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Extraits de gosho sur |
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le chapitre XXIII du Sutra du Lotus (Yakuo - Conduite originelle du bodhisattva Yakuo) |
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Voici les points essentiels concernant le chapitre Yakuo* (XXIII). Cf. Tout le gosho Qui plus est, dans le volume sept, au chapitre Yakuo* (XXIII), on trouve dix comparaisons exprimant l'excellence du Sutra
du Lotus. La première comparaison concerne l'eau. Dans la lettre confiée à votre messager, vous dites que
vous aviez pour habitude de réciter chaque jour un chapitre du Sutra du Lotus, récitant ainsi le Sutra tout entier
en vingt-huit jours, mais que, désormais, vous ne récitez
plus que le chapitre Yakuo (XXIII) (note) une fois par jour. Vous demandez s'il ne serait pas préférable
de revenir à votre ancienne récitation de tous les chapitres
l'un après l'autre. Dans les dix métaphores du chapitre Yakuo* (XXIII), le Sutra du Lotus est comparé à
l'océan, au soleil, au Mont Sumeru.
Dans ce cas, peut-il y avoir quelque chose de plus profond que le grand
océan, de plus éclatant que le soleil ou de plus haut
que le Mont Sumeru ? Il est prédit dans le chapitre Yakuo* (XXIII) du Sutra du Lotus que dans la deuxième
moitié du millénaire qui suivra la mort du Bouddha, le Sutra du Lotus se répandra largement dans le monde. Étaient
présents aussi les quatre-vingt-quatre mille bodhisattva mentionnés
dans le chapitre Yakuo* (XXIII) ; C'est pourquoi le Grand-maître* Zhiyi* dit, à propos du passage [du chapitre Yakuo* (XXIII)] du Sutra, dans le Hokke
Mongu* : "Ce ne sont pas seulement ceux qui vivent à l'époque
du Bouddha qui obtiendront de grands bienfaits. Dans la cinquième
période de cinq cents ans, la Voie mystique se propagera
[et contribuera au bien-être de l'humanité] pour longtemps
dans l'avenir." De plus, ceux qui sont
parvenus à l'Éveil à l'écoute des six chapitres
commençant par le chapitre Yakuo* (XXIII) sont simplement ceux qui, après avoir obtenu les
bienfaits du Jigage, n'étaient
pas encore parvenus à l'Éveil. A propos
du chapitre Yakuo* (XXIII). Par le
passé, un bodhisattva appelé Kiken étudia le Sutra du Lotus sous la direction du bouddha
Suprême-et-pur-éclat-du-soleil-et-de-la-lune. Il fut si
profondément touché par la bienveillance de son maître
envers lui, et par l'élévation des pensées contenues
dans le Sutra, qu'il offrit tous les trésors rares qu'il
possédait, jusqu'au dernier. Mais, toujours insatisfait, il s'enduisit
le corps d'huile, et brûla son corps en offrande au Bouddha pendant mille deux cents ans, de la même manière
que, de nos jours, nous faisons brûler de l'huile en y trempant
une mèche et en l'allumant. Puis, dans sa vie suivante, il fit
des torches de ses bras, et les brûla pendant soixante-douze mille
ans, en offrande au Sutra du Lotus. Si bien que, lorsqu'une
femme fait des offrandes au Sutra du Lotus, de nos jours, dans
la cinquième Période
de cinq cents ans, tous les bienfaits de ce bodhisattva lui seront
dispensés jusqu'au dernier, exactement comme la totalité
de la fortune d'un homme riche est léguée à son
enfant unique. Si vous
ne voulez pas prendre réellement soin de vous, il sera très
difficile de guérir votre maladie. Un seul jour de vie vaut
plus que tous les trésors de l'univers, aussi devez-vous d'abord
faire preuve d'une foi sincère. Tel est le sens du passage
du septième volume du Sutra du Lotus selon lequel
se brûler le petit doigt pour l'offrir au Bouddha et au Sutra
du Lotus a plus de valeur que de faire don de tous les trésors
de l'univers. |
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voir également : : les citations du chapitre XXIII dans les goshos | |||