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Extraits de gosho sur Extérieur |
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Même si vous pratiquez
et croyez en Myoho Renge Kyo, si vous considérez ce Dharma comme
extérieure à vous, ce n'est pas dans le
Dharma Merveilleux que vous croyez, mais en un enseignement inférieur.
Le cœur
est les cinq racines et les cinq racines sont le cœur. Aussi, si
la loi du cœur devient Bouddha, en même temps, la loi de la
matière devient aussi Bouddha. La matière et le cœur
étant en non-dualité, l’intérieur et l’extérieur
se possèdent mutuellement. Puisque l'esprit lui-même est bouddha et que le Bouddha n'est autre que l'esprit, quel bouddha pourrait-il y avoir en dehors de vous ? Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ( ? ) à un samouraï ( ? ) Ni la Terre
pure, ni l'enfer n'existent en dehors de nous-même ; ils se trouvent
dans notre propre poitrine. On appelle bouddha celui qui s'éveille
à cette vérité, celui qui l'ignore, simple mortel.
Le Sutra du Lotus nous éveille à cette réalité
et celui qui croit dans le Sutra du Lotus découvrira que
l'enfer même peut se changer en Terre
de Bouddha. Ne
cherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même.
Il n'existe que dans notre chair, en nous, êtres ordinaires, qui
gardons le Sutra du Lotus et récitons Namu Myoho Renge Kyo.
Le corps est le palais de la neuvième
conscience, réalité inchangeable qui régit toutes
les fonctions de la vie. Etre "doté des dix
états" signifie que tous les dix états, sans exception,
sont contenus dans le seul état de bouddha.
Le bouddhisme
enseigne que lorsque l'état de bouddha se manifeste à l'intérieur,
il attire la protection de l'extérieur. C'est
un principe primordial, essentiel, du bouddhisme.
...ces nouveaux
croyants m'ont suivi encore un ou deux ans, mais par la suite ont abandonné,
certains devenant même des ennemis du Sutra du Lotus. Il
y en eut qui, extérieurement, semblaient conserver
la foi, mais qui dans leur coeur gardaient des doutes, et d'autres qui,
intérieurement, conservaient la foi, mais concrètement abandonnèrent
la pratique. Mais quand
même je ne suis qu'une personne ordinaire dont l'existence dépend
de choses extérieures. Si je restais sans vêtements,
mon corps serait transi par le vent qui souffle, et sans manger, je ne
pourrais pas vivre bien longtemps. Je vous confie
la propagation du bouddhisme dans votre province. C'est parce que les
graines de la bodhéité
ont besoin, pour germer, du facteur
extérieur qui convient, que l'on expose l'enseignement
du Véhicule unique. |
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