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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
kalpa majeur, mineur, moyen

Si une pratiquante du Sutra du Lotus, en rétribution de sa jalousie, de son mauvais caractère ou de son avidité, tombait un jour dans les voies mauvaises, le Bouddha Shakyamuni, le bouddha Taho et les bouddhas des dix directions seraient instantanément coupables d'avoir brisé le serment, qu'ils respectent depuis d'innombrables kalpas majeurs, de ne jamais proférer un seul mensonge. Leur crime serait encore plus grand que les incroyables inventions et tromperies de Devadatta ou les mensonges éhontés de Kokalika.
Sur la récitation des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura - 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo Yoshimoto)

Il est dit : "Tous les fleuves et les ruisseaux sont inévitablement sinueux et tortueux et toutes les femmes sont inévitablement inconstantes et fourbes." Il y est dit encore : "Les désirs et les illusions de tous les hommes d'un kalpa majeur ne pèsent pas plus lourd que l'entrave karmique d'une seule femme."
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

J'en viens maintenant au second point important du Sutra du Lotus (note). Le Bouddha Shakyamuni naquit dans le kalpa de continuité* , dans le neuvième kalpa mineur*, à une époque où la durée de la vie humaine, diminuant graduellement, était encore de cent ans. Il était le petit fils du roi Shimhahanu et le fils héritier du roi Shuddhodana.

Bien que cinquante kalpa mineurs se soient écoulés, les pouvoirs supranaturels du Bouddha donnèrent aux membres de la Grande assemblée l'impression qu'il ne s'était pas passé plus d'une demi-journée (réf.).
Réponse à Sairen-bo (Sado, le 13 avril 1272, à Sairenbo Nichijo)

Un passage (note) du chapitre Yujutsu* (XV) mentionne une période de cinquante kalpa mineurs qui, en raison des pouvoirs supranaturels du Bouddha, ne parut pas plus longue qu'une demi-journée aux membres de l'Assemblée ; à ce propos le Grand-maître* Zhiyi* fait le commentaire suivant : "Ce laps de temps en apparence très court, les éveillés le perçurent comme la longue période de cinquante kalpa mineurs ; mais à ceux qui étaient encore dans l'illusion, cette longue période parut aussi courte qu'une demi journée."(réf.)
En examinant le passage du chapitre Yujutsu* (XV), nous voyons qu'il y est dit que les bodhisattvas Surgis-de-Terre ont fait l'éloge de l'Ainsi-venu pendant une période de cinquante kalpa mineurs, mais que les membres de l'Assemblée du Pic du Vautour, ayant reçu l'enseignement du Bouddha sous une forme provisoire, eurent l'impression que cela ne durait qu'une demi-journée. Dans son commentaire, Zhiyi* introduit les termes "personnes éveillées" et "personnes dans l'illusion". Selon lui, les membres de l'Assemblée ayant reçu l'enseignement du Bouddha sous une forme transitoire étaient dans l'illusion, et croyaient donc que le temps écoulé n'excédait pas une demi-journée, alors que c'était une impression fausse. Tandis que les bodhisattvas Surgis-de-Terre, étant, pour leur part, des "éveillés", considéraient ce laps de temps comme une durée de cinquante kalpa mineurs, ce qui était une juste compréhension des faits.
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 ? à Sairen-bo)
Il est dit aussi que, même si l'on ne ressent pas, intérieurement, la moindre animosité envers le Pratiquant du Sutra du Lotus à l'époque des Derniers jours du Dharma, même si l'on ne manifeste pas la moindre jalousie à son égard, seulement en se moquant de lui ou en le traitant à la légère, on encourra des rétributions encore plus graves que celles que dut subir Devadatta pour avoir commis les trois actions mauvaises ou que l'on subirait pour avoir maudit et insulté le Bouddha pendant toute la durée d'un kalpa moyen.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Celui qui veut s'engager dans la voie bouddhique doit, avant tout, tenir compte du temps. Par le passé, lorsque apparut le bouddha Daitsuchisho, il resta pendant une période de dix kalpas mineurs sans enseigner un seul sutra. A son propos, il est dit dans le Sutra du Lotus : "Il demeura en méditation, immobile, pendant plus de dix kalpas mineurs." Et on lit encore : "Le Bouddha, sachant que le temps n'était pas encore venu, bien qu'on lui demandât d'enseigner, resta assis en silence."
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Cela signifie que le bienfait obtenu en faisant des offrandes à un Pratiquant du Sutra du Lotus, à l'époque des Derniers jours du Dharma, est encore supérieur à celui qui résulte de servir de tout son coeur un Bouddha aussi noble que Shakyamuni, par la parole, par la pensée et par l'action, pendant toute la durée d'un kalpa moyen. Cela semble invraisemblable mais comme ce sont les paroles d'or du Bouddha, rien n'autorise à en douter.
Lettre à Ko-no ama Gozen (Minobu le 16 juin 1275 à Ko-no ama Gozen)

Ceux qui commettent les dix mauvaises actions tombent dans l'enfer de tokatsu ou kojujo, et ils doivent y passer cinq cents vies ou mille "années-enfer". Ceux qui commettent les cinq forfaits tombent dans l'enfer avici et, après y être restés pendant un kalpa moyen, renaissent en ce monde.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Il est dit dans le Sutra du Lotus que ceux qui haïssent le Pratiquant de ce Sutra tomberont dans l'enfer avici. Dans le quatrième volume, on lit (réf.) que manifester de l'hostilité envers un Pratiquant du Sutra du Lotus aux époques ultérieures est une faute plus grave que d'insulter le Bouddha pendant la totalité d'un kalpa moyen. Il est écrit, dans le 7e volume, que ceux qui dénigrent le pratiquant subiront les souffrances de l'enfer avici pendant mille kalpas. Dans le 5e volume, nous lisons que, après la disparition du Bouddha, quand viendra l'époque des Derniers jours du Dharma, apparaîtra immanquablement un Pratiquant du Sutra du Lotus ; il y est dit que, à cette époque, dans le pays où il vivra, d'innombrables moines, observant ou violant les préceptes, se rassembleront et dénonceront le pratiquant auprès du souverain du pays, le feront condamner à l'exil et tenteront de l'éliminer.
Pas de sécurité dans le Monde des trois plans (Minobu, 13 février 1278 à Matsuno)

 

 

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