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Duc de Zhou
 

On rapporte que Confucius réfléchissaient neuf ou trois fois avant de prononcer un seul mot. Et Dan, le duc de Zhou, était si désireux de recevoir ses visiteurs qu'il recrachait sa nourriture trois fois au cours d'un repas, et se rattachait les cheveux trois fois avant d'avoir pu les laver. Si même des personnages mentionnés dans des écrits non bouddhiques sans profondeur se conduisaient avec tant de précautions et d'égards, combien plus attentionnés encore devraient être ceux qui étudient les principes profonds des écrits bouddhiques !
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Yin Shou fut le maître de l'empereur Yao, Wu Zheng celui de l'empereur Shun, Taigong fut le maître du roi Zhou Wen, et Lao Zi celui de Confucius. Ces maîtres sont appelés les "Quatre sages". Même les Honorés du Ciel inclinent la tête devant eux en signe de respect, et tous les hommes joignent les mains en signe de vénération. Ces sages ont laissé derrière eux des écrits qui couvrent plus de trois mille volumes, au nombre desquels les Trois Recueils et Cinq Canons et Trois Histoires des trois dynasties. Mais tous ces écrits ne vont pas au-delà de l'explication des Trois Mystères. Le premier des trois Mystères est l'Etre. C'est le principe enseigné par le Duc de Zhou et quelques autres.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Dans le chapitre Juryo* (XVI), le Bouddha Shakyamuni déclare : "J'ai aussi jadis pratiqué les austérités de bodhisattva et la vie que j'ai acquise alors n'est pas encore épuisée. Ma vie durera encore deux fois plus de kalpa." Il parlait du monde de bodhisattva en nous-mêmes. Les bodhisattvas Surgis-de-Terre sont les disciples du Bouddha Shakyamuni en nos vies. Ils suivent le Bouddha exactement comme Taikong et Dan, le duc de Zhou servirent de ministres au roi Zhou Wu et plus tard assistèrent son fils et successeur l'infant royal Cheng ; ou comme Takeshiuchi servit l'impératrice Jingu et plus tard son petit fils, le prince héritier Nintoku, comme un ministre de grande valeur.
[...] Avec une compassion profonde pour ceux qui ignorent le joyau d'ichinen sanzen, le bouddha fondamental l'enveloppa dans la seule phrase Namu Myoho Renge Kyo, et en orna le cou de ceux qui vivent à l'époque des Derniers jours du Dharma. Les Quatre grands bodhisattvas protégeront quiconque pratique le Dharma Merveilleux aussi fidèlement que le sage Taikong et le Duc de Zhou protégèrent le roi Zhou Wen, et aussi fidèlement que les quatre aînés aux cheveux blancs servirent l'empereur Hui.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

On rapporte que Confucius refléchissait neuf fois avant de prononcer un seul mot et que Dan, le duc de Zhou, s'y reprenait à trois fois pour se laver les cheveux et reposait trois fois sur la table des aliments qu'il était sur le point de porter à sa bouche (note). Des sages décrits dans les enseignements non bouddhiques, qui étudient le monde profane et éphémère, procédaient déjà ainsi, avec une extrême circonspection. Comment des hommes sans scrupules peuvent-ils donc agir de manière aussi négligente et superficielle dans des domaines concernant le Dharma ?
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

Avant l'introduction du bouddhisme en Chine, les écrits des Trois Augustes et Cinq Empereurs, des Trois Rois, de Taigong wang, du Duc de Zhou, de Lao-Zi et de Confucius étaient appelés Classiques ou Canons. Ces écrits enseignaient aux hommes le comportement correct et l'importance de la gratitude envers les parents. Une distinction claire fut établie entre supérieurs et subordonnés afin que le pays soit gouverné avec sagesse. Les sujets ont obéi aux souverains [qui suivaient ces préceptes] et le ciel a répondu à leurs prières. Un enfant qui les transgressait était sanctionné pour manquement à la piété filiale et un sujet qui désobéissait était puni comme traître.
La suprématie du Dharma (Minobu, 4 août 1275, à Oto, fille de Nichimyo)

Confucius était pour le principe de "Neuf pensées pour un mot", ce qui signifie qu'il réfléchissait par neuf fois avant de parler. Dan, duc de Zhou, était si soucieux de bien recevoir ceux qui lui rendaient visite qu'il s'interrompait trois fois en se lavant les cheveux, ou reposait trois fois ce qu'il allait mettre à la bouche au cours du repas, [afin de ne pas les faire attendre]. Réfléchissez bien à cela. Ne me faites pas de reproches plus tard. [Un tel comportement] c'est en cela que réside le bouddhisme.
Les trois sortes de trésor (Minobu, le 11 septembre 1277, à Shijo Kingo)

 

 

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