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Extraits de gosho sur |
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Vajrasattva |
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L'ésoteriste
répondit : "J'ai la tête dure, je suis stupide et je
manque de connaissances. Néanmoins, j'aimerais citer un ou deux
passages, et m'efforcer de dissiper votre ignorance. Les enseignements
exotériques sont ceux qui furent exposés, à la demande
de Shariputra et d'autres disciples,
par un bouddha sous l'aspect du Corps
Manifesté (note).
Mais les enseignements ésotériques sont ceux que le bouddha Vairocana*,
un bouddha sous l'aspect du Corps du Dharma* (note), exposa spontanément pour
partager la joie sans limite du Dharma, avec Vajrasattva comme auditeur. Ces enseignements sont constitués par le Sutra
Vairocana* et les deux
autres sutras ésotériques. Le plus ou moins de valeur des sutras [autres que le Sutra du Lotus] correspond au degré de profondeur que leur donna le Vénéré Shakya, Bouddha, mais dans aucun on ne trouve l'appui qu'apportèrent Taho* et les bouddhas du Corps fractionné (note). Ne mêlons pas les explications personnelles [des uns ou des autres] avec les affirmations officielles [du Bouddha]. Parmi tous ces sutras, les uns, éclairant les êtres des deux Véhicules ainsi que les profanes, discourent sur le Hinayana, les autres s'adressent à des bodhisattvas propagateurs du Dharma tels que Manjushri, Vimukticandra, Vajrasattva (note) mais aucun ne s'adresse à Jogyo* et autres des mille mondes des bodhisattvas Surgis de terre. Le Sutra Kegon* commence par : «Sutra Daihokobutsu Kegon. Ainsi ai-je entendu.»
Au début du Sutra Hannya* on lit : « Sutra Makahannya Haramitsu,
ainsi ai-je entendu. » Le titre du Sutra
Vairocana* comporte
la mention : « Daibirushana Jimbenkaji*, ainsi ai-je entendu. » Quel est donc le sens de cet "ainsi"
dans le titre de ce sutra, comme dans celui des autres ? Il se rapporte au titre de ces sutras. Quand le Bouddha exposait un
sutra, il en formulait le principe essentiel dans le titre. Après
sa disparition, lorsque ses auditeurs-shravakas,
parmi lesquels Ananda, Manjushiri et Vajrasattva*,
se rassemblèrent [pour compiler par écrit les enseignements
du Bouddha], ils énoncèrent d'abord le titre [d'un sutra]
et écrivirent ensuite "Ainsi ai-je entendu". On dit que Maître Huiguo était le moine de la septième
génération après le bouddha Vairocana*(note).
Bien que les moines aient changé, les enseignements du Shingon ont été transmis de génération en génération
comme on verse de l’eau d’un récipient dans une autre.
Bien que le récipient soit différent, l’eau qui a
été transmise de Vairocana* à Vajrasattva, Nagabodhi, Vajrabodhi*, Amoghavajra*,
Maître Huiguo et à Kukai* est la même. Après avoir terminé ses études
avec Huiguo, Kukai* traversa la vaste étendue d’eaux et retourna au Japon. Par
la suite, Kukai* enseigna les enseignements de l’école Shingon à trois empereurs, Heijo, Saga, et Junna. Le 19 janvier 823, Kukai* reçut l’autorisation de l’Empereur de bâtir le
temple To-ji, à Kyoto, et il
commença alors à diffuser les enseignements du Shingon autour de la région du Kansai, puis au Japon central, dans les
îles de Tsukushi, Shikoku, Iki et Tsushima,
et finalement, à travers tout le pays. |
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