|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| Actions - actes, interactions | |||
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         Le Sutra 
        Daijuku dit : "Quand les principes du bouddhisme seront obscurcis 
        et perdus [...] dans les quatre directions,  la sécheresse sévira,  
        et des présages funestes apparaîtront sans cesse. Les dix 
        mauvaises actions se répandront de plus en 
        plus,  en particulier l'avidité,  la colère et l'ignorance,  
        et les êtres humains n'auront pas plus d'égards pour leurs 
        père et mère que n'en a le chevreuil. Le nombre des êtres 
        vivants,  leur longévité,  leur force physique et leur joie 
        déclineront. Ils s'éloigneront des plaisirs des états 
        d'humanité et de bonheur temporaire pour tomber tous dans les mauvais 
        états de vie. Les souverains et les mauvais moines accomplissant 
        ces dix mauvaises actions 
        détruiront le Dharma correct du Bouddha et rendront impossible 
        la renaissance des êtres sensitifs dans les états d'humanité 
        et de bonheur temporaire. Zhiyi* 
        écrivit  : "Comprenez bien que les interactions 
        des êtres sensitifs et de leur environnement manifestent toutes 
        la loi de la simultanéité de la cause et de l'effet."(réf.) Le Bouddha 
        a enseigné que les êtres humains,  dès le moment de 
        leur naissance,  sont servis par deux messagers du nom de Dosho 
        et Domyo qui les suivent d'aussi près que leur ombre,  sans 
        les quitter un seul instant. Tous deux se relaient pour rapporter au Ciel 
        les bonnes et mauvaises actions de chaque personne,  grandes 
        ou petites,  sans omettre le moindre détail. Aussi le Ciel doit-il 
        déjà connaître votre grande foi. Les souffrances 
        ne deviennent le nirvana que si l'on réalise que l'ainsité 
        de la vie humaine,  à travers vie 
        et mort,  ne peut ni apparaître ni disparaître. Il est 
        dit dans le Sutra Fugen 
         : Même sans éteindre leurs désirs terrestres et sans 
        supprimer les cinq désirs,  
        ils parviennent à purifier tous leurs sens et à effacer 
        toutes leurs mauvaises actions. Le bienfait        obtenu en faisant des offrandes à un Pratiquant 
        du Sutra du Lotus,  à l'époque des Derniers 
        jours du Dharma,  est encore supérieur à celui qui résulte 
        de servir de tout son coeur un bouddha aussi noble que Shakyamuni,  par 
        la parole,  par la pensée et par l'action,  pendant 
        toute la durée d'un kalpa moyen. 
        Cela semble invraisemblable mais comme ce sont les paroles d'or du Bouddha,  
        rien n'autorise à en douter.  Il y a divers 
        degrés d'opposition au Dharma. 
        Même parmi ceux qui croient dans les enseignements du Sutra 
        du Lotus et les pratiques,  rares sont ceux qui les respectent totalement,  
        par la pensée comme par l'action. Mais ceux qui 
        ont commis des offenses mineures 
        envers le Dharma bouddhique ne recevront pas de graves rétributions. 
        La force de leur foi efface leurs fautes aussi aisément qu'une 
        inondation éteint un petit feu. L'Ainsi-Venu 
        se servit de sa mort comme d'un moyen pour enseigner l'éternité 
        de la vie,  et de la maladie,  pour clarifier le pouvoir du bouddhisme. 
        Il y dit ainsi que "Il y a six causes de maladie : 1. Le déséquilibre 
        des quatre éléments  ; 2. La consommation immodérée 
        de nourriture et de boisson  ; 3. Une mauvaise posture corporelle  ; 4. L'attaque d'esprits maléfiques [de l'extérieur]  ; 5. L'action de démons [de l'intérieur]  ; 6. Les effets du karma." Le troisième 
        chapitre du Sutra du Lotus dit : "Ils résident en 
        enfer si longtemps qu'ils en viennent à trouver aussi naturel d'y 
        vivre que de jouer dans un jardin,  et ils se sentent à l'aise dans 
        les autres mauvaises voies." 
        Ceux qui commettent les dix 
        mauvaises actions tombent dans l'enfer de Tokatsu 
        ou Kojujo,  et ils doivent y passer cinq cents vies ou mille "années-enfer". A ce moment-là,  
        sous l'inspiration d'un rêve,  Ajatashatru,  
        suivant les conseils de son médecin et ministre Jivaka 
        et,  finalement,  ses propres doutes intérieurs,  quitta Devadatta 
        pour rejoindre le Bouddha Shakyamuni et se repentit de ses mauvaises actions. 
        C'est ainsi qu'il fut aussitôt guéri,  que les invasions cessèrent 
        et que le pays tout entier retrouva la paix.  Dans le Sutra 
        Daijuku,  on lit  : "Le soleil et la lune perdent leur 
        éclat,  et la sécheresse est partout. Ainsi de mauvais souverains 
        et de mauvais moines,  parce qu'ils commettent de mauvaises actions,  
        entraînent la destruction de mon Dharma 
        correct."  
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