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Extraits de gosho sur |
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Duc de Zhou |
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On rapporte
que Confucius réfléchissaient
neuf ou trois fois avant de prononcer un seul mot. Et Dan,
le duc de Zhou, était si désireux de recevoir ses visiteurs
qu'il recrachait sa nourriture trois fois au cours d'un repas, et se rattachait
les cheveux trois fois avant d'avoir pu les laver. Si même des personnages
mentionnés dans des écrits non bouddhiques sans profondeur
se conduisaient avec tant de précautions et d'égards, combien
plus attentionnés encore devraient être ceux qui étudient
les principes profonds des écrits bouddhiques ! Yin Shou
fut le maître de l'empereur
Yao, Wu Zheng celui de l'empereur
Shun, Taigong fut le maître
du roi Zhou Wen, et Lao
Zi celui de Confucius. Ces
maîtres sont appelés les "Quatre sages". Même
les Honorés du Ciel inclinent la tête devant eux en signe de respect, et tous les hommes
joignent les mains en signe de vénération. Ces sages
ont laissé derrière eux des écrits qui couvrent plus
de trois mille volumes, au nombre desquels les Trois
Recueils et Cinq Canons et Trois Histoires des trois dynasties. Mais tous
ces écrits ne vont pas au-delà de l'explication des Trois
Mystères. Le premier des trois Mystères est l'Etre.
C'est le principe enseigné par le Duc
de Zhou et quelques autres. Dans le chapitre Juryo* (XVI), le
Bouddha Shakyamuni déclare : "J'ai aussi jadis pratiqué
les austérités de bodhisattva et la vie que j'ai acquise
alors n'est pas encore épuisée. Ma vie durera encore deux
fois plus de kalpa." Il parlait du monde de bodhisattva en nous-mêmes.
Les bodhisattvas Surgis-de-Terre sont les disciples du Bouddha Shakyamuni en nos vies. Ils suivent le
Bouddha exactement comme Taikong et Dan, le duc de Zhou servirent
de ministres au roi Zhou Wu et
plus tard assistèrent son fils et successeur l'infant royal Cheng ; ou comme Takeshiuchi servit
l'impératrice Jingu et plus tard son petit fils, le prince
héritier Nintoku, comme un ministre de grande valeur. On rapporte
que Confucius refléchissait
neuf fois avant de prononcer un seul mot et que Dan, le
duc de Zhou, s'y reprenait à trois fois pour se laver les
cheveux et reposait trois fois sur la table des aliments qu'il était
sur le point de porter à sa bouche (note).
Des sages décrits dans les enseignements non bouddhiques, qui
étudient le monde profane et éphémère, procédaient
déjà ainsi, avec une extrême circonspection. Comment
des hommes sans scrupules peuvent-ils donc agir de manière aussi
négligente et superficielle dans des domaines concernant le Dharma ? Avant l'introduction du bouddhisme
en Chine, les écrits des Trois
Augustes et Cinq Empereurs, des Trois
Rois, de Taigong wang, du Duc de Zhou, de Lao-Zi et de Confucius étaient
appelés Classiques ou Canons. Ces écrits
enseignaient aux hommes le comportement correct et l'importance de la
gratitude envers les parents. Une distinction claire fut établie
entre supérieurs et subordonnés afin que le pays soit
gouverné avec sagesse. Les sujets ont obéi aux souverains
[qui suivaient ces préceptes] et le ciel a répondu à
leurs prières. Un enfant qui les transgressait était sanctionné
pour manquement à la piété filiale et un sujet
qui désobéissait était puni comme traître. Confucius était pour le principe de "Neuf pensées pour un mot",
ce qui signifie qu'il réfléchissait par neuf fois avant
de parler. Dan, duc de Zhou, était
si soucieux de bien recevoir ceux qui lui rendaient visite qu'il s'interrompait
trois fois en se lavant les cheveux, ou reposait trois fois ce qu'il
allait mettre à la bouche au cours du repas, [afin de ne pas
les faire attendre]. Réfléchissez bien à cela.
Ne me faites pas de reproches plus tard. [Un tel comportement] c'est
en cela que réside le bouddhisme. |
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