|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| aspect 
        de la pure ainsité - jisso 
        shinnyo | |||
| Les 
        écoles du Zen disent : “Au moment du nirvana final,  
        le Vénéré du monde 
        montant sur l'estrade de prédication prit une fleur qu’il 
        montra à la multitude. Un sourire apparut sur le visage de Mahakashyapa. 
        L’Éveillé dit alors : je possède le trésor de 
        la vision du bon Dharma. Le nirvana 
        est un cœur merveilleux. L’aspect 
        réel (jisso-shinnyo) est dépourvu 
        de caractère particularisant. C’est une doctrine subtile 
        et merveilleuse. Elle se situe au-delà des mots,  elle fait l’objet 
        d’une transmission particulière en dehors des enseignements. 
        Je la transmets uniquement au Grand-Kaskyapa”. 
         Dans le Hokke 
        Gengi,  il est dit  : “la vue,  l’ouïe,  l’odorat et le goût 
        sont les portes de la quiétude. En dehors de ces éléments,  
        il n’est pas d’autre porte de la quiétude”. Le Hokke Gengi Shakusen dit : “La présence permanente du véritable 
        aspect est comparable à l’hydromel céleste. C’est 
        le remède contre la mort. Transposant ce principe au Dharma Merveilleux,  
        il communique bien avec le véritable aspect,  c’est pourquoi 
        on l’appelle la porte”. La quiétude,  c’est le Sutra du Lotus. L’hydromel,  c’est le Sutra du 
        Lotus. Dans le Sutra 
          Daibontenno Mombutsu Ketsugi,  le Bouddha déclare : "Je 
        possède un enseignement subtil concernant l'Oeil et le trésor 
        du Véritable Dharma,  le merveilleux esprit de Nirvana,  le véritable 
        aspect de l'ainsité. Il représente une transmission 
        séparée,  en dehors des sutras,  indépendante des mots 
        ou des écrits. Je confie cet enseignement à Mahakashyapa."  Par exemple,  
        au début,  l’œuf d’un oiseau est liquide. Sans 
        que personne n’intervienne,  voilà qu’apparaît 
        un bec,  voilà des yeux et,  enfin,  il peut s’envoler dans 
        le ciel. Nous-mêmes sommes des œufs,  plongés dans l’obscurité 
        et dotés de corps vils. Cependant,  couvés par notre mère,  
        la récitation de Namu Myohorengekyo,  
        le bec des trente-deux traits apparaît 
        et les plumes des quatre-vingt marques distinctives poussent,  nous permettant 
        alors de voler dans le ciel de l'aspect 
        de la pure ainsité. | |||