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Extraits de gosho sur

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Yashodhara
 

En étudiant le Sutra du Lotus, on y lit diverses prédictions  : Shariputra deviendra l'Ainsi-Venu "Fleur lumineuse"*; Mahakashyapa, l'Ainsi-Venu "Lumière éclatante"*; Subhuti, l'Ainsi-Venu "Forme merveilleuse"*Katyayana, l'Ainsi-Venu "Lumière d'or de Jambunada"*; Maudgalyayana, le bouddha "Parfum de bois de santal de Tamalapattra"*; Purna, l'Ainsi-Venu "Dharma brillant"*; Ananda, le bouddha "Roi sage et tout-puissant des mers et des montagnes"*; Rahula, l'Ainsi-Venu "Qui foule les fleurs des sept trésors"*; les cinq cents et sept cents arhats, les Ainsi-Venus "Lumière universelle"* (réf.) ; les deux mille disciples qui ont encore à apprendre ou qui ont tout appris, les Ainsi-Venus Forme précieuse*  ; et les nonnes Mahaprajapati et Yashodhara deviendront les Ainsi-Venus "Vision qui comble de joie tous les êtres sensitifs"* et "Forme resplendissant de dix millions de lumières"*. (réf.)
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Devadatta était le petit-fils du roi Simhahanu, le fils du roi Dronodana, oncle du Bouddha Shakyamuni, et le frère aîné du vénérable Ananda. Sa mère était une fille du riche Suprabuddha. Il était donc membre de la famille d'un roi faisant-tourner-la-roue et appartenait à la noblesse du continent du sud, le Jambudvipa. Alors qu'il vivait encore dans le monde séculier, il avait voulu épouser Yashodhara, mais elle avait été conquise par le prince Siddhartha qu'il considéra dès lors comme son ennemi juré dans une vie antérieure.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

De nos jours comme par le passé, chez les sages aussi bien que chez les personnes ordinaires, on trouve souvent une femme à l'origine d'un conflit. À l'époque où le Bouddha Shakyamuni portait encore le nom de prince Siddhartha, et où Devadatta était prince héritier de son père, le roi Dronodana, un haut dignitaire du nom de Yasha avait pour fille Yashodhara. C'était la femme la plus belle des cinq régions de l'Inde, une véritable apparition céleste dont la réputation de beauté s'était répandue par-delà les quatre océans. Siddhartha et Devadatta étaient tous deux ses prétendants, ce qui suscita une rivalité entre eux.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Si [la prophétie du Bouddha exprimée dans] ce passage du Sutra du Lotus n'était pas véridique, alors Shariputra ne deviendrait jamais l'Ainsi-Venu "Fleur de Lumière"  ; le vénérable Mahakashyapa ne deviendrait jamais l'Ainsi-Venu "Lumière étincelante"  ; Maudgalyayana ne deviendrait jamais le bouddha "Tamalapattra au Parfum de santal"  ; Ananda ne deviendrait jamais l'Ainsi-Venu "Roi tout puissant et montagne d'immense sagesse" ; la nonne Mahaprajapati ne deviendrait jamais le "Bouddha dont la vision comble de joie tous les êtres sensibles" ; et la nonne Yashodhara ( ne deviendrait jamais le "Bouddha aux Formes étincelant de dix millions de lumières".
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Rong Qiqi cita parmi les "trois plaisirs" de son existence celui de ne pas être né en tant que femme. C'est ainsi que les femmes sont dénigrées, dans les écrits bouddhiques aussi bien que non bouddhiques. Pourtant, même si elles ne lisent ou ne copient pas le texte de ce Sutra [le Sutra du Lotus], les femmes qui le gardent dans leur coeur, dans leurs paroles et leurs actions, en particulier celles qui récitent à haute voix Namu Myoho Renge Kyo, pourront rapidement atteindre la bodhéité, comme la fille du Roi-Dragon ou Gautami et Yashodhara qui vécurent à la même époque que le Bouddha. Tel est le sens du passage du Sutra que vous avez cité.
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277 ? à Myoho-ama)

 

 

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