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Extraits de gosho sur |
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Kiken |
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Hong Yen mourut en s'ouvrant le ventre pour y insérer le foie de son seigneur
défunt, le duc Yi de Wei. Yu
Jang s'empala sur son sabre pour venger le déshonneur subi par
son seigneur Zhi Bo (note).
Ces actes n'avaient d'autre but que de s'acquitter d'une dette de reconnaissance
dans le monde profane. Si, depuis d'innombrables kalpas,
les êtres humains ne cessent de transmigrer dans les Six
voies sans jamais atteindre la bodhéité, c'est parce
qu'ils sont avares de leur propre vie et ne la consacrent pas au Sutra
du Lotus. Pendant 1200 ans, un bodhisattva nommé Kiken brûla son propre corps pour l'offrir au bouddha Nichigatsu
Jomyotoku, et, pendant 72 000 mille ans, se brûla les bras
en offrande au Sutra du
Lotus, et renaquit par la suite sous la forme du bodhisattva Yakuo.
Pendant de nombreux kalpas, le bodhisattva Fukyo fut calomnié, ridiculisé,
attaqué à coups de canne et de bâton, de tuiles
et de pierres, uniquement parce qu'il pratiquait le Sutra du Lotus.
Mais par la suite, il renaquit sous la forme du Bouddha Shakyamuni.
Ainsi la voie qui mène à la bodhéité requiert des formes de pratique différentes en fonction du temps. Par le
passé, un bodhisattva appelé Kiken étudia le Sutra du Lotus sous la direction du bouddha
Suprême-et-pur-éclat-du-soleil-et-de-la-lune. Il fut si
profondément touché par la bienveillance de son maître
envers lui, et par l'élévation des pensées contenues
dans le Sutra, qu'il offrit tous les trésors rares qu'il
possédait, jusqu'au dernier. Mais, toujours insatisfait, il s'enduisit
le corps d'huile, et brûla son corps en offrande au Bouddha pendant mille deux cents ans, de la même manière
que, de nos jours, nous faisons brûler de l'huile en y trempant
une mèche et en l'allumant. Puis, dans sa vie suivante, il fit
des torches de ses bras, et les brûla pendant soixante-douze mille
ans, en offrande au Sutra du Lotus. Si bien que, lorsqu'une
femme fait des offrandes au Sutra du Lotus, de nos jours, dans
la cinquième Période
de cinq cents ans, tous les bienfaits de ce bodhisattva lui seront
dispensés jusqu'au dernier, exactement comme la totalité
de la fortune d'un homme riche est léguée à son
enfant unique. |
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