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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
Fukuro
 

Un enfant peut insulter son père et sa mère, mais ses parents ne le rejetteront pas pour autant. On dit de certains petits de la chouette qu'ils mangent leur mère, mais pourtant leur mère ne les abandonne pas. On dit que le hakei tue son père, mais le père ne fait rien pour l'en empêcher. Si même des animaux se comportent ainsi, comment de grands sages pourraient-ils abandonner le Pratiquant du Sutra du Lotus ?
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Votre actuelle faveur auprès de votre seigneur est sans doute due elle aussi à la protection bienveillante de vos parents. Ne considérez pas vos frères et sœurs simplement comme des frères et sœurs, mais traitez-les plutôt comme vos propres enfants. On dit que certains [parmi les animaux], comme les petits de la chouette, mangent leur propre mère, ou que d'autres, comme le féroce hakei, n'attendent que l'occasion de dévorer leur père. Le devoir de votre propre fils Shiro (note) est de soutenir ses parents, mais s'il est une personne mauvaise, que pourrez-vous faire  ?
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

Les divinités comme les rois du ciel de Brahama et d'Indra, Nitten, Gatten et les quatre Rois célestes se mettent alors dans une telle colère qu’ils punissent le pays au moyen d’étranges phénomènes dans le ciel et de désastres sur terre. Si la punition est ignorée, ils vont jusqu’à causer les sept calamités dans le pays. Dans ces conditions, les parents, les frères, le souverain et les sujets ainsi que toute la population se battent entre eux et causent ainsi la ruine de leur propre pays, tout comme un petit de la chouette dévore sa propre mère et une bête appelée hakei tue son propre père. Pour couronner le tout, les divinités incitent une force étrangère à attaquer le pays.
Souverains de notre pays (Minobu, février 1275)

Le troisième patriarche, Ennin*, se comporta d'abord comme un disciple du Grand-maître* Saicho*. Mais, après son voyage en Chine, à l'âge de quarante ans, tout en continuant à se dire disciple de Saicho* et en agissant en apparence comme un continuateur de sa doctrine, il enseigna une forme de bouddhisme totalement indigne d'un véritable disciple. On pourrait le comparer à une chauve-souris, qui tient à la fois de l'oiseau et de la souris sans être ni l'un ni l'autre. Ou encore, à un petit de la chouette ou à la bête que l'on appelle hakei. Il a mangé son père, le Sutra du Lotus, et dévoré sa mère, ceux qui pratiquent le Dharma. Lorsqu'il rêva qu'il transperçait d'une flèche le soleil, c'était probablement une image de ses crimes. Et c'est sans doute pour cela que, après sa mort, aucun monument funéraire ne lui fut érigé.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Un passage de sutra dit que les enfants sont pour leurs parents des ennemis (réf.). Une telle affirmation n'est pas sans fondement. Le petit d'une chouette (fukuro) mange sa propre mère, et la bête sauvage qu'on appelle hakei tue son propre père. Un homme appelé An Lu-shan a été assassiné par son fils Shi Shi-ming  ; et le samouraï Yoshitomo tua son père Tameyoshi. Ainsi, ce sutra a de bonnes raisons de dire que certains enfants sont les ennemis de leurs parents.
Le don de saké clair (Minobu, le 13 janvier 1281à Ueno-ama Gozen)

 

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