|
Extraits de gosho sur |
|
|
kalpa majeur, mineur, moyen |
|||
Si une pratiquante du Sutra du Lotus, en
rétribution de sa jalousie, de son mauvais caractère ou
de son avidité, tombait un jour dans les voies mauvaises, le Bouddha Shakyamuni, le bouddha Taho et les bouddhas des dix directions seraient instantanément coupables d'avoir brisé le serment,
qu'ils respectent depuis d'innombrables kalpas
majeurs, de ne jamais proférer un seul mensonge. Leur crime
serait encore plus grand que les incroyables inventions et tromperies
de Devadatta ou les mensonges
éhontés de Kokalika. Il est dit : "Tous les fleuves et les ruisseaux sont inévitablement
sinueux et tortueux et toutes les femmes sont inévitablement
inconstantes et fourbes." Il y est dit encore : "Les désirs
et les illusions de tous les hommes d'un kalpa
majeur ne pèsent pas plus lourd que l'entrave
karmique d'une seule femme." J'en viens
maintenant au second point important du Sutra du Lotus (note). Le
Bouddha Shakyamuni naquit dans le kalpa
de continuité* , dans le neuvième kalpa mineur*, à une époque où la durée
de la vie humaine, diminuant graduellement, était encore de cent
ans. Il était le petit fils du roi Shimhahanu et le fils héritier du roi Shuddhodana. Bien que cinquante kalpa
mineurs se soient écoulés, les pouvoirs
supranaturels du Bouddha donnèrent aux membres de la Grande
assemblée l'impression qu'il ne s'était pas passé
plus d'une demi-journée (réf.). Un passage (note) du chapitre Yujutsu* (XV) mentionne une période de cinquante kalpa mineurs qui, en raison des pouvoirs supranaturels du Bouddha,
ne parut pas plus longue qu'une demi-journée aux membres de l'Assemblée ; à ce propos le Grand-maître* Zhiyi* fait le commentaire suivant : "Ce laps de temps en apparence très
court, les éveillés le perçurent comme la longue
période de cinquante kalpa mineurs ; mais à ceux qui étaient encore dans l'illusion, cette
longue période parut aussi courte qu'une demi journée."(réf.) Celui qui veut s'engager
dans la voie bouddhique doit, avant tout, tenir compte du temps. Par
le passé, lorsque apparut le bouddha Daitsuchisho,
il resta pendant une période de dix kalpas
mineurs sans enseigner un seul sutra. A son propos, il est dit dans
le Sutra du Lotus : "Il demeura en méditation,
immobile, pendant plus de dix kalpas
mineurs." Et on lit encore : "Le Bouddha, sachant que
le temps n'était pas encore venu, bien qu'on lui demandât
d'enseigner, resta assis en silence." Cela signifie
que le bienfait obtenu en faisant
des offrandes à un Pratiquant du Sutra du Lotus, à l'époque des Derniers
jours du Dharma,
est encore supérieur à celui qui résulte de servir
de tout son coeur un Bouddha aussi noble que Shakyamuni, par la parole,
par la pensée et par l'action, pendant toute la durée
d'un kalpa moyen. Cela semble invraisemblable
mais comme ce sont les paroles d'or du Bouddha, rien n'autorise à
en douter. Ceux qui commettent les dix
mauvaises actions tombent dans l'enfer de tokatsu ou kojujo, et
ils doivent y passer cinq cents vies ou mille "années-enfer".
Ceux qui commettent les cinq forfaits tombent dans l'enfer avici et,
après y être restés pendant un kalpa moyen, renaissent en ce monde. Il est
dit dans le Sutra du Lotus que ceux qui haïssent le Pratiquant
de ce Sutra tomberont dans l'enfer avici.
Dans le quatrième volume, on lit (réf.) que manifester de l'hostilité envers un Pratiquant du Sutra du Lotus aux époques ultérieures est une
faute plus grave que d'insulter le Bouddha pendant la totalité
d'un kalpa moyen. Il est écrit,
dans le 7e volume, que ceux qui dénigrent le pratiquant subiront
les souffrances de l'enfer avici pendant mille kalpas. Dans le 5e
volume, nous lisons que, après la disparition du Bouddha, quand
viendra l'époque des Derniers
jours du Dharma,
apparaîtra immanquablement un Pratiquant du Sutra du Lotus ; il y est dit que, à cette époque, dans le pays où
il vivra, d'innombrables moines, observant ou violant les préceptes,
se rassembleront et dénonceront le pratiquant auprès du
souverain du pays, le feront condamner à l'exil et tenteront
de l'éliminer. |
|||
|