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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
dynastie Qi

Dans le septième volume du Guketsu, Zhanlan* commente  : "Le texte parle du "maître Zen de Ye et de Lo". Ye se trouve dans Xiangzhou et fut la capitale des dynasties Qi et Wei. [Bodhidharma], le fondateur du Zen, fit prospérer le bouddhisme en ce lieu et convertit les gens de la région. Le Grand-maître* Zhiyi*, par égard pour les hommes de son temps, omet de préciser un nom [Bodhidharma]. Lo se réfère à la ville de Loyang."
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Le duc Huan, seigneur de l'État de Qi, aimait porter des vêtements de couleur pourpre si bien que tous ses sujets en faisaient autant (réf.). Le souverain Zhuang de Chu (note), n'aimait pas les femmes à la taille épaisse. Par conséquent toutes les courtisanes de l'État essayaient d'avoir des tailles fines, et beaucoup d'entre elles mouraient de faim en s'efforçant d'y parvenir. Ainsi, ce qui plaisait à un seul homme, le dirigeant, était suivi par tous les sujets du pays, même si cela ne correspondait pas nécessairement à leur propre goût. On pourrait comparer le dirigeant à un grand vent qui courbe les plantes et les arbres, ou à un grand océan qui attire à lui tous les cours d'eau et les rivières. Quand les plantes et les arbres ne se plient pas sous le vent, ne sont-ils pas brisés et déracinés  ? Et si les petits cours d'eau n'allaient pas vers le grand océan, quelle autre destination pourraient-ils prendre ?
La voix pure et portant loin (Sado, septembre 1272, à Shijo Kingo)

Au cours des cinq dynasties qui suivirent, Wei (220 - 265), Jin (265 - 420), Qi (479 - 502), Song (420 - 479) et Liang (502 - 557), des polémiques s'élevèrent, au sein du bouddhisme, entre les écoles du Mahayana et celles du Hinayana, selon qu'elles s'appuyaient sur les sutras provisoires ou sur les sutras définitifs, sur les enseignements exotériques ou sur l'enseignement ésotérique, et il devint impossible de déterminer ce qui était correct. Par conséquent, nombreux furent ceux qui nourrirent des doutes, depuis l'empereur et les personnes de haut rang jusqu'aux gens de condition modeste. Le bouddhisme se scinda ainsi en dix branches distinctes que l'on appelle les trois écoles de la Chine du Sud et les sept écoles de la Chine du Nord. Les écoles du Sud divisaient respectivement les enseignements du Bouddha en trois périodes, quatre périodes et cinq périodes ; tandis qu'au Nord on trouvait l'école des cinq périodes ; l'école des deux enseignements qui distingue entre formulation complète et formulation incomplète ; l'école des quatre enseignements ; l'école des cinq enseignements ; l'école des six enseignements ; l'école qui divise le Mahayana en deux catégories ; et enfin, l'école de "la voie unique".
[...] Considérons d'abord l'école Jodo ou Nembutsu. En Chine, sous la dynastie Qi, vécut un Maître du Dharma du nom de Tanluan. A l'origine, il était moine de l'école Sanron, mais, après avoir lu le Jujubibasha Ron de Nagarjuna, il accepta la distinction entre la Voie de la pratique difficile et Voie de la pratique facile. Plus tard sous la dynastie Tang vécut celui que l'on appela le Maître de méditation, Daochuo. A l'origine, il donnait des cours sur le Sutra du Nirvana mais lorsqu'il lut le récit fait par Tanluan de sa conversion à l'école Jodo [ou enseignement de la Terre pure], Daochuo abandonna le Sutra du Nirvana et se convertit lui aussi à la doctrine de la Terre pure, classant les enseignements en deux catégories, ceux de la Voie sacrée et ceux de la Terre pure (note). De plus Daochuo eut un disciple du nom de Shandao qui définit deux sortes de pratique religieuse, la pratique correcte et la pratique incorrecte.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

 

 

 

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