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Extraits de gosho sur |
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Daito
Saiiki Ki |
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Un ouvrage d'un Maître
du Tripitaka, Xuanzang,
le Daito
Saiiki Ki, décrit abondamment
plusieurs royaumes d'Inde aux caractéristiques très différentes : dans certaines contrées, les habitants ne respectent pas les règles
de la piété filiale, alors que dans d'autres ils les observent.
Dans certains pays, l'état de colère domine, alors que dans
d'autres, c'est l'ignorance qui prévaut. On trouve des pays où
sont pratiqués uniquement les enseignements du Hinayana,
d'autres, exclusivement ceux du Mahayana,
d'autres encore où l'on passe indifféremment des pratiques
du Mahayana à celles du Hinayana.
Dans certains pays, les meurtres sont fréquents, ailleurs, le vol
est courant ; certains pays produisent principalement du riz, et d'autres,
du millet. Telle est la grande diversité des pays en Inde. Ce Gohonzon ne fut jamais mentionné dans
les sutras, les préceptes et les traités apportés
par les nombreux maîtres bouddhistes qui allèrent d'Inde
en Chine, non plus que par les moines qui firent le voyage de Chine en
Inde. Tous les objets de vénération sans exception enchâssés
dans les temples de toutes les provinces de l'Inde sont mentionnés
et décrits dans le Daito
Saiiki Ki, le Jion
Den et le Dento Roku.
Je ne l'ai pas trouvé mentionné non plus dans les écrits
des sages venus de Chine au Japon, ni dans ceux des personnes méritoires
qui se rendirent du Japon en Chine. Notre pays,
le Japon, est supérieur à 80 000 pays dans le monde, y compris
l’Inde et la Chine. La raison de ce que j’avance est que le
bouddhisme en Inde ne se répandit que dans 70 régions environ,
conformément aux documents tels que le Daito
Saiiki Ki de Xuanzang.
Les autres parties de l’Inde sont non bouddhistes. Il y a 108.040
temples bouddhistes en Chine, alors qu’ils sont 171.037 au Japon.
Comparer la taille du Japon à celle de l’Inde ou de la Chine
équivaut à placer l’île d’Oshima
(Izu) à côté du
Japon entier, mais toute la différence réside dans le nombre
de temples bouddhistes au Japon par rapport à celui de la Chine
ou de l’Inde. De plus, en Inde et en Chine, certaines régions
croient dans le Hinayana alors
que d’autres dans le Mahayana,
même si c'est le Mahayana
provisoire*.
Notre Terre
est d'une épaisseur de 168.000 yojana.
Cela lui permet de supporter l'eau des quatre
grands océans, la terre et les rochers des neuf montagnes,
une infinité de plantes et d'arbres, et toutes les créatures
vivantes, sans jamais s'effondrer, basculer ou se briser. Et pourtant,
il suffit que Devadatta, un être
humain guère plus haut que cinq pieds, commette trois des cinq
forfaits pour que la terre immense s'ouvre sous ses pieds et pour
qu'il tombe en enfer. La crevasse dans
laquelle il fut précipité est encore visible en Inde. Le Maître du Tripitaka Xuanzang
affirme dans le Saiiki ki (Voyage dans les
pays de l'Ouest), que lorsqu'il se rendit de Chine en Inde pour approfondir
sa connaissance du bouddhisme, il vit ce gouffre de ses propres yeux. |
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voir également : Xuanzang | |||