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Extraits de gosho sur |
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Fu Xi |
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Si nous pouvons rapidement empêcher
que l'on fasse des offrandes à ces icchantika et assurer au contraire à l’ensemble des moines et des
nonnes authentiques un soutien permanent, si nous pouvons apaiser ces
vagues blanches (note) qui
troublent l'océan du Bouddha (note) et déraciner la verdure sauvage [hommes sauvages] qui
envahit la montagne du Dharma (note),
alors le monde pourra redevenir aussi paisible qu'aux âges d'or
de Fu Xi et Shennong,
et le pays sera prospère comme au temps des sages souverains Yao et Shun. Le confucianisme
décrit les Trois Augustes [Fu Xi, Shennong,
et Huangdi], les Cinq
empereurs [Shao-Hao, Zhuang-Xin, Di-Kao, Tang-Yao et Yu-Shun], et
les Trois souverains fondateurs [Yu, de la dynastie Xia, Tang de la dynastie Shang (Yin) et Zhou Wen], qu'il appelle les Honorés du Ciel. Ces
hommes sont dépeints comme la tête et les yeux du gouvernement
et les piliers et les poutres du peuple (note). Avant l'époque des Trois
Augustes, les êtres humains vivaient comme des animaux et ne
reconnaissaient même pas leur propre père. Mais à
partir de l'époque des Cinq
Empereurs, ils apprirent à reconnaître leur père
et leur mère et à obéir aux règles de la piété
filiale. Ainsi, Yu Shun*, le dernier des Cinq
Empereurs, servit son père avec respect, bien que ce dernier
fut borné et entêté. De même, le Duc
de Pei, une fois devenu le premier empereur de la dynastie Han*,
continua à respecter profondément son père*, le sire
vénérable. Le roi Zhou
Wu, fit graver sur bois un portrait de son père (note),
le gouverneur des Marches de l'Ouest, et Ding Lan fit sculpter une statue de sa mère*. Tous sont des modèles
de piété filiale. |
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