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       Extraits de gosho sur  | 
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        Kojo  | 
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|   On 
        lit dans le Maka Shikan 
        : "Moi, le Bouddha, j'ai envoyé Trois 
        sages* 
         pour instruire 
        le peuple de Chine." Dans le Guketsu, 
        commentaire de Zhanlan* 
        sur le Maka Shikan, on lit : "Le Sutra 
        Shojohogyo établit que le bodhisattva Gakko* 
         apparut là-bas sous le nom de Yan-Hui, 
        le bodhisattva Kojo*  
        y apparut sous la forme de Confucius, 
        et le bodhisattva Kasho sous 
        celle de Lao-Zi. Puisque le sutra 
        se place du point de vue de l'Inde, il désigne la Chine par les 
        mots "là-bas".  Durant le 
        règne de l’empereur Montoku, le Vénérable Enchin 
        (Grand-maître* Chisho) se rendit dans la 
        Chine des  Tang. Après 
        y avoir suivi les deux écoles de bouddhisme du Tiantai  et du Shingon, il revint 
        au Japon en 858 (2e année de l’ère de Tenet’an). 
        Le Vénérable Enchin 
        maîtrisait non seulement les bouddhismes Hokke 
        et Shingon, sous la conduite de 
        Gishin (Premier 
        Grand-patriarche du Mont Hiei), 
        d’Encho*,  
        deuxième 
        Grand-patriarche du Mont Hiei, 
        de Kojo*, 
        et d’Ennin*, 
        troisième 
        Grand-patriarche, ainsi 
        que la doctrine Shingon du temple 
        To-ji.  Question  
        : Oseriez-vous donc suggérer que les trois Grands-maîtres* mentionnés plus haut 
        furent des opposants au Dharma   
        ? Encho*, 
        le deuxième supérieur du Mont Hiei, 
         Kojo* 
         administrateur principal*  
        du temple, An'ne*, 
        le moine Eryo, le supérieur 
        des moines, Annen, l'administrateur 
        Jokan  ;  le moine Kaku'un 
          ; le respectable moine 
        Genshin* 
        et plusieurs centaines d'autres de l'école Tendai, 
        ainsi que plusieurs centaines de disciples de Kukai*, 
        au nombre desquels Jitsue, Shinzei 
        et Shinga, ainsi que les autres 
        Grands-maîtres* et moines vertueux des huit 
        et dix écoles, apparurent 
        tous, les uns après les autres, comme autant de soleils, de lunes 
        et d'étoiles. Au cours de quatre cents ans et plus, pas un seul 
        de ces hommes n'a jamais mis en doute l'enseignement des trois Grands-maîtres* que vous avez mentionnés 
        plus haut. Sur quelle sorte de sagesse vous appuyez-vous vous-même 
        pour avoir l'audace de les critiquer?   Le Grand-maître* Enchin 
        fut, au Japon, [dans sa jeunesse] le disciple du moine Gishin*, 
        d'Encho*, 
        de l'administrateur Kojo* 
        et d'Ennin*. 
        Il étudia ainsi toutes les doctrines, exotériques aussi 
        bien qu'ésotériques, enseignées à son époque 
        au Japon. Enchin 
        (Chisho Daishi), originaire de Sanuki, entra au Mont Hiei 
        en 828, à l’âge de 14 ans, et devint un disciple de 
        Maître Gishin*, 
        un disciple de Saicho* 
        qui était originaire de Sagami. Enchin avait 
        aussi voyagé en Chine avec son maître. Au Japon, Enchin 
        étudia les enseignements de six 
        écoles, y compris les écoles Sanron 
        et Hosso, en plus des enseignements 
        de l’école du Sutra du Lotus (Hokkeshu) 
        et de l’école Shingon 
        auprès de Maître Gishin*, 
         d'Ennin*, 
        d’Encho* 
        et de Kojo*, 
        disciple de Saicho*.  | 
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