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Extraits de gosho sur |
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Ainsi
venu - Nyorai
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Tathagata |
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C'était
une phrase qui disait : "L'Ainsi-Venu s'est éveillé
à la vérité du nirvana et s'est à jamais libéré
des souffrances de la naissance et
de la mort. Tous ceux qui l'écoutent avec sincérité
obtiendront sans aucun doute un bonheur infini."(réf.) Zhiyi*
définit ainsi l'Ainsi-Venu : "Tatagatha
est le titre que l'on donne aux bouddhas
des dix directions et des trois
phases de la vie, aux deux bouddhas (note),
aux trois bouddhas
(note) et à tous les bouddhas,
fondamental et transitoires."(réf.)
Ici, ce que l'on appelle "bouddha fondamental" est un simple
mortel tandis que le terme de "bouddha transitoires" s'applique
au Bouddha. Il y a pourtant une différence très nette entre
un bouddha et un simple mortel car un simple mortel est dans l'illusion
alors qu'un bouddha est éveillé.
Un simple mortel ne parvient pas à saisir qu'il possède
lui-même à la fois l'ainsité
et la fonction des Trois Corps du
Bouddha. Le Grand-maître
Huisi, dans son Shianrakugyo,
écrit : "On lit dans le sutra Daigo shojin "Les
êtres ordinaires et l'Ainsi-venu
partagent le Corps unique du Dharma.
Pur, merveilleux et sans équivalent, c'est lui que l'on désigne
par Miao Fa Lian Hua Jing (Myo Ho Renge Kyo)." Le
Sutra du nirvana dit : "A ce moment-là, l'Ainsi-Venu
prit l'apparence d'une personne au corps souffrant et s'étendit
sur le flanc droit comme un homme malade" bien que le Sutra du
Lotus dise que "l'Ainsi-Venu ne connaît
que peu de maladies et peu de souffrances". (réf.)
Le huitième volume du Maka
Shikan l'explique ainsi : "A Vaishali,
Vimalakirti, alité, exposa
ses enseignements... Le l'Ainsi-Venu se servit de sa
mort comme d'un moyen pour enseigner l'éternité de la vie,
et de la maladie, pour clarifier le pouvoir du bouddhisme." En permettant
à un autre de subsister, on obtient trois sortes de bienfaits.
D'abord, on soutient sa propre vie. Deuxièmement, le visage prend
des couleurs. Troisièmement, on gagne en énergie. |
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