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Extraits de gosho sur

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les fautes
 
 

D'après le Sutra du Lotus, ceux qui calomnient les écrits du Mahayana commettent une faute plus grave que les cinq forfaits. C'est pourquoi ils tomberont dans la grande forteresse de l'enfer avici et ne pourront espérer en sortir avant d'innombrables kalpas. Selon le Sutra du Nirvana, il est autorisé de faire des dons à quelqu'un qui a commis une des cinq forfaits, mais pas à ceux qui s'opposent au Dharma, celui qui tue, ne serait-ce qu'une fourmi, tombera dans l'une des trois mauvaises voies, mais celui qui contribue à empêcher l'opposition au Dharma atteindra l'état de non régression.
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

Il y a de graves fautes de toutes sortes : les dix mauvaises actions, les quatre transgressions majeures, les six fautes principales, les huit fautes majeures, les dix fautes majeures, les cinq forfaits condamnant à l'enfer avici, ainsi que l'opposition à le Dharma correct et l'incroyance incorrigible.
[...] Si l'on voulait comparer les cinq forfaits et le crime d'opposition au Dharma à des maladies, on pourrait comparer les cinq forfaitsà une insolation, qui se déclare sur le champ, et l'opposition au Dharma, à la lèpre, qui semble bénigne au départ mais qui devient de plus en plus grave avec le temps. Ceux qui s'opposent au Dharma renaissent le plus souvent dans l'enfer avici ou, en de rares occasions, dans l'un des six mondes-états les plus bas. S'ils renaissent sous forme humaine, ils sont pauvres, de basse condition sociale, et atteints de lèpre blanche, entre autres désagréments.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

Il y a divers degrés d'opposition au Dharma. Même parmi ceux qui croient dans les enseignements du Sutra du Lotus et les pratiquent, rares sont ceux qui les respectent totalement, par la pensée comme par l'action. Mais ceux qui ont commis des offenses mineures envers le Dharma bouddhique ne recevront pas de graves rétributions. La force de leur foi efface leurs fautes aussi aisément qu'une inondation éteint un petit feu.
Shakyamuni déclare dans le Sutra du Nirvana  : "Si même un bon moine, voyant une personne détruire le Dharma, la laisse faire sans la réprimander, sans la chasser ni la punir pour son offense, il faut considérer ce moine comme un traître au Dharma bouddhique. Mais s'il marque sévèrement sa réprobation, chasse ou punit la personne qui offense le Dharma, alors, il est mon disciple et un auditeur-shravaka" C'est cette mise en garde qui me pousse à m'élever ouvertement contre l'offense au Dharma, malgré les persécutions auxquelles cela m'expose, par crainte de devenir un ennemi du Dharma bouddhique si je ne le faisais pas.
Les Remparts de la Foi (Minobu, 3 septembre 1275, à Sennichi-ama)

Le Maka Shikan dit que "Même ceux qui ont commis de graves fautes d'opposition peuvent recevoir une rétribution allégée en cette vie. Ainsi, la maladie se présente quand le mauvais karma est sur le point d'être résorbé."
La Guérison des maladies karmiques (Minobu, 3 novembre 1275, à Ota Jomyo)

Quand bien même l'amoncellement de notre mauvais karma et des diverses fautes commises en ce monde s'élèverait aussi haut que le Mont Sumeru, si nous avons foi en ce sutra, tout cela disparaîtra comme du givre ou comme de la rosée sous le soleil du Sutra du Lotus. Par contre, si l'on commet ne serait-ce qu'un ou deux des quatorze actes d'opposition au Dharma tels qu'ils sont énoncés dans ce sutra, c'est une offense presque impossible à expier. Tuer un seul bouddha serait un crime infiniment plus grave que la destruction de tous les êtres vivants de l'univers, et violer l'esprit de ce sutra équivaut à commettre la faute de détruire tous les bouddhas. La personne qui commet l'une de ces quatorze offenses s'oppose au Dharma.
Niike Gosho (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo)

Parmi toutes les maladies, les cinq forfaits, l'incroyance incorrigible des icchantika et l'opposition au Dharma sont des maladies graves qui désolent particulièrement le Bouddha. De nos jours, tous les Japonais, sans exception, sont affligés du plus sérieux de ces maux, la grave maladie d'une grande opposition au Dharma.
[...] En cette vie-ci, le nyudo, votre mari, n'avait pas manifesté jusqu'à présent une foi particulièrement forte dans le Sutra du Lotus. Mais, maintenant que l'influence d'un karma créé par le passé le contraint à souffrir d'une longue maladie, il recherche le Dharma jour et nuit, sans relâche. Les offenses mineures qu'il a pu commettre en cette vie, quelles qu'elles soient, ont sûrement déjà été effacées, et, grâce à sa dévotion méritoire au Sutra du Lotus, le grand mal de son opposition [passée] au Dharma sera également dissipé.
Un remède bénéfique pour tous les maux (Minobu, 1278 à Myoshin-ama)

voir également : forfaits

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