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Extraits de gosho sur

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Umegiku-nyo Mère de Nichiren (Myoren)
 

Pour aider mon père et ma mère dans leur prochaine vie, et pour m'acquitter de la dette de reconnaissance que j'ai envers mon pays, je suis prêt à risquer ma vie, simplement parce que je sais ce que je leur dois et pour nulle autre raison.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Que ce soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons, si l'on abandonne le Sutra du Lotus, on se condamne à l'enfer. [Ici] j'en fais serment : même si l'on m'offrait le trône du Japon à la seule condition d'abandonner le Sutra du Lotus et d'adhérer aux enseignements du Sutra Kammuryoju en priant pour renaître sur la Terre Pure de l'Ouest, même si l'on me menaçait, si je ne récite pas le Nembutsu, de décapiter mon père et ma mère, quels que soient les obstacles, tant que des hommes de sagesse ne m'auront pas prouvé que mes enseignements sont erronés, je n'accepterai jamais les pratiques des autres écoles  ! Tout le reste n'est pour moi que poussière dans le vent.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Pourtant, j'ai conservé courage en pensant : "Si l'enseignement du Sutra du Lotus est véridique et si les divinités Nitten et Gatten ne m'abandonnent pas, je retournerai à Kamakura et je me rendrai sur la tombe de mon père et de ma mère." Montant au sommet d'une colline, j'ai crié d'une voix sonore : "Qu'est-il advenu de vous, Bonten, Taishaku, Nitten, Gatten, et de vous, les quatre Rois du Ciel  ? Tensho Daijin* et Hachiman, avez-vous quitté le pays  ?
[...] J'avais pensé alors à retourner dans mon pays natal pour me rendre de nouveau sur la tombe de mon père et de ma mère. Mais les enseignements, bouddhiques aussi bien que non bouddhiques, disent que, si l'on veut retourner dans son pays natal, ce doit être en costume d'apparat. Rentrer au pays natal sans avoir rien réalisé dont on puisse être fier, n'est-ce pas manquer à son devoir de piété filiale? Et puisque j'avais surmonté un obstacle qui semblait infranchissable en ayant pu rentrer à Kamakura, j'ai pensé que, peut-être, un jour, j'aurais l'occasion de rentrer chez moi de manière triomphale, et que j'attendrais cette occasion pour me rendre sur la tombe de mes parents
Lettre à Konichi-bo (Minobu, mars 1276 à la veuve Konichi, mère de Yashiro)

J'ignore quel était le dessein du Ciel, mais le seigneur et les fervents adeptes du Nembutsu ont surveillé jour et nuit mon ermitage afin d'empêcher quiconque de venir me voir. Malgré cela, vous m'avez envoyé à plusieurs reprises Abutsu-bo, de nuit, portant sur son dos des vivres dans une hotte de bois. Comment pourrais-je jamais l'oublier  ? C'était comme si, soudain, ma mère défunte était revenue à la vie sur l'île de Sado !
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

Lorsque moi, Nichiren, ai prié pour ma mère, non seulement elle guérit de sa maladie, mais encore sa vie fut prolongée de quatre ans. A présent, vous aussi êtes tombée malade et, comme vous êtes une femme, le moment est d'autant plus propice pour vous d'essayer de croire au Sutra du Lotus et d'en constater l'effet sur vous.
Sur la possibilité de prolonger sa vie (Minobu, 1279 à Myojo, femme de Toki Jonin)

 

 

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