monde, tous tournent le dos à ce qui est juste,
les hommes rejoignent chacun le mal. Pour cette raison, les divinités
bienfaisantes ont abandonné le pays et l'ont quitté,
les saints se sont retirés pour ne plus revenir. A leur place,
sont venus démons et esprits maléfiques. Alors les
désastres se produisent, les calamités surviennent.
Je ne peux rester à me taire, je ne peux réfréner
mon effroi. Version de la Nichiren Shoshu : Le visiteur dit : « Ces calamités dans le ciel et ces désastres dans le pays, je ne suis pas le seul à m'en lamenter ; le peuple entier s'en désole. Entré dans cette chambre aux senteurs d'orchidée, j'entends pour la première fois vos paroles odorantes. Dans quel sutra lit-on que les dieux et les saints sont partis et se sont retirés, que pour cela les calamités et les désastres apparaissent ? Faites-moi entendre ces preuves » ! Fermez la fenêtre Version
de la Nichiren Shoshu : L'hôte
dit : « Ces phrases sont nombreuses à profusion et ces
preuves sont largement diffusées. Dans le Sutra de la Radiance
d'or, il est dit : "Bien que ce sutra existe en ce lieu, il
n'a jamais été propagé. Concevant un sentiment
de rejet et d'éloignement, il ne souhaite pas l'entendre,
ni faire l'offrande, ni le respecter, ni en faire l'éloge.
Même lorsqu'il voit les quatre catégories d'êtres,
ceux qui gardent ce sutra, il ne les respecte pas, eux non plus,
ni ne leur fait l'offrande. Finalement, nous, nos féaux et
les infinités de divinités célestes, n'obtenons
pas d'entendre ce profond Dharma sublime. Il nous a privés
de goûter la saveur du nectar et le courant du bon Dharma s'est
tari. Notre majesté et notre puissance ont disparu. Alors,
les mauvaises directions augmentent, les hommes et les cieux disparaissent.
Ils tombent dans la rivière des vies et des morts, ils se
détournent du chemin menant à l'Extinction. Version
de la Nichiren Shoshu : Vénéré du
monde ! Nous, les quatre rois, tous nos féaux, ainsi que les
yaksha, voyant de telles choses allons abandonner ce pays, n'ayant
plus le cœur à le protéger. Nous ne serons pas
les seuls à rejeter ce roi. Immanquablement, l'infinité des
divinités bienfaisantes des multiples cieux, défendeurs
du territoire également, l'abandonneront et partiront. Quand
elles l'auront abandonné et se seront éloignées,
ce pays verra se produire diverses calamités et malheurs.
Le rang du roi sera perdu, l'intégralité des hommes
perdra son bon cœur. Il n'y aura que privation de liberté,
meurtres, et luttes dues à la colère. On se disputera
et se flattera mutuellement et l'injustice atteindra les innocents.
Les épidémies se répandront. Des comètes paraîtront encore et encore, deux soleils apparaîtront
l'un à côté de l'autre, des éclipses se
produiront à des fréquences anormales, des arcs-en-ciel
noirs et blancs, annonciateurs de mauvaise augure seront visibles,
les étoiles fileront. La terre tremblera, des voix se feront
entendre de l'intérieur des puits. Des pluies violentes et
de mauvais vents, indépendants des saisons se produiront.
Il y aura de constantes famines, les grains et les fruits n'arriveront
pas à maturité. Dans de nombreuses autres contrées,
des bandits en colère envahiront le pays. Alors, le peuple
recevra toutes sortes de souffrances et d'afflictions. Nulle place,
il ne sera en sécurité". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra du Grand rassemblement, il est dit : "Lorsque le Dharma
de l'Éveillé sera obscurci et disparaîtra, la barbe,
les cheveux et les ongles s'allongeront. Les lois seront perdues.
A ce moment, d'immenses voix se feront entendre dans le ciel, la
terre tremblera et tout se déplacera comme sur un cercle d'eau.
Les remparts des villes se briseront et s'écrouleront. Toutes
les maisons et leurs toits seront détruits. Les racines, les
branches, les feuilles, les fleurs et les fruits des arbres des bois
perdront leurs propriétés médicinales. Hormis
uniquement les cieux de l'existence pure, l'ensemble des régions
du monde des désirs sera privé des sept saveurs et
des trois pouvoirs essentiels, sans qu'il n'en reste rien. A ce moment,
tous les bons discours, guidant vers l'émancipation, disparaîtront.
Les fleurs et les fruits poussant sur terre seront moins nombreux
et ils perdront leur parfum. Les puits, les sources et les bassins
s'assécheront. Les terres deviendront saumâtres et sèches.
Elles s'ouvriront en se fendant, se déformant pour devenir
collines et crevasses. Les montagnes brûleront et le dragon
du ciel ne fera plus tomber la pluie. Les semis se flétriront
et mourront. Tout ce qui naît mourra, et l'herbe cessera de
pousser. Version
de la Nichiren Shoshu : Il
pleuvra de la terre jusqu'à ce que tout soit plongé dans
l'obscurité, le soleil et la lune ne produiront plus leur
lumière. Les quatre directions seront affectées par
la sécheresse et souvent, de sinistres présages se
manifesteront. Les dix mauvaises actions, en particulier la cupidité,
la colère et la sottise décupleront, les êtres
cesseront de considérer leurs parents, à l'instar des
cervidés. Le nombre des êtres, leur longévité,
leur force physique, leur influence et leur joie diminueront. Les
plaisirs humains et célestes s'éloigneront, tous tomberont
dans les mauvaises voies. De tels mauvais roi et mauvais moines aux
mauvaises actions, détruiront mon bon Dharma. Ils interdiront
la voie des cieux et des hommes. Les divinités bienfaisantes
des multiples cieux qui, normalement, prennent en pitié et
commisération les êtres, abandonneront toutes le pays
pour se diriger vers d'autre contrées". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra du Roi bienveillant, il est dit : "Dans le processus
de perturbation du pays, les esprits malfaisants se perturbent en
premier. Du fait de la perturbation des esprits malfaisants, le peuple
entier se perturbe. Des brigands envahissent et menacent le pays,
les gens du peuple se meurent. Les ministres comme les seigneurs,
les princes héritiers comme les princes de sang, ainsi que
les officiers gouvernementaux se querellent sur ce qu'il faut réaliser
ou pas. Des phénomènes anormaux se produisent dans
le ciel et sur la terre. Les vingt-huit constellations, la voie des étoiles,
le soleil et la lune apparaissent en des moments et des positions
inappropriées". Version
de la Nichiren Shoshu : Il
dit encore : "A présent, voyant clairement les trois
phases à l'aide de mes cinq racines, l'intégralité des
rois a obtenu de devenir souverains d'un empire parce que tous, dans
une vie passée, ont servi cinq cents Éveillés. Pour
cette raison, tous les saints et sages, viennent naître dans
ces pays, où ils produisent de grands bienfaits. Lorsque le
souverain a épuisé sa bonne fortune, tous les saints
l'abandonnent et le quittent. Au moment où tous les saints
quittent le pays, sept désastres se produisent immanquablement". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra du Maître des remèdes, il est dit : "Lorsque
des calamités et des désastres se produisent en relation
avec les Kshatriya ou les Abhisheka Raja, ces désastres sont
: le désastre des maladies contagieuses parmi le peuple, le
désastre de l'invasion par une nation étrangère
et le désastre de la révolte au sein d'un même
clan, le désastre de la mutation des étoiles et des
constellations et le désastre des éclipses solaires
et lunaires, le désastre des vents et des pluies hors saison
et le désastre des sécheresses prolongées". Version
de la Nichiren Shoshu : Le Sutra du Roi bienveillant expose : "Grand roi ! Les régions
où j'enseigne sont constituées de dix milliards de
monts Sumeru, dotés de dix milliards de soleils et de lunes.
Chaque Mont Sumeru possède quatre continents. Dans celui du
sud, le Jambudvipa, il y a seize grands pays, cinq cents pays moyens
et dix mille petits pays. Au sein de tous ces pays, sept désastres
sont à craindre. Parce que les souverains de tous ces pays
les considèrent comme des désastres. Version
de la Nichiren Shoshu : Lorsque
le soleil et la lune quitteront leur course et que les saisons s'intervertiront,
lorsqu'un soleil rouge ou noir apparaîtra, que deux, trois,
quatre ou cinq soleil apparaîtront, que le soleil s'éclipsant
il n'y aura plus de lumière ou que le soleil présentera
un, deux, trois, quatre ou cinq disques, ce sera le premier désastre. Version
de la Nichiren Shoshu : Lorsque
les vingt-huit constellations perdront leur course, lorsque l'étoile
de métal, les comètes, l'étoile à la
roue, l'étoile de l'ogre, l'étoile du feu, l'étoile
de l'eau, l'étoile du vent, l'épée d'Orion,
la louche du Sud, la louche du Nord, la garnison des cinq grandes étoiles,
et toutes les étoiles régissant les souverains, les étoiles
des trois ministres et les étoiles des cent fonctionnaires,
lorsque toutes ces étoiles se montreront de manière
non naturelle, ce sera le deuxième désastre. Version
de la Nichiren Shoshu : Lorsque
de grands brasiers calcineront le pays et que le peuple sera brûlé vif,
que ce soit par le feu des esprits malfaisants, le feu des dragons,
le feu du ciel, le feu des dieux des montagnes, le feu des hommes,
le feu des arbres ou le feu des brigands, lorsque ces phénomènes
inhabituels se produiront, ce sera le troisième désastre. Version
de la Nichiren Shoshu :Lorsque
des flots impétueux emporteront et noieront le peuple, que,
inversant l'ordre naturel, il pleuvra en hiver et neigera en été,
que tonnerre et foudre éclateront dans la saison d'hiver et
que la glace, le gel et la grêle s'abattront au cours du sixième
mois, qu'il pleuvra une pluie rouge, une pluie noire, une pluie bleue,
qu'il pleuvra des montagnes de terre et des montagnes de pierres,
qu'il pleuvra du sable, des cailloux et des pierres, que les rivières
et les fleuves couleront à contre courant, que les montagnes
flotteront et feront couler des rochers, lorsque de tels phénomènes
se produiront, ce sera le quatrième désastre. Version
de la Nichiren Shoshu : Lorsque
des vents terribles balaieront et tueront le peuple, détruisant
en un instant le pays, les montagnes, les fleuves et les forêts,
que des grands vents hors saison, vents noirs, vents rouges, vents
bleus, vents célestes, vents terrestres, vents de feu, vents
d'eau souffleront, lorsque de tels phénomènes se produiront,
ce sera le cinquième désastre. Version
de la Nichiren Shoshu :Lorsqu'une
chaleur exacerbée s'abattra sur le ciel, la terre et le pays,
au point que l'air semblera en feu et que les herbes dessécheront,
que les cinq céréales ne mûriront pas, que la
terre sera rougie et brûlée et que le peuple aura péri,
lorsque de tels phénomènes se produiront, ce sera le
sixième désastre. Version
de la Nichiren Shoshu :Lorsque
des brigands viendront des quatre directions et envahiront le pays,
que des brigands intérieurs et extérieurs apparaîtront,
que des bandits du feu, des bandits de l'eau, des bandits du vent
et des bandits démoniaques dévasteront le peuple, que
la sédition armée se produira, lorsque ces prodiges
auront lieu, ce sera le septième désastre". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra du Grand rassemblement, il est dit : "Si un
souverain, bien qu'il ait pratiqué le don, les préceptes
et la sagesse pendant une infinité de vies, voyant mon Dharma
sur le point de s'éteindre, l'abandonne et ne fait rien pour
le protéger, l'infinité de racines de bien qu'il aura
accumulées seront toutes perdues. Trois événements
malheureux se produiront alors dans le pays. Premièrement
l'augmentation du prix des céréales, deuxièmement
la guerre, troisièmement les épidémies. Lorsque
toutes les divinités bienfaisantes l'auront abandonné et
seront parties, le peuple ne se soumettra plus à ses édits
et le pays sera sans cesse envahi par les pays voisins. De violents
incendies incontrôlables se déclareront, nombreux seront
les mauvais vents et les mauvaises pluies, les inondations augmenteront.
La population sera emportée, à la merci des flots.
Alors, les parents proches et éloignés (du souverain)
s'allieront pour fomenter une insurrection. Ce souverain, avant peu,
sera atteint d'une grave maladie et, après que sa vie aura
atteint son terme, renaîtra dans le grand enfer. Son épouse,
les princes, les ministres d'état, les seigneurs de villes,
les chefs militaires, les protecteurs des régions et les fonctionnaires
du gouvernement connaîtront le même sort que le souverain". Version
de la Nichiren Shoshu : Ces
phrases de sutra sont parfaitement claires. Qui, parmi dix mille
personnes pourrait émettre le moindre doute ? Or, une bande
de non-voyants, des hommes égarés dans l'illusion croient
aveuglément en des prêches hérétiques,
incapables de discerner l'enseignement juste. Pour cette raison,
sous le ciel, en ce monde, les bouddhas, en leurs sutras, voient naître
le désir de partir, n'ayant plus le souci de protection. Alors,
les divinités bienfaisantes et les saints abandonnent le pays
et quittent leur lieu de résidence. A leur place, les esprits
maléfiques et les voies extérieures provoquent des
catastrophes, apportent les désastres. Version
de la Nichiren Shoshu : Empourpré,
le visiteur dit : "L'empereur Ming des Han postérieurs,
voyant en rêve un homme en or, obtint les enseignements des
chevaux blancs. Le prince Shotoku punit l'opposition de Moriya et
s'adonna à la construction de temples et de pagodes. Depuis
ce temps, du plus élevé aux plus humbles, tous vénèrent
les statues de Bouddha et respectent les sutras. Ainsi, au Mont Hiei,
dans la capitale du sud, aux temples Onjoji et Todaiji, dans tout
le pays entouré des quatre océans, dans les cinq régions
et sur les sept routes, les sutras de l'Éveillé sont nombreux
comme les étoiles et les temples s'étalent comme des
nuages. Les héritiers de Shushi contemplèrent la lune
sur la tête de l'aigle et ceux du courant de Kakuroku transmirent
le vent du Kukkutapada. Qui oserait dire, alors, que les enseignements
de l'Éveillé sont négligés ou que les traces
des Trois trésors sont abandonnées ? Si vous en avez
la preuve, faites-la moi entendre minutieusement". Version
de la Nichiren Shoshu : L'hôte, prenant des exemples dit : «Certes, les toits des
temples se touchent et les auvents des pavillons aux sutra se tiennent
côte à côte. Les moines sont comme les bambous et les
roseaux, leurs adeptes ressemblent au riz et au chanvre. Depuis les années
de jadis, ils ont été vénérés et leur
respect est renouvelé chaque jour. Or, les Maîtres du Dharma sont devenus flagorneurs et déviants. Ils jettent la perturbation
sur l'éthique humaine et le souverain et ses ministres, dénués
de compréhension, sont incapables de discerner l'hérésie
du juste. Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra du Roi bienveillant, il est dit : "Parmi les
moines, nombreux seront ceux à la recherche de la renommée
et du profit. Devant le Souverain, les princes et les princes héritiers,
ils prêcheront des causes et conditions destructrices du Dharma
de l'Éveillé, des causes et conditions destructrices de la
nation. Le Souverain, incapable de discernement, écoutera
et croira leurs paroles. Il promulguera alors des lois déraisonnables,
non fondées sur les préceptes du bouddhisme. Telles
seront les causes et conditions de la destruction du bouddhisme,
de la destruction de la nation". Version
de la Nichiren Shoshu :Dans
le Sutra de l'Extinction, il est dit : "Bodhisattva,
ne ressentez pas d'effroi vis-à-vis des éléphants
vicieux ! Concevez de la peur envers les mauvaises connaissances.
Tué par un éléphant vicieux, on ne se dirige
pas vers les trois mauvaises directions. A être tué à cause
des mauvais amis, on va immanquablement sur les trois mauvaises voies". Version
de la Nichiren Shoshu :Dans
le Sutra du Lotus, il est dit : "Dans l'âge mauvais,
les moines auront une sagesse pervertie, leur pensée sera
tordue. Ils penseront avoir obtenu ce qu'ils n'ont pas encore obtenu
et seront remplis d'orgueil. Il y aura aussi des ermites forestiers,
vêtus de haillons, dans des lieux déserts, qui s'estimeront
pratiquer la bonne voie et mépriseront les hommes. Dans leur
avidité d'offrandes lucratives, ils exposeront le Dharma aux
habits blancs, afin d'être respectés du monde, comme
des arhats dotés des six pouvoirs. (...) Version
de la Nichiren Shoshu :Constamment
au sein de la multitude, ils veulent nous détruire et, pour
cela, se tournent vers les rois et les ministres, les brahmanes et
les bourgeois, ainsi que la foule des autres moines et nous calomnient
et nous flétrissent, prétendant : "ces gens aux
vues erronées prêchent des discours des voies extérieures Version
de la Nichiren Shoshu :En
cet éon souillé, en cet âge mauvais, nombreux
seront les sujets de frayeur. De mauvais esprits pénétreront
leur corps. Eux, ils nous insulteront et nous aviliront. Les mauvais
moines de l'âge souillé ne sauront point que le Bouddha,
par le biais des moyens salvifiques, prêche le Dharma en fonction
des prédispositions. Ils médiront, fronceront les sourcils,
et l'on verra à maintes reprises des expulsions". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra de l'Extinction, il est dit : "Après
mon extinction, dans une myriade de centaines d'années, alors
que les saints des quatre voies seront eux aussi entrés en
extinction, après la disparition du Dharma correct, des moines
seront dans la Semblance du Dharma. Ils sembleront respecter les
commandements mais liront peu les sutras. Ils seront avides de boissons
et de nourritures cherchant à entretenir leur corps. Bien
que parés du surplis, ils seront comme le chasseur mirant
sa proie sans faire un mouvement. Ils seront comme le chat épiant
la souris. Ils réciteront sans cesse cette parole : « J'ai
obtenu l'état d'arhat. A l'extérieur, ils manifesteront
la sagesse et la bonté, mais intérieurement, ils seront
avides et jaloux. Ils seront comme ces brahmanes pratiquant le dharma
du silence. En réalité, ils manifesteront une image
de moine sans être des moines. Consumés par leurs idées
personnelles, ils bafoueront le bon Dharma". Version
de la Nichiren Shoshu : L'observation
du monde faite à la lumière de ces phrases montre leur
parfaite exactitude. En effet, sans admonester ces mauvais moines,
comment peut-on faire oeuvre de bien » ? Version
de la Nichiren Shoshu : Le
visiteur, de surcroît indigné dit : « Le monarque éclairé,
agissant en accord avec le ciel et la terre, étend son influence.
Le saint, capable de distinguer le bien du mal, règne sur
le monde. Les moines et leurs disciples en ce monde sont dignes de
la confiance de l'empire dans son ensemble. Un monarque éclairé ne
saurait confier sa foi à un mauvais moine. S'ils n'étaient
pas des saints, les sages ne les vénéreraient pas.
A présent, en raison du respect que leur témoignent
les sages et les saints, on peut comprendre le poids des dragons
et des éléphants. Pourquoi, dès lors, vomissez-vous
des propos irréfléchis et médisez-vous avec
tant de véhémence ? Qui qualifiez-vous donc de mauvais
moine ? Je veux entendre vos explications détaillées. Version
de la Nichiren Shoshu : L'hôte
dit : « Sous le règne de l'empereur Gotoba, il y eut
un homme appelé Honen, auteur des «Passages sur
la sélection » par lequel il détruisit les
saints enseignements prêchés par l'Éveillé tout
au long de sa vie et perturba largement les êtres dans les
dix directions. Dans ce « Recueil des passages sélectionnés, il écrivit : "Daochuo, maître en concentration établit
deux doctrines : la voie sainte et la terre pure, préconisant
le rejet de la voie sainte et la prise immédiate de refuge
dans la terre pure. Pour commencer, il détermine deux formes
d'enseignement de la voie sainte. Ensuite, la réflexion fondée
sur cet argument révèle que le Grand véhicule ésotérique
et le Grand véhicule véritable font tous deux partie
de la voie sainte. Dès lors, le cœur des huit écoles
: Formules incantatoires, Cœur du Bouddha, Tendai, Ornementation
fleurie, Trois traités, Nature des dharma, Traité des
terres et des Collections, est compris dans cette notion". Version
de la Nichiren Shoshu : Les
annotations du « Traité sur la renaissance »
du Maître du Dharma Tanluan indiquent : « Je constate avec
respect que le « Vibhasha des dix stations» du Bodhisattva
Nagarjuna stipule : "Deux voies existent quant à la recherche
du degré de non régression par les bodhisattvas. La première
est la voie des pratiques ardues. La seconde est la voie des pratiques
aisées". La voie des pratiques ardues correspond à
la doctrine de la voie sainte. La voie des pratiques aisées correspond
à la doctrine de la terre pure. Les étudiants de l'école
de la terre pure doivent absolument savoir ce point avant tout. Même
s'ils ont auparavant étudié la doctrine de la voie sainte
et ont l'intention d'entrer dans la doctrine de la terre pure, ils doivent
rejeter la voie sainte et prendre refuge dans la terre pure". Version de la Nichiren Shoshu : Il dit encore : "le Précepteur Shandao distingua la pratique correcte des pratiques grossières, exhortant à rejeter les pratiques grossières et à prendre refuge dans la pratique correcte. Premièrement, la pratique grossière de la lecture et de la récitation : la lecture et la récitation de tous les sutras du Grand et du Petit véhicule, exotériques et ésotériques, hormis le Sutra de la Contemplation et les autres sutras traitant de la renaissance sur la Terre pure, sont appelées pratiques grossières. Troisièmement, la pratique grossière de la vénération : la vénération et le respect de tous les bouddhas, bodhisattva et divinités terrestres et célestes, hormis Amida, représentent les pratiques grossières de la vénération. Je dis : en lisant ces phrases, il convient de rejeter, par tous les moyens, le grossier et se consacrer à la pratique exclusive. Qui pourrait abandonner la pratique exclusive permettant la renaissance à cent personnes sur cent et s'attacher opiniâtrement aux pratiques grossières ne le permettant pas à une sur mille ? Pratiquants, réfléchissez y bien" ! Fermez la fenêtre Version
de la Nichiren Shoshu : Il
dit encore : "Du Sutra de Grande sagesse, en six cents
fascicules, au Sutra de la Présence permanente des dharma,
l'inventaire des corbeilles de Zhenyuan recense six cent trente-sept
sutra ésotériques et exotériques du Grand véhicule,
répartis en deux mille huit cent quatre-vingt-trois fascicules.
Tous ces sutras du Grand véhicule sont englobés dans
une seule stance." Il dit encore "Il faut le savoir ! Avant
de se conformer aux autres, (l'Éveillé) ouvrit pour un temps
les portes de la concentration et de la dispersion. Toutefois, après
s'être conformé à lui-même, il referma
par contre les portes de la concentration et de la dispersion. Après
les avoir ouvertes, il les referma pour toujours, se consacrant uniquement à la
seule porte de l'invocation du Bouddha". Version
de la Nichiren Shoshu : Il
dit encore : "Une phrase du Sutra de la contemplation des vies
infinies indique que le pratiquant de l'invocation du Bouddha doit
posséder trois formes de cœur. Les commentaires dudit
sutra disent : Question : Si certains diffèrent en compréhension
et en pratique, sont hérétiques et grossiers, comment éviter
leurs vues extérieures, hérétiques et différentes
? Comparables à des bandes de brigands attirant en arrière
le voyageur, ayant déjà parcouru une ou deux étapes,
sont ces gens aux compréhensions et pratiques différentes,
et aux vues mauvaises. Moi j'affirme que dans cette phrase, toutes
les compréhensions et pratiques différentes, toutes
les études et les vues divergentes désignent les doctrines
de la voie sainte". Version
de la Nichiren Shoshu : Enfin,
la dernière phrase de conclusion dit : "Si vous désirez
vous éloigner rapidement des vies et des morts, vous devez
choisir parmi ces deux enseignements supérieurs et ignorer
la porte de la voie sainte et franchir celle de la terre pure. Si
vous désirez franchir la porte de la terre pure, vous devez
choisir entre la pratique correcte et la pratique grossière
et abandonner la pratique grossière et prendre refuge dans
la pratique correcte." Version
de la Nichiren Shoshu : L'examen
de ces passages montre que Honen, citant les commentaires erronés
de Tanluan, Daochuo et Shandao, établit ce qu'il appela voie
sainte et terre pure, pratique difficile et pratique aisée,
qualifiant de voie sainte, pratique difficile, pratique grossière,
le Lotus, les Formules incantatoires et, en général,
les six cent trente-sept sutra du Grand véhicule répartis
en deux mille huit cent quatre-vingt-trois rouleaux de l'ensemble
des enseignements de Shakyamuni, l'intégralité des
Éveillés, des bodhisattvas, ainsi que des cieux. Exhortant à les
abandonner, à les fermer, à les ignorer et à les
jeter, il perturba par ces quatre mots la multitude. De surcroît,
il qualifia de bandes de brigands les saints moines des trois pays
et les disciples du Bouddha dans les dix directions, incitant ainsi à les
insulter. Version
de la Nichiren Shoshu : De
près, il s'oppose à la promesse faite
dans les trois sutras de la terre pure : "Mais exclus sont
ceux qui ont commis les cinq crimes d'opposition et ont offensé le
bon Dharma". De loin, il ne comprend pas le commandement du
deuxième rouleau du Sutra du Lotus, coeur de tous les enseignements
donnés par l'Éveillé au cours des cinq périodes : "Si un homme n'ayant pas foi en ce sutra l'insulte, cet
homme tombera en enfer après que sa vie se soit achevée".
L'ère est l'ère finale. Les hommes ne sont plus des
saints. Tous passent par des chemins de traverse obscurs et oublient
la voie directe. Qu'il est triste qu'ils ne piquent pas leurs pupilles
voilées ! Qu'il est pénible qu'ils croient inlassablement
en des religions erronées ! Pour cette raison, du souverain
au peuple, tous pensent qu'il n'existe pas d'autres sutras que
les trois sutras de la terre pure, qu'il n'existe pas d'autre Bouddha
que la triade d'Amida. Version
de la Nichiren Shoshu : Jadis,
Dengyo, Gishin, Jikaku ou Chisho voyagèrent dix mille lieues,
au-delà de l'océan, pour ramener les saints enseignements.
Ou encore, ils parcoururent les monts et les rivières de notre
pays pour acquérir les statues de Bouddha qu'ils vénéraient.
Ils construisirent ensuite des mondes fleuris au sommet des hautes
montagnes pour les y enchâsser ou des palais de lotus au fond
des vallées profondes pour les y vénérer. Ainsi,
la lumière de Shakya et de Bhaishajya Guru, cote à cote, éclairait
de sa majesté le manifeste et l'avenir. Akasagarbha et Kshitigarbha,
de plus en plus influents, apportaient des bienfaits aux vivants
et aux morts. Aussi, le souverain faisait don de comtés et
de provinces afin que ces lueurs continuent d'éclairer. De
leur côté, les seigneurs apportaient leurs rizières
et leurs jardins en offrande. Version
de la Nichiren Shoshu : Or, à cause
des Passages sélectionnés de Honen, le souverain de
l'enseignement est désormais oublié et, seul, le Bouddha
de la terre de l'ouest est respecté. La transmission a été rejetée
et l'Ainsi-venant de l'est négligé. L'importance est
donnée uniquement aux trois sutras en quatre volumes et les sutras merveilleux des cinq périodes de l'enseignement du
Bouddha abandonnés. Pour cette raison, le peuple n'a plus
la volonté de pratiquer l'offrande hormis à un sanctuaire
dédié à Amida. Il oublie aussitôt de faire
des dons aux moines non pratiquants de l'Invocation du Bouddha. Pour
cette raison, les temples dédiés au Bouddha tombent
en ruine. Un mince filet de fumée s'échappe de leurs
tuiles semblables à des pins. Les logements des moines sont
vides et dilapidés, la rosée profondément incrustée
sur l'herbe de leur jardin. Version
de la Nichiren Shoshu : Pourtant, tous ont perdu
l'esprit de protection et de don, ont rejeté l'idée de reconstruire
ces temples. Pour ces raisons, les saints moines demeurant dans ces
temples sont partis pour ne plus revenir, les divinités protectrices
s'en sont allées également à tout jamais. Tout
cela est uniquement le fait des Passages sélectionnés
de Honen. Quelle tristesse qu'en seulement quelques décennies,
cent, mille, dix mille personnes aient pu être abusées
par le lien démoniaque et se soient perdues dans les nombreux
enseignements de l'Éveillé. Ces personnes préfèrent
l'hérésie et ont oublié la rectitude. Les divinités
bienfaisantes ne sont-elles pas en droit de se mettre en colère
? Les hommes ont jeté le parfait, préférant
le partiel. Comment échapper à la venue des esprits
maléfiques ? Plutôt que d'offrir dix mille prières,
il serait préférable d'interdire ce seul mal. Version
de la Nichiren Shoshu : De
plus en plus empourpré, le visiteur dit : « Depuis que Shakamon,
notre maître fondamental prêcha les trois sutras de la Terre
pure, le Maître du Dharma Tanluan abandonna les quatre traités,
prenant uniquement refuge dans la Terre pure. Le maître en méditation
Daochuo ignora les nombreuses pratiques de l'extinction pour propager
uniquement la pratique des quatre directions. Le Précepteur Shandao
balaya les pratiques grossières et établit une pratique
unique. Le Préfet monacal Eshin synthétisant l'essentiel
de tous les sutras fit de la pratique unique de l'Invocation du Bouddha
son école. Leur respect envers Amida s'exprima de telles manières.
éder à la renaissance. Version
de la Nichiren Shoshu : Honen
Shonin, en particulier, se rendit dans son jeune âge, au Mont Tendai. A dix-sept ans, il avait parcouru les soixante volumes et
approfondi les huit écoles dont il avait compris en détail
les significations. En outre, il lut à sept reprises le corpus
des sutras et des traités et épuisa lors de son étude
tous les commentaires et biographies sans en omettre un seul. Sa
sagesse était brillante comme le soleil et la lune, ses vertus
surpassaient celles des maîtres précédents. Version
de la Nichiren Shoshu : Malgré tout,
il doutait quant à la voie à prendre vers la délivrance et ne parvenait pas à comprendre la signification de l'extinction.
Pour ces raisons, il lisait tout, apprenait de chaque document, réfléchissait
profondément, considérait les choses avec recul. Finalement,
il jeta au loin les sutras et se consacra uniquement à l'invocation
du Bouddha. Il fit alors un rêve mystique dans lequel il propageait
parmi les intimes et les étrangers des quatre bords. Dès
lors, il fut appelé le corps transformé de Sthamaprapta,
ou vénéré comme la renaissance de Shandao. Les
nobles comme les roturiers des dix directions s'inclinaient devant
lui, il attirait les pas de tous les hommes et femmes de l'empire. Version
de la Nichiren Shoshu : Depuis,
les printemps et les automnes se sont succédés, les étoiles
et le givre se sont accumulés. A présent, vous négligez
les louables enseignements du vénéré Shakya
et, délibérément, critiquez les écrits
sur Amida. Pourquoi donc, imputez-vous à cet âge saint,
les récentes catastrophes, offensez-vous avec tant de violence
les maîtres précédents et, de plus, médisez-vous
du saint ? Vous soufflez sur le pelage pour chercher les défauts,
vous coupez la peau pour en faire couler le sang. Depuis le passé jusqu'à présent,
je n'ai jamais entendu de telles mauvaises paroles. Vous devriez
avoir peur et être plus discret. Ce crime karmique est lourd.
Comment échapper à la punition ? Je suis même
effrayé d'être assis en votre compagnie. Je souhaite à présent
reprendre ma canne et rentrer chez moi. Version
de la Nichiren Shoshu : L'hôte,
souriant, l'interrompt et dit : « on s'habitue au salé grâce
aux feuilles de la Renouée ; dans les latrines, on oublie
la puanteur. Vous avez entendu mes bonnes paroles et les avez prises
pour de mauvaises. Vous qualifiez de saint un offenseur et doutez
du bon maître, l'estimant mauvais moine. Votre confusion est
véritablement profonde, votre faute n'est nullement légère.
Si vous souhaitez entendre la genèse des choses, je vais l'exposer
maintenant avec minutie. Version
de la Nichiren Shoshu : Au
sein du prêche du vénéré Shakya, on distingue
cinq périodes d'enseignements, dont la chronologie ainsi que
la distinction entre le provisoire et le véritable, ont déjà été établies.
Or, Tanluan, Daochuo et Shandao suivirent le provisoire, oubliant
le véritable. Ils s'appuyèrent sur les enseignements
préalables, rejetant les enseignements ultérieurs.
Ils n'avaient pas encore sondé la profondeur des enseignements
de l'Éveillé. Version
de la Nichiren Shoshu : Honen,
en particulier, pourtant dans leur courant, en ignorait l'origine.
Pour quelle raison ? Apposant les quatre mots : rejeter, fermer,
sceller et abandonner sur les deux mille huit cent quatre-vingt-trois
rouleaux des six cent trente-sept sutra du Grand véhicule,
ainsi que sur tous les bouddhas et bodhisattva et les divinités
du monde et des cieux, il corrompit le coeur de tous les êtres.
Il développa uniquement des paroles déviantes personnelles,
sans examiner les explications contenues au sein des sutras du Bouddha.
Il a alors atteint le comble du mensonge, et commis le crime de médisance.
Aucune parole ne saurait le décrire, aucune critique n'est
suffisante pour le blâmer. Version
de la Nichiren Shoshu : Les
hommes croient tous en ce mensonge et respectent les Passages sélectionnés.
Pour cette raison, adorant les trois sutras de la Terre pure, ils
abandonnent les autres sutras ; vénérant le seul Bouddha
de l'extrême félicité, ils oublient tous les
autres bouddhas. Honen est véritablement l'ennemi juré de
tous les bouddhas et de tous les sutras. Adversaire des saints moines
et des hommes ordinaires, son enseignement hérétique
s'est propagé jusqu'aux confins du pays et s'est répandu
partout dans les dix directions. Version
de la Nichiren Shoshu : Vous
avez été vivement choqué de ma critique d'une époque
révolue faisant référence aux catastrophes de
ces récentes années. Mais, par évocation d'exemples
du passé, je vais dissiper votre illusion. Version
de la Nichiren Shoshu : L'Arrêt
et examen, citant les Chroniques historiques, indique
: "A la fin de la dynastie des Zhou, des hommes échevelés
et nus, ne se conformant pas aux rituels...". Citant la Tradition de
Zuo pour commenter cette phrase, le deuxième fascicule de
l'Auxiliaire à la transmission précise : "Lorsque
le roi Ping transféra sa capitale à l'est, il vit,
près de la rivière Yi, des hommes, les cheveux défaits,
procédant à des sacrifices. Un sage dit alors (la dynastie)
ne durera pas cent ans. Parce que les rites sont déjà morts".
On peut comprendre à partir de là que les signes se
manifestent d'abord et qu'ensuite, seulement, se produisent les catastrophes. Version
de la Nichiren Shoshu : "Yuanjie,
homme doté d'immenses qualités, négligeait toutefois
ses cheveux et laissait sa ceinture non attachée. Par la suite,
les fils de la noblesse l'imitèrent et ceux qui étaient
vulgaires et d'un aspect disgracieux, passaient pour naturels, alors
que ceux qui gardaient une attitude réservée étaient
appelés paysans. C'était le signe de la fin du clan
Sima". Version
de la Nichiren Shoshu :
Par ailleurs, le Grand-maître Jikaku, dans son Journal des pèlerinages
en Chine, écrivait : "En la première année
de l'ère Huichang, l'empereur Wuzong, de la dynastie des Tang,
ordonna au Maître du Dharma Gengseung, du temple Zhangjingsi, de
transmettre l'enseignement du Bouddha Amida dans tous les temples. Ce
qu'il fit sans relâche, passant trois jours dans chaque temple.
En la deuxième année de la même ère, l'armée
Ouighour franchit la frontière des Tang. En la troisième
année de la même ère, l'ambassadeur de la région
située au nord du fleuve (jaune), fomenta subitement une révolte.
Ensuite, le pays de Dafan refusa de se soumettre aux ordres et, de nouveau,
les Ouighours se livrèrent à une invasion. Les conflits
militaires et les révoltes étaient semblables à ceux
de l'époque de Xiang et de la dynastie des Qin. Les villes et les
villages furent détruits par divers incendies et autres catastrophes.
Pire encore, Wuzong ordonna l'éradication du bouddhisme et la destruction
de nombreux temples et pagodes. Il ne parvint cependant pas à calmer
les révoltes et, finalement, mourut peu après dans l'agonie".
(idée principale) Version
de la Nichiren Shoshu : Forts
de ces éléments, nous devons considérer le fait
que Honen vivait à l'époque de l'empereur Gotoba, aux
environs des années de l'ère Kennin. Nous savons ce
qui s'est passé pour cet empereur : le grand pays des Tang
a laissé des exemples qui se manifestent dans notre pays.
Ne doutez pas ! Ne soyez pas suspicieux ! Ce que vous devez faire
est rejeter le mal et prendre refuge dans le bien, condamner la source
et couper les racines. Version
de la Nichiren Shoshu : Le
visiteur, quelque peu radouci dit : «Bien que n'ayant pas sondé profondément
le sujet, j'en comprends la teneur. Pourtant, de la ville fleurie
au campement des saules, les portes de Shakya sont dotées
de gonds et de loquets, des poutres faîtières étayent
les maisons bouddhistes. Or, nul n'a proféré jusqu'ici
de telles accusations, rien n'est parvenu à l'empereur. Et,
vous, homme d'humble extraction, vomissez sans vergogne ces paroles
indésirables. Leur signification n'est pas complète,
votre théorie est dénuée de raison. Version
de la Nichiren Shoshu : L'hôte
dit : «Je suis peu de choses. Pourtant j'ai l'honneur d'étudier
le Grand véhicule. Une calliphoridae accrochée à la
queue d'un pur-sang parcourt dix mille lieues. Le lierre vert, suspendu
au sommet du pin, s'étend sur mille aunes. Né en tant
que disciple, fils de l'Éveillé, je sers le roi des sutras.
Comment, constatant le déclin du Dharma, ne pas être
empli de tristesse en mon coeur ? De plus, le Sutra de l'Extinction
dit : "Si un bon moine, voyant des hommes détruire le
Dharma, les laisse faire sans les réprimander, ni les expulser,
ni les dénoncer et les condamner, il faut le savoir, cet homme
est un ennemi infiltré au sein du Dharma de l'Éveillé.
Si, par contre, il les réprimande, les expulse et les dénonce
et les condamne, il est alors mon disciple, un véritable auditeur".
Moi, bien que n'étant pas un bon moine, afin d'éviter
le reproche d'"ennemi au sein du Dharma", j'ai simplement
cité grossièrement l'axe principal. Version de la Nichiren Shoshu : De plus, au cours de l'ère Gennin, deux temples, le Enryakuji et le Kofukuji adressèrent à plusieurs reprises des pétitions à l'empereur. Des décrets et des messages impériaux furent alors émis, ordonnant la confiscation des plaquettes en bois ayant servi à l'impression du Recueil des passages sélectionnés de Honen et leur archivage dans le grand auditorium. Elles furent ensuite détruites par le feu à titre de gratitude envers la bienfaisance des Éveillés des trois phases. Quant à la tombe de Honen, les intouchables des temples Kanjin-in reçurent l'ordre de la détruire. Ses disciples, Ryukan, Shoko, Jokaku, Sassho et d'autres furent condamnés à l'exil lointain, sans jamais être amnistiés de leur disgrâce. Soutenez-vous encore qu'aucune accusation n'ait été proférée» ? Fermez la fenêtre VVersion
de la Nichiren Shoshu : Apaisé,
le visiteur dit : « il est difficile pour un seul homme de
débattre de qui rabaisse les sutras et critique les moines.
Toutefois, il est vrai qu'il a apposé les quatre mots : rejeter,
fermer, sceller et abandonner sur les deux mille huit cent quatre-vingt-trois
rouleaux des six cent trente-huit sutra du Grand véhicule,
ainsi que sur tous les bouddhas et bodhisattva et les divinités
du monde et des cieux. Ces paroles sont, à l'évidence,
les siennes. Ces phrases sont on ne peut plus claires. Mais vous
insistez sur ce défaut dans le jade et le critiquez sévèrement.
Furent-elles des paroles motivées par l'illusion, ou étaient-ce
des propos fondés sur l'Éveil ? Je ne peux discerner
le sage du sot. Il m'est difficile de déterminer le bien du
mal. Version
de la Nichiren Shoshu : Pourtant,
vous affirmez avec véhémence que les calamités
et catastrophes sont dues à la Sélection de passages
et élaborez des théories pour corroborer vos dires.
Il est certain que la paix sous le ciel et la quiétude dans
le pays représentent le vœu du souverain et des ministres,
le souhait du peuple. Le pays prospère grâce au Dharma
et le Dharma est sublimé par les hommes. Si le pays est détruit
et les hommes anéantis, qui vénérera l'Éveillé,
qui aura foi dans le Dharma ? Aussi, faut-il en premier lieu prier
pour la nation et établir le bon Dharma du Bouddha. S'il existe
une méthode pour éradiquer les calamités et
arrêter les catastrophes, je souhaite l'entendre. Version
de la Nichiren Shoshu : L'hôte
dit : Je ne suis qu'un sot obstiné et n'ai nullement l'intention
de me faire passer pour un sage. Je peux simplement citer des phrases
des sutras. Concernant les moyens de traiter (les catastrophes),
il existe en fait de nombreux passages au sein des livres intérieurs
et des livres extérieurs. Il serait difficile de les citer
en détail. Toutefois, ayant emprunté la voie du Bouddha,
j'ai réfléchi à maintes reprises à ce
sujet. Il me semble donc qu'interdire les hommes de l'offense au
Dharma et respecter le moine arpentant la voie juste permet d'établir
la sérénité de la nation et la paix sous le
ciel. Version
de la Nichiren Shoshu : En
effet, le Sutra de l'Extinction enseigne : "l'Éveillé dit
: «Hormis une catégorie d'hommes, vous pouvez faire
l'offrande à tous les autres et vous serez alors dignes d'éloges.
Cunda demanda : «Qui désignez-vous par "une catégorie
d'hommes" ?» «Ce sont ceux qui, au sein de ce sutra
sont dits transgresser les préceptes». Cunda dit alors
: «Je ne comprends toujours pas. Je souhaite uniquement que
vous daigniez me l'expliquer. Alors, l'Éveillé, s'adressant à Cunda
dit : « Ceux qui ne respectent pas les préceptes sont
les icchantika. Le don fait à toute autre personne sera digne
d'éloges, car vous recevrez de grandes rétributions.
Cunda demanda encore avec respect : « Que signifie icchantika
? » l'Éveillé répondit : « Cunda ! Suppose
des moines ou des nones, ainsi que des upasaka ou des upasika qui,
proférant des paroles inconsidérées et mauvaises,
insultent le Dharma, sans jamais regretter d'avoir commis une telle
lourde faute, ni concevoir du repentir en leur cœur. De telles
personnes sont dites suivre la voie des icchantika. Version
de la Nichiren Shoshu : Il
y a aussi ceux qui commettent les quatre fautes graves ou perpètrent
les cinq crimes de rébellion qui, tout en sachant commettre
des actes graves, n'en conçoivent pas la moindre peur ni le
moindre regret, ou, même s'ils en avaient, ne le manifesteraient
pas. Ils n'ont aucun désir d'établir et de protéger à travers
les âges le bon Dharma. Au contraire, ils en parlent avec dédain
et mépris, par le biais de paroles pleines d'erreurs. Ces
personnes aussi sont dites suivre la voie des icchantika. Ainsi,
hormis les icchantika, tu peux faire le don à toutes les personnes
et tu seras digne d'éloge»". Version
de la Nichiren Shoshu : Il
dit encore : "Me remémorant mon passé, je me souviens
avoir été le roi d'un grand pays au sein du Jambudvipa.
Je m'appelais alors Rsidatta. J'aimais et respectais les sutras du
Mahayana. Mon cœur était pur et bon, il ne possédait
aucune trace de vulgarité, de mal, de jalousie ni de ladrerie.
Hommes de bien, à cette époque, je chérissais
le Mahayana. J'entendis un brahmane insulter cet enseignement. Après
avoir entendu cela, je lui ôtai la vie sur le champ. Hommes
de bien, grâce à cette causalité, je ne tombai
jamais en enfer". Le
sutra énonce encore : "L'Ainsi-venant, par le passé, était
un roi. Alors qu'il pratiquait la voie des bodhisattvas, il ôta
la vie au brahmane de ce lieu". Version
de la Nichiren Shoshu : Il
dit encore : "Il existe trois sortes de meurtres : bénin,
intermédiaire et grave. Le meurtre bénin se rapporte
aux fourmis et à tous les animaux, sauf s'ils sont la manifestation
de bodhisattva. La causalité des meurtres bénins est
la chute en enfer, parmi les animaux ou les esprits affamés,
où l'on endure des souffrances bénignes. Pour quelle
raison ? Ces animaux possèdent en petite quantité les
racines de bien. Pour cette raison, celui qui les tue reçoit
précisément la rétribution de son crime. Version
de la Nichiren Shoshu : Le
meurtre intermédiaire est nommé ainsi lorsqu'il se
rapporte aux hommes ordinaires jusqu'à ceux qui ne reviennent
pas. Cette cause karmique provoque la chute en enfer, chez les
animaux et les esprits affamés où l'on endure les
souffrances intermédiaires. Le meurtre grave est celui des
parents, des arhats, des bouddhas pour soi et des bodhisattvas définitivement
assurés. Il provoque la chute dans le grand enfer avici.
Hommes de bien, si quelqu'un tue un icchantika, il n'entre pas
dans l'une
de ces trois catégories de meurtres. Hommes de bien, les
brahmanes sont tous des icchantika". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra du Roi bienveillant, il est dit : "l'Éveillé,
s'adressant au roi Prasenajit, lui dit : «Pour cette raison,
j'effectue la transmission aux divers souverains, je ne la fais pas
envers les moines ni les nones. Pour quelle raison ? Parce qu'ils
ne possèdent pas l'influence ni le pouvoir de ces monarques»". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra de l'Extinction, il est dit : "Je fais la transmission
du bon Dharma sans supérieur aux rois, aux ministres d'état,
aux Premiers ministres, ainsi qu'aux quatre catégories d'êtres.
S'il est des individus détruisant le bon Dharma, les ministres
d'état et les quatre catégories d'êtres doivent
les punir et les corriger". Version
de la Nichiren Shoshu : Il
dit encore : "l'Éveillé dit : «Kasyapa, c'est parce
que je possède la causalité d'avoir protégé le
bon Dharma, que j'ai réalisé le corps adamantin. Hommes
de bien, ceux qui désirent protéger le bon Dharma sans
recevoir les cinq préceptes ni pratiquer la dignité,
doivent porter le couteau et le sabre, l'arc et les flèches,
les pointes et les lances»". Version
de la Nichiren Shoshu : Il
dit encore : "S'il en est qui souhaitent recevoir et observer
les cinq préceptes, ils ne peuvent pas obtenir d'être
appelés (pratiquants du) Grand véhicule. Même
s'ils ne reçoivent pas les cinq préceptes mais protègent
le bon Dharma, ils peuvent être appelés (pratiquants
du) Grand véhicule. Ceux qui protègent le bon Dharma
doivent porter le couteau, le sabre, des armes et des bâtons.
Même s'ils portent des sabres et des bâtons, je les appellerai
hommes observant les préceptes"». Version
de la Nichiren Shoshu :
Il dit encore : "Hommes de bien, par le passé, ici, à
Kusinagara, un Éveillé apparut au monde. Il s'appelait l'Ainsi-venant
Joie Croissante. Après son extinction, le bon Dharma demeura un
nombre incalculable de centaines de millions d'années. Alors qu'il
restait quarante ans avant que le bon Dharma ne parvienne à son
terme, il y avait un moine, respectueux des préceptes, dont le
nom était Vertus d'Éveil. A cette époque, il y avait de
nombreux moines ayant abjuré les préceptes. Lorsqu'ils entendirent
le prêche (de Vertus d'Éveil ), ils conçurent alors de la
haine. Armés de sabres et de bâtons, ils attaquèrent
ce Maître du Dharma. Version
de la Nichiren Shoshu : Le
roi d'alors s'appelait Doté de vertus. Ayant appris ce qui
se passait, il se rendit immédiatement là où se
trouvait le prêtre, afin de protéger le Dharma. Il se
battit de toutes ses forces contre les moines haineux. En cette occasion,
le prédicateur fut sauvé du danger. Pendant ce temps,
le roi subit des blessures à coups de sabres, de bâtons,
de flèches et de lances. Pas un endroit de son corps, aussi
petit qu'une graine de moutarde soit-il, ne restait intact. Version
de la Nichiren Shoshu : Alors,
Vertus d'Éveil se rendit auprès du roi et le loua. «C'est
bien, c'est bien ! Roi, vous êtes véritablement un protecteur
du bon Dharma. Dans la vie prochaine, votre corps deviendra le réceptacle
infini du Dharma. Après avoir entendu cet enseignement,
le roi ressentit une grande joie. Sa vie parvenue à son terme,
il naquit dans le pays du Bouddha Akshobhya, qui plus est, en tant
que principal disciple de cet Éveillé. Les généraux
de ce roi, son peuple, ses alliés, qui s'étaient battus à ses
côtés, tous ressentirent alors de la joie et ne régressèrent
jamais dans leur aspiration à l'Éveil. Après
leur mort, tous naquirent dans le pays du Bouddha Aksobhya. Version
de la Nichiren Shoshu : Plus
tard, le moine Vertus d'Éveil mourut à son tour et
put renaître dans le pays du Bouddha Akshobhya. En outre, il
devint son deuxième disciple parmi les auditeurs. Lorsque
le bon Dharma est sur le point de péricliter, il convient
de le recevoir, de le garder et de le protéger de cette manière. Version
de la Nichiren Shoshu :
Kasyapa, le roi à ce moment, c'était moi. Le moine prêchant
le Dharma était l'Éveillé Kasyapa. Kasyapa, ceux qui protègent
le bon Dharma reçoivent ainsi d'innombrables rétributions.
Grâce à cette causalité, j'ai obtenu aujourd'hui divers
aspects dont je peux librement me parer et réaliser le Corps du Dharma* indestructible". Version
de la Nichiren Shoshu : l'Éveillé s'adressa
ainsi au bodhisattva Kasyapa : « C'est pourquoi, les pratiquants
laïcs souhaitant protéger le Dharma, doivent porter des
sabres et des bâtons afin d'en assurer la sécurité.
Hommes de bien, après mon extinction, le pays tombera dans
la négligence et le désordre d'un monde souillé et
perverti. Alors, les hommes se pilleront mutuellement et le peuple
sera en proie à la famine. Version
de la Nichiren Shoshu : A
ce moment, afin d'échapper à la famine, nombre d'entre
eux éveilleront leur cœur à l'Éveil et
quitteront la demeure. On les appellera les "crânes rasés".
Les crânes rasés, voyant des hommes protéger
et garder le bon Dharma, les chasseront ou les blesseront, parfois
même les tueront. Pour cette raison, j'autorise (les moines)
observant les préceptes à recourir au soutien des bâtons
et sabres (des laïcs), aux vêtements blancs et à accepter
leur compagnie. Même s'ils sont armés de sabres et de
bâtons, je dis néanmoins qu'ils respectent les préceptes.
Même s'ils sont armés de sabres et de bâtons,
ils ne doivent cependant pas ôter la vie". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra du Lotus, il est dit : "Lorsque des hommes
dénués de foi médisent de ce sutra, ils coupent
instantanément les graines de bodhéité dans
l'ensemble des mondes. A la fin de leur vie, ils entreront dans l'enfer
avici ". Version
de la Nichiren Shoshu : Ces
passages de sutra sont parfaitement clairs. Que pourrais-je y ajouter ? Si l'on se réfère au Sutra du Lotus, offenser les sutras
du Grand véhicule est plus grave encore que d'avoir commis
les cinq rébellions à l'infini. C'est la raison pour
laquelle cette faute entraîne la chute dans l'enfer avici duquel
on ne peut s'extraire pendant une éternité. Si l'on
se réfère au Sutra de l'Extinction, même si l'offrande
aux auteurs des cinq rébellions est autorisée, l'offrande
aux offenseurs du Dharma est interdite. Celui qui tue une fourmi
tombe inéluctablement dans les trois mauvaises voies. Celui
qui interdit l'offense au Dharma accède au degré de
non régression. Ainsi, Vertus d'Éveil devint le Bouddha
Kasyapa et Doté de vertus devint Shakyamuni. Version
de la Nichiren Shoshu : Les
enseignements des sutras du Lotus et du Nirvana représentent
l'essence des cinq périodes de prêche de l'Éveillé.
Leurs prescriptions sont très sévères. Qui ne
s'y conformerait pas ? Les offenseurs du Dharma ont toutefois oublié la
voie correcte. En outre, l'aveuglement dû à leur stupidité s'est
accru en raison de leur attachement à la Sélection
de Honen. Se souvenant de son apparence, certains sculptent ou peignent
son image. Ou encore, portant foi à ses thèses fallacieuses,
d'autres gravent son verbiage tordu et méchant sur des blocs
en bois afin de le propager à l'intérieur du pays et à l'extérieur
des villes. On vénère son école et fait des
offrandes à ses disciples. Version
de la Nichiren Shoshu : On
en est arrivé au point de voir couper les doigts des mains
de Shakyamuni et de les remplacer par les mudra d'Amida, de voir
les temples dédiés à l'Ainsi-venant de l'est
devenir la demeure du roi des oies, souverain de l'enseignement de
la Terre de l'ouest. Le Sutra conforme au Dharma, retranscrit plus
de quatre cents fois, a été abandonné au profit
des trois sutras de la Terre pure. On a interrompu les cours commémorant
le Grand-maître du Tendai pour ceux dédiés à Shandao.
Il serait difficile d'être exhaustif dans les exemples de ce
genre. N'est-ce pas, là, la destruction du Bouddha ? N'est-ce
pas, là, la destruction du Dharma ? N'est-ce pas là,
la destruction des moines ? Ces hérésies sont uniquement
dues à la Sélection. Version
de la Nichiren Shoshu : Quelle
tristesse de se détourner des propos prescripteurs véridiques
et lucides de l'Ainsi-venant. Quelle pitié d'obéir
aux paroles vulgaires de moines stupides jetant la perturbation.
Si vous souhaitez que la tranquillité et le calme s'installent
rapidement sur cette terre, il faut alors interdire l'offense au
Dharma dans tout le pays. Version de la Nichiren Shoshu : Le visiteur dit : Si l'on souhaite interdire les offenseurs du Dharma, si l'on veut éradiquer ceux qui transgressent les interdits de l'Éveillé, faut-il, comme le préconise le Sutra, les mettre à mort ? S'il en est ainsi, nous serons à notre tour des assassins. Ne devrons-nous pas alors, en subir nous-mêmes les conséquences ? Fermez la fenêtre Version
de la Nichiren Shoshu : En
effet, dans le Sutra du Grand rassemblement, il est dit
: « Si un homme se rase la tête et revêt le surplis,
les hommes et les cieux devront lui faire des offrandes, qu'il respecte
les préceptes ou même, qu'il les transgresse. En effet,
par cet acte, c'est à moi qu'ils font l'offrande. Car cet
homme est mon fils. Si, par contre, ils le frappent, ils frappent
alors mon fils. S'ils le tancent et l'humilient, c'est moi qu'ils
injurient et humilient. Version de la Nichiren Shoshu : Sans réfléchir davantage, nous devons savoir, sans discourir sur le fait qu'il soit bon ou mauvais, sans distinguer du bien ou du mal, lorsqu'un homme est devenu moine, il est apte à recevoir des offrandes. Comment pourrions-nous dès lors le frapper sans blesser son père ? Les brahmanes aux bâtons de bambous qui tuèrent le vénérable Maudgalyayana sombrèrent pendant une éternité au fond de l'enfer aux souffrances sans intermittence. Devadatta, qui tua la nonne Utpalavarna, fut longtemps prisonnier des flammes de l'enfer avici. Ces preuves des temps anciens sont claires, les descendants doivent les craindre. En réprimandant ainsi les offenseurs du Dharma, vous enfreignez l'interdit. Il est difficile de vous croire. Comment vous justifiez-vous ? Fermez la fenêtre Version de la Nichiren Shoshu : L'hôte dit : « Il est clair que vous avez lu ces sutras. Pourtant, vous parlez encore de la sorte. Sont-ils hors de portée de votre esprit, ou ne parvenez-vous pas à en comprendre le raisonnement ? Mon intention n'est nullement de blâmer les enfants de l'Éveillé. J'ai uniquement la haine de l'offense au Dharma. Selon les enseignements bouddhistes antérieurs à Shakyamuni, ce crime était puni de mort. Toutefois, les sutras enseignés après l'apparition du bienveillant demandent d'interrompre les dons. Ainsi, si l'ensemble des quatre sortes d'êtres des quatre océans et des infinités de pays cessent de faire des dons à ce mal et prennent tous refuge dans le bien, quels désastres pourraient se produire ? Quelles calamités pourraient se manifester ? Fermez la fenêtre Version
de la Nichiren Shoshu : A
ce moment, le visiteur recula sur son siège et, ajustant son
col, dit : «Les enseignements de l'Éveillé sont variés
et leur signification difficile à percer. J'avais de nombreux
doutes et ne savais faire la distinction entre le vrai et le faux.
Or, les Passages sélectionnés du sage Honen existent.
Ce livre préconise d'abandonner, de fermer, d'ignorer et de
jeter l'ensemble des bouddhas, des sutras, des bodhisattvas et des
divinités. Ses phrases sont très claires. Mais à cause
de lui, les saints ont quitté le pays et les divinités
bénéfiques abandonné leur demeure. Alors, la
famine règne sous le ciel et les épidémies se
répandent dans le monde. Vous avez largement cité les sutras et distingué clairement le vrai du faux. Aussi, mon
attachement aveugle s'est corrigé, mes oreilles et mes yeux
ont été éclairés. Version
de la Nichiren Shoshu : Après
tout, la paix sur la Terre et la quiétude sous le ciel sont
ce que l'on aime, du Souverain à la multitude du peuple, ce
que l'on désire. Si, au plus vite, on interrompt les dons
aux icchantika et fait l'offrande aux moines et aux nonnes, si l'on
parvient à endiguer les vagues blanches troublant l'océan
de l'Éveil et couper les verts bosquets recouvrant la montagne du
Dharma, le monde deviendra le monde de Xinong, le pays deviendra
le pays de Tangyu. Alors, nous pourrons prendre en considération
le superficiel et le profond de l'eau du Dharma et vénérer
le faîte et les poutres de la maison du Bouddha. Version
de la Nichiren Shoshu : L'hôte,
avec joie, dit : «La colombe se transforme en faucon et le
moineau en palourde. Que cela est réjouissant ! A voisiner
l'ami de cette demeure parfumée, votre nature est devenue
celle d'un champ de lin. Si vous désirez réellement
vous préoccuper de ces difficultés et croire entièrement
ces paroles, le vent sera doux, les vagues seront calmes et les récoltes
abondantes en peu de temps. Version
de la Nichiren Shoshu : Mais
le cœur des hommes change avec le temps. La nature des choses
s'altère selon leur environnement, comme la lune sur l'eau
au gré des vagues s'agite, ou les soldats de l'avant-garde
sous le sabre s'inclinent. Bien qu'à présent vous affirmez
croire, il est certain que, par la suite, vous oublierez pour longtemps. Version
de la Nichiren Shoshu : Si,
en premier lieu, vous désirez apporter la sérénité au
pays et prier pour le présent et l'avenir, il faut, en toute
hâte, examiner la situation et prendre rapidement des mesures. Version
de la Nichiren Shoshu : Pour
quelle raison ? Parmi les sept désastres énumérés
dans le sutra du Maître des remèdes, cinq d'entre eux
se sont déjà produits et deux restent à venir
; ce sont le désastre de l'invasion par un autre pays et le
désastre de la révolte au sein de son propre monde.
Parmi les trois catastrophes du sutra du Grand rassemblement, deux
sont rapidement survenues et une n'est pas encore apparue. Il s'agit
de la catastrophe due à la guerre. Version
de la Nichiren Shoshu : Bien
que les désastres et calamités décrits dans
le sutra de la Radiance d'or se soient l'un après
l'autre produits, point encore ne s'est accomplie la catastrophe
de l'invasion du pays par des barbares étrangers, point encore
n'est advenu ce désastre. Parmi les sept désastres
cités dans le sutra du Roi bienveillant, six abondent et un
ne s'est pas encore produit. Il s'agit de l'invasion du pays par
des brigands venus des quatre directions. Version
de la Nichiren Shoshu : Non
seulement cela, "lorsque le pays se trouble, ce sont d'abord
les esprits démoniaques qui montrent des signes de désordre.
Or, parce que les esprits démoniaques sont troublés,
les hommes le sont aussi". Version de la Nichiren Shoshu : En examinant la nature des choses à la lumière de ce passage, cent démons ont été très tôt perturbés et de nombreux hommes ont alors péri. Les désastres passés sont évidents. Comment pourrait-on douter des désastres à venir ? Si les catastrophes restantes se produisent à cause des méfaits de mauvais enseignements, que faudra-t-il faire à ce moment-là ? Fermez la fenêtre Version de la Nichiren Shoshu : Les empereurs et les rois, fondés sur la nation, règnent sous les cieux. Leurs vassaux possèdent les rizières et les jardins et subviennent aux besoins du monde. Mais, si des brigands venus d'autres horizons envahissent ce pays, si des révoltes intérieures se produisent et que les terres sont pillées, comment ne pas être pris de terreur et d'agitation ? Si l'on perd son pays et que sa maison est détruite, dans quel monde pourra-t-on s'enfuir ? Si vous pensez à votre propre sécurité, ne devez-vous pas d'abord prier pour la tranquillité et l'ordre dans les quatre directions du pays ? Fermez la fenêtre Version
de la Nichiren Shoshu : En
particulier, tant qu'ils font partie du monde des hommes, tous craignent
la vie future. C'est pourquoi croient-ils en des enseignements hérétiques,
ou respectent les offenseurs du Dharma. Je suis désolé qu'ils
ne puissent distinguer le bien du mal et, en même temps, je
suis triste qu'ils aient pris refuge dans l'enseignement du Bouddha.
Pourquoi, avec une force de la foi identique, respectent-ils aveuglément
des paroles hérétiques ? VVersion
de la Nichiren Shoshu : S'ils
ne reviennent pas de leurs attachements et continuent à avoir
un esprit pernicieux, ils se retireront rapidement du monde conditionné pour
immanquablement tomber dans les geôles sans intermittence. Version
de la Nichiren Shoshu : Pourquoi
cela ? Dans le sutra du Grand rassemblement, il est dit
: "Si un roi, même ayant, pendant d'innombrables mondes,
pratiqué l'offrande, les préceptes et la sagesse, voit
mon Dharma sur le point d'être détruit, l'abandonne
et ne fait rien pour le protéger, toutes les innombrables
racines de bien qu'il a accumulées seront effacées
et perdues. Puis, sans tarder, ce roi contractera une grave maladie
et, après la fin de sa vie, renaîtra dans le grand enfer.
Comme pour lui, il en sera de même pour son épouse,
les princes, les ministres, les préfets, le maître principal,
les chefs de villages, les généraux et les magistrats". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le sutra du Roi bienveillant, il est dit : "Si un homme
détruit l'enseignement du Bouddha, il ne rencontrera de piété filiale
chez ses enfants, ni d'harmonie parmi ses six collatéraux
et les dieux ne le protégeront pas. Jour après jour,
les maladies et les démons viendront le tourmenter. Les désastres
tomberont sur lui et le malheur le poursuivra là où il
va. Une fois mort, il entrera en enfer, chez les esprits affamés
ou les animaux. S'il en sort et devient un homme, sa rétribution
sera alors d'être l'esclave de l'armée. Comme l'écho,
comme l'ombre, comme l'homme qui écrit la nuit et dont les
mots demeurent, même après l'extinction de la lumière,
ainsi est la rétribution des trois mondes". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le deuxième rouleau du sutra du Lotus, il est dit
: "Si un homme ne croit pas en ce sutra et l'offense, il tombera
dans l'enfer avici après la fin de sa vie". Dans le chapitre
Sans mépris qui apparaît dans le septième rouleau
du même sutra, il est dit : "Mille éons dans l'enfer
avici, de grandes souffrances il recevra". Version
de la Nichiren Shoshu : Dans
le Sutra du Nirvana, il est dit : "Celui qui s'éloigne
des amis de bien, n'écoute pas le Dharma correct et demeure
dans l'enseignement erroné, par le biais de ces causes, s'abîmera
dans l'enfer avici et endurera un corps mesurant verticalement et
horizontalement quatre vingt quatre mille yojana". Version
de la Nichiren Shoshu : Lorsqu'on
ouvre la grande quantité des sutras, on voit que tous accordent
de l'importance à la gravité de l'offense au Dharma.
Qu'il est triste que tous franchissent la porte du bon Dharma pour
le quitter et pénétrer dans les profondeurs des geôles
des dharma hérétiques. Qu'il est stupide que les uns
et les autres se prennent dans les rets des enseignements délétères
et errent éternellement dans les filets des doctrines erronées.
Ils se perdent dans le brouillard des illusions en ce monde et s'abîment
dans les profondeurs des flammes intenses après la mort. Comme
cela est lamentable, comme cela est affligeant. Version
de la Nichiren Shoshu : Au
plus vite, rectifiez l'attachement à votre petite croyance
et prenez immédiatement refuge dans le bien unique du véhicule
véridique. Ainsi, les trois mondes se révéleront être
tous le monde du Bouddha. Comment le monde du Bouddha pourrait-il
péricliter ? Les dix directions se révéleront être
toutes la terre précieuse. Comment la terre précieuse
pourrait-elle être détruite ? Si le pays ne décline
pas et que le territoire ne subit pas de ruine, votre corps sera
en sécurité et votre esprit serein. Vous devez croire,
vous devez respecter ces mots, ces paroles». Version
de la Nichiren Shoshu : Le visiteur dit : «S'agissant de cette vie et de la vie suivante,
qui ne serait prudent ? Qui ne serait effrayé ? Ayant ouvert
ces phrases des sutras et reçu consciencieusement la parole du
Bouddha, je réalise combien lourde est l'erreur d'offense, combien
profond est le crime de destruction du Dharma. J'ai cru en un Bouddha
unique en rejetant tous les autres bouddhas ; j'ai vénéré
les trois sutras en excluant tous les autres. Cette attitude n'était
pas due à la corruption de ma pensée ; j'ai suivi les
paroles des éminents maîtres précédents.
Il en est de même des hommes dans les dix directions. Ceci représente
de vains efforts dans cette vie et la chute dans l'enfer avici dans
la vie future. Version
de la Nichiren Shoshu : Les
phrases sont claires et le principe formel ; ils ne laissent aucune
place au doute. Il est temps de respecter vos bienveillantes instructions
et d'ouvrir ma sottise de visiteur désemparé. Nous
devons sans tarder faire prendre effet à l'antidote et établir
la paix. Apaisons d'abord notre vie présente et, en outre,
assurons la vie après notre trépas. Je ne croirai pas
seulement moi-même, mais je corrigerai les erreurs d'autrui». Référence au Hanju-san de Shandao qui dit que l'invocation du nom du bouddha Amida a la fonction d'un sabre qui tranche. Un des douze voeux du bouddha Yakushi présentés dans le Sutra Hongan-Yakushi. Ce sutra dit aussi que, en entendant le nom du bouddha Yakushi, on peut se libérer de toutes les souffrances. Référence à l'école Tendai dont l'un des rituels était basé sur ce passage. Selon le Sutra Ninno*, cérémonie organisée à l'origine par le dieu Taishaku pour vaincre le mauvais roi Chosho. Cette cérémonie était parfois conduite pour protéger ou ramener la paix. Référence au Sutra Ninno*. Selon ce sutra, si un souverain adhère aux enseignements corrects du bouddhisme, ces cinq puissants bodhisattvas le protégeront ainsi que les habitants de son pays. Référence à un oracle, une promesse faite par le bodhisattva Hachiman sous le règne du 51e souverain, l'empereur Heizei (774-824). Fermez la fenêtre Feux d'origine inconnue attribués à la colère du démon. Feux attribués à la fureur des dragons qu'on pensait capables de changer à volonté l'eau en feu. Cela désignait peut-être des feux provoqués par la foudre. Le feu du ciel était attribué à la colère du ciel, et le feu du dieu de la montagne (peut-être une référence aux éruptions). Incendies dus aux erreurs humaines ou à la négligence. Probablement les incendies de forêts qui éclataient spontanément. Feux allumés, dans l'intention de nuire, par des malfaiteurs ou des envahisseurs. Probablement les ravisseurs. Régions sous le contrôle direct de l'empereur. Image qui désigne ceux qui attachent une grande importance à la pratique de la méditation. Trois conditions nécessaires pour atteindre la Terre pure : la sincérité, une foi profonde, la détermination d'atteindre la Terre pure. Rite de l'école Shingon qui consistait à placer cinq jarres, de couleurs blanche, bleue,
rouge, jaune et noire sur une estrade et à y mettre respectivement
de l'or, de l'argent, du lapis-lazuli, des perles et du cristal. De
plus, les moines plaçaient dans ces cinq jarres les cinq sortes
de grains, cinq herbes et cinq sortes d'encens, puis les remplissaient
d'eau avant d'y disposer des fleurs. On croyait que ce rituel avait
le pouvoir d'éviter les désastres. Référence au Sutra Ninno* qui stipule que si un souverain adhère aux enseignements corrects du bouddhisme, ces cinq puissants bodhisattvas le protègeront ainsi que les habitants de son pays. Les quatre coins de la capitale
désignent le Nord-Est, le Sud-Est, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest.
En ces quatre coins étaient élevés des autels pour
le dieu qui enraye les épidémies et le dieu de la médecine,
pour protéger de l'invasion des démons et des esprits
maléfiques. Des statues de ces dieux étaient également
enchâssées aux quatre frontières du pays pour des
raisons similaires. On célébrait souvent un tel rituel
lorsqu'un empereur tombait malade. Dans la période de Kamakura
(1185-1333), on plaçait des images de ces dieux aux quatre coins
du site des bâtiments du gouvernement et aux quatre portes de
Kamakura. Deux, trois, quatre ou cinq soleils apparaissent en même temps
: référence à un phénomène inhabituel
mais concret où le soleil semble se démultiplier. De telles
illusions d'optique consistent en plusieurs disques brillants se formant
autour du soleil. Les scientifiques disent qu'ils sont provoqués
par le reflet ou la réfraction de la lumière par des cristaux
de glace flottant dans la stratosphère. Ceux qui propagèrent le bouddhisme correctement.
Cela concerne Nagarjuna et Vasubandhu
en Inde, Zhiyi, Guanding
et Zhanlan en Chine, Saicho
et Gishin au Japon, etc. Le Chu Ron*, le Junimon Ron* et le Daichido Ron* de Nagarjuna ainsi que le Hyaku Ron* d'Aryadeva. Sutra qui exposa les cinq actions de bodhisattva, en contradiction avec la pratique unique de l'école Jodo. Les trois oeuvres majeures de Zhiyi (le Maka Shikan, le Hokke Mongu et le Hokke Gengi), soit trente volumes, ainsi que les trois ouvrages de commentaires de Zhanlan qui représentent eux-aussi trente volumes. Tanluan, Daochuo et Shandao. La période pendant laquelle Honen
propagea l'enseignement de la Terre pure. Gotoba fut contreint à l'exil. Référence à l'état
de bouddha qui ne peut ni décliner ni être détruit. Terme chinois se référant aux rebelles et hors-la-loi. Ici, les vagues blanches désignent Honen et les autres moines de l'école de la Terre pure ainsi que les adeptes des écoles autres que celle du Lotus. |