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Extraits de gosho sur |
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dynastie Qi |
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Dans le septième
volume du Guketsu, Zhanlan* commente : "Le texte parle du "maître Zen de Ye et de Lo". Ye se trouve dans Xiangzhou et fut la capitale des dynasties Qi et Wei.
[Bodhidharma], le fondateur
du Zen, fit prospérer le bouddhisme
en ce lieu et convertit les gens de la région. Le Grand-maître* Zhiyi*,
par égard pour les hommes de son temps, omet de préciser
un nom [Bodhidharma]. Lo se
réfère à la ville de Loyang." Le duc Huan,
seigneur de l'État de Qi, aimait porter des vêtements de
couleur pourpre si bien que tous ses sujets en faisaient autant (réf.). Le souverain Zhuang de Chu (note),
n'aimait pas les femmes à la taille épaisse. Par conséquent
toutes les courtisanes de l'État essayaient d'avoir des tailles
fines, et beaucoup d'entre elles mouraient de faim en s'efforçant
d'y parvenir. Ainsi, ce qui plaisait à un seul homme, le dirigeant,
était suivi par tous les sujets du pays, même si cela ne
correspondait pas nécessairement à leur propre goût.
On pourrait comparer le dirigeant à un grand vent qui courbe
les plantes et les arbres, ou à un grand océan qui attire
à lui tous les cours d'eau et les rivières. Quand les
plantes et les arbres ne se plient pas sous le vent, ne sont-ils pas
brisés et déracinés ? Et si les petits cours
d'eau n'allaient pas vers le grand océan, quelle autre destination
pourraient-ils prendre ? Au cours
des cinq dynasties qui suivirent, Wei (220 - 265), Jin (265 - 420), Qi (479 -
502), Song (420 - 479) et Liang (502 - 557), des
polémiques s'élevèrent, au sein du bouddhisme,
entre les écoles du Mahayana et celles du Hinayana, selon
qu'elles s'appuyaient sur les sutras provisoires ou sur les sutras définitifs,
sur les enseignements exotériques ou sur l'enseignement ésotérique,
et il devint impossible de déterminer ce qui était correct.
Par conséquent, nombreux furent ceux qui nourrirent des doutes,
depuis l'empereur et les personnes de haut rang jusqu'aux gens de condition
modeste.
Le bouddhisme se scinda ainsi en dix branches distinctes que l'on appelle
les trois écoles de la Chine
du Sud et les sept écoles de la Chine du Nord. Les écoles
du Sud divisaient respectivement les enseignements du Bouddha en trois
périodes, quatre périodes et cinq périodes ; tandis
qu'au Nord on trouvait l'école des cinq périodes ; l'école
des deux enseignements qui distingue entre formulation complète
et formulation incomplète ; l'école des quatre enseignements ; l'école des cinq enseignements ; l'école des six enseignements ; l'école qui divise le Mahayana en deux catégories ; et enfin, l'école de "la voie
unique". |
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