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DICTIONNAIRE
 
Fayun
 

En Chine, le Maître du dharma Fayun fit un cours sur le Sutra du Lotus, et, peu après, des fleurs se mirent à pleuvoir du ciel.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï  ? )

De nombreux moines vinrent, tels que Huiyong, disciple de Fayun, et Fasui, Huikuang et Huiheng, au total plus de cent, tous préfets des moines (sozu), administrateurs des moines (sojo), ou d'un rang encore plus élevé.
[...] Des milliers et des milliers de sages avaient défendu des opinions diverses concernant les enseignements exposés par le Bouddha de son vivant, mais, dans l'ensemble, ils s'étaient regroupés en dix écoles ou traditions, les trois écoles [de la Chine] du Sud et les sept écoles [de la Chine] du Nord. L'une d'elles était prééminente. C'était la troisième des trois écoles du Sud, la doctrine du Maître du Dharma Fayun, du temple Guangzhe-si. Fayun avait divisé les enseignements exposés par le Bouddha de son vivant en cinq périodes. Parmi les enseignements de ces cinq périodes, il avait choisi trois sutras : le Sutra Kegon*, le Sutra du Nirvana et le Sutra du Lotus.
[...] Fayun était par nature d'une grande sagesse. Non seulement avait-il étudié sous la direction de Grands-maîtres tels que Huiguan, Huiyen, Sengrou et Huici, mais il avait réfuté les doctrines de plusieurs maîtres des écoles du Nord et du Sud, et vivait à la montagne, retiré dans une forêt où il se consacrait à l'étude du Sutra du Lotus, du Sutra du Nirvana et du Sutra Kegon*.
[...] Lorsque Fayun enseignait le Sutra du Lotus, des fleurs pleuvaient du ciel, tout comme cela s'était déjà produit du vivant du Bouddha Shakyamuni.
[...] En la cinquième année de l'ère Tianjian (506), il y eut une grande sécheresse. L'empereur demanda au Maître du Dharma Fayun un cours sur le Sutra du Lotus.
[...] De plus, quelqu'un eut dans un rêve la révélation que Fayun enseignait le Sutra du Lotus depuis l'époque du bouddha Nichigatsu Tomyo dans un lointain illimité.
Fayun écrivit des commentaires en quatre volumes sur le Sutra du Lotus. Dans ces commentaires (réf.), il affirma  : "Ce sutra n'est pas vraiment suprême" et il en parla comme d'un "moyen exceptionnel". Il voulait dire par là que le Sutra du Lotus ne révèle pas entièrement la vérité du bouddhisme.
[...] Est-ce parce que les enseignements de Fayun avaient reçu l'approbation du Bouddha que pluie et fleurs tombèrent du ciel sur lui  ?
[...] Ces commentaires de Fayun finirent par être acceptés dans les royaumes de Silla, Paekche et Koguryo, ainsi qu'au Japon (note), où les gens finissaient en général par adopter les opinions [qui prévalaient en Chine.]
[...] Peu de temps après la mort de Fayun, dans les dernières années de la dynastie Liang, et au début de la dynastie Chen, un jeune moine apparut, connu sous le nom de Maître du Dharma Zhiyi*.
[...] Parce qu'il [Zhiyi] avait des doutes sérieux concernant l'affirmation de Fayun donnant la priorité au Sutra Kegon*, la deuxième place au Sutra du Nirvana et la troisième au Sutra du Lotus. Il désirait donc étudier de manière plus précise le Sutra Kegon.
[...] Il [Zhiyi] déclara ouvertement que Fayun, du temple Guangzhe-si, pour avoir commis des offenses au Dharma correct, était tombé en enfer.
[...] En résumé, les maîtres du nord et du sud [de la Chine, tels que Fayun qui précéda Zhiyi*] donnaient la première place au Sutra Kegon*, la deuxième au Sutra du Nirvana et la troisième au Sutra du Lotus.
[...] Fayun, du temple de Guang-zhe-si, était capable de faire tomber la pluie ou de faire éclore les fleurs instantanément.
[...] C'est pourquoi le Maître du Dharma Fayun, du temple Guang-zho-si, dont on disait qu'il avait enseigné le Sutra du Lotus depuis l'époque reculée du bouddha Nichigatsu Tomyo, déclara  : "Les mots "Ainsi ai-je entendu" [nyoze gamon] indiquent que l'on va transmettre les principes que l'on a entendu enseigner. Dans le titre qui précède ces mots est contenu l'essentiel du sutra tout entier."
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Il y eut toutefois un point sur lequel tout le monde s'accordai : parmi tous les enseignements exposés par le Bouddha de son vivant, le Sutra Kegon* était le plus élevé, le Sutra du Nirvana venait en deuxième, et le Sutra du Lotus en troisième. Nul, du souverain aux personnes des plus basses conditions, ne contestait cette opinion car c'était aussi celle du Maître du Dharma Fayun.
Le corps et l'esprit des simples mortels (Minobu, à un disciple)

 

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