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DICTIONNAIRE
 
Hokke Gengi Shakusen
 

Le Hokke Gengi Shakusen indique : “Si l’on dit qu’il existe, alors, aucune pensée d'ichinen sanzen n’existe. A fortiori, comment pourrait-il y avoir d’image des dix monde-états-états  ? Si on dit qu’il n’existe pas, alors trois mille pensées se manifestent. A fortiori, la pensée d’un monde-état. C’est parce que l’on ne peut pas le considérer à travers l’être ou le non-être que le cœur d’une pensée, à l’évidence, est la Voie du milieu. C’est pourquoi, il faut le savoir, le cœur est merveilleux (myo)”.
Le Hokke Gengi Shakusen dit  : “La présence permanente du véritable aspect est comparable à l’hydromel céleste. C’est le remède contre la mort. Transposant ce principe au Dharma Merveilleux, il communique bien avec le véritable aspect, c’est pourquoi on l’appelle la "porte".
Les douze liens causaux (1256 )

Le Grand-maître* Zhiyi* écrivit le Hokke Gengi, le Hokke Mongu* et le Maka Shikan, soit trente volumes de commentaires sur le Sutra du Lotus. Zhanlan*, pour sa part, écrivit les trente volumes du Hokke gengi shakusen, Hokke Mongu Ki*  et Maka Shikan Bugyoden Guketsu, annotations sur les ouvrages de Zhiyi*. Ensemble, ces écrits constituent ce que l'on appelle "les soixante volumes (note) de l'école Tendai".
Conversation entre un sage et un ignorant (1265  ? à un samouraï  ? )

On lit dans le troisième (réf.) volume du Hokke Gengi de Zhiyi*  : "Le Sutra du Nirvana est le trésor qui, acquittant la rançon, sauve la vie [du Sutra du Lotus]. C'est comme taper dans la main pour confirmer qu'un accord a été conclu (note)." Le Hokke Gengi Shakusen explique cela en disant  : "L'école Tendai utilise cette comparaison pour indiquer que le [contenu du] Sutra du Nirvana doit être considéré comme un trésor et le Sutra du Lotus comme la vie [que ce trésor permet de sauver].
La lettre de Teradomari (Teradomari, le 22 octobre 1271, à Toki Jonin)

On trouve dans le volume six du Shakusen : "L'apparence [nyoze so] n'existe que dans le matériel, la nature [nyoze sho], n'existe que dans le non-matériel. L'entité [nyoze tai], le pouvoir [nyoze riki], la production [nyoze sa] et la condition [nyoze en] combinent à la fois le matériel et le spirituel ; la cause interne [nyoze in] et l'effet latent [nyoze ka] n'ont d'existence que non-matérielle ; la rétribution [nyoze ho] n'existe que dans ce qui est matériel."
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

On trouve une autre bonne explication dans le passage suivant du 6e volume du Hokke Gengi Shakusen de Zhanlan*  : "Tant que les trois mille mondes [d'ichinen sanzen], demeurent latents [chez les êtres ordinaires], on les appelle tous "l'obscurité". Mais quand les trois mille mondes manifestent l'effet [de la bodhéité], on peut tous les appeler "bonheur éternel". Dans les deux cas, puisque le principe d'ichinen sanzen est immuable, l'obscurité fondamentale ne fait essentiellement qu'une avec l'Éveil. Puisque les trois mille mondes restent tous constants, ils sont à la fois l'ainsité et fonction."
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 ? à Sairen-bo)

Et vous pourriez citer aussi des passages concluants du Hokke Gengi ou du troisième volume du Shakusen. Efforcez-vous, pourtant, de bien comprendre ces passages de Sutra et de commentaires, et ne les citez pas à la légère.
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274 ? à Sammi-bo)

Zhanlan* compila donc en trente volumes ses commentaires [sur l'oeuvre de Zhiyi*], connus sous le nom de Guketsu, Shakusen et Shoki. Ces trente volumes, non seulement servirent à éliminer les répétitions dans l'oeuvre de Zhiyi* et à élucider les points obscurs, mais ils réfutèrent d'un trait les écoles Hosso, Kegon et Shingon que n'avait pu réfuter Zhiyi* parce qu'elles n'existaient pas de son vivant.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

De plus, le Grand-maître* Zhanlan* écrivit des commentaires en dix volumes intitulés Hokke gengi shakusen. Dans cet ouvrage, il déclara que tous les sutras introduits en Chine après l'époque de Zhiyi* - y compris les sutras portant l'appellation de "nouvelles traductions" - étaient tous des serviteurs et des seconds du Sutra du Lotus.
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu, 14 août.1280, à la dame d'Utsubusa)

 

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