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Extraits de gosho sur |
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quatre
transgressions majeures |
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Il n'est pas concevable qu'un homme ou une femme ayant
récité ne serait-ce qu'un seul mot du Sutra du Lotus puissent tomber dans les voies mauvaises pour avoir commis les dix
mauvaises actions, les cinq
forfaits, les quatre
transgressions majeures ou d'innombrables autres graves méfaits.
Même si le soleil et la lune cessaient de se lever à l'Est,
même si la terre entière chavirait, même s'il n'y
avait plus ni flux ni reflux dans les marées de l'immense océan,
même si une pierre brisée en morceaux parvenait à
se reconstituer, ou même si les cours d'eau et les rivières
cessaient de se jeter dans la mer, quelles que soient les fautes qu'elle
ait pu commettre en ce monde, il serait impossible qu'une femme qui
a foi dans le Sutra du Lotus sombre dans les voies mauvaises. Si, depuis le passé
illimité, ma foi dans le Sutra du Lotus, à
tort ou à raison, m'avait valu des punitions, comment aurais-je
pu renaître en cette vie sous la forme d'un simple mortel ? [C'est pourquoi, quand j'ai été condamné au bannissement],
bien que j'aie ressenti un moment d'abattement, j'ai compris que c'était
pour avoir défendu le Sutra du Lotus. Et je me suis
alors réjoui à l'idée de pouvoir effacer ainsi,
si peu que ce soit, les fautes que j'avais commises dans des vies antérieures.
Il y a de graves fautes de toutes sortes : les dix
mauvaises actions, les quatre
transgressions majeures, les six
fautes principales, les huit
fautes majeures, les dix
fautes majeures, les cinq forfaits condamnant à l'enfer avici,
ainsi que l'opposition à
le Dharma correct et l'incroyance
incorrigible. Il se pourrait que l'accumulation de toutes ces fautes,
depuis le passé illimité, dépasse encore le plus
haut sommet de montagne, et creuse un abîme encore plus profond
que le grand océan. Un seul des cinq
forfaits condamne déjà ceux qui le commettent à
demeurer dans l'enfer avici pendant
toute la durée d'un kalpa. Sur la
montagne aux Trésors, les arbres tordus sont arrachés
et, dans le grand océan, les cadavres ne peuvent demeurer. La
montagne aux Trésors de l'enseignement suprême peut conserver
cailloux et débris de tuiles - ceux qui ont commis les cinq
forfaits - mais pas ces arbres tordus que sont les icchantika (hommes d'une incroyance incorrigible). Le grand océan du Dharma
bouddhique peut accepter les eaux souillées - ceux qui commettent
les quatre transgressions
majeures - mais rejette les cadavres de ceux qui offensent
le Dharma correct. C'est pourquoi ceux qui s'efforcent de pratiquer
le bouddhisme, et qui se préoccupent de leur bonheur à
venir, ne devraient rien tant redouter que d'offenser le Sutra du Lotus. |
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