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Extraits de gosho sur

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sept fautes capitales
 

Ce passage de commentaire indique que, par rapport à la première des pratiques incorrectes, dans la lecture et la récitation des sutras, il y a des règles précises pour les moines et les laïcs du Nembutsu, aussi bien hommes que femmes, désignant les sutras qui doivent être lus et ceux qu'il ne faut pas lire. Parmi les sutras qu'il ne faut pas lire, sont classés le Sutra du Lotus, les sutras Ninno*, Yakushi, Daijuku, Hannya Shin, Tennyo Jobutsu, et Hokuto Jumyo, et, en particulier parmi les huit volumes du Sutra du Lotus, le prétendu Sutra Kannon [en fait le chapitre Kanzeon bosatsu* (XXV)] dont la lecture est si répandue. Même s'ils sont des pratiquants assidus du Nembutsu, ceux qui lisent, ne serait-ce qu'une seule phrase ou un seul vers de ces sutras, entrent [à leurs yeux] dans la catégorie des personnes dont la pratique est incorrecte, et ne pourront pas renaître sur la Terre pure. Pourtant, lorsque j'observe de mes propres yeux ce qu'il en est réellement, parmi ceux qui récitent le Nembutsu, j'en vois beaucoup qui lisent ces divers sutras, allant à l'encontre de leurs maîtres et commettant ainsi l'une des sept fautes capitales.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

Il y a d'innombrables exemples de personnes ayant commis les cinq forfaits et s'étant opposées au Dharma, telles que le moine Sunakshatra ou le roi Ajatashatru, mais Devadatta est cité comme le représentant de tous les autres ; c'est lui le pire opposant, et ce qui vaut pour lui vaut nécessairement pour ceux dont les offenses sont moindres. [Ainsi, il est dit que] tous ceux qui ont commis les cinq ou sept fautes capitales, qui s'opposent au Dharma ou qui sont d'une incroyance incorrigible deviendront eux aussi bouddha, comme l'Ainsi-Venu "Roi-du-ciel". Dans le Sutra du Lotus, le poison se change en doux élixir, doté du goût le plus délicieux.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Tous les habitants du Japon, à l'heure actuelle, rejettent le Bouddha Shakyamuni et invoquent le nom du bouddha Amida ; ils ignorent le Sutra du Lotus, et ont foi dans le Sutra Kammuryoju et dans d'autres sutras. Il n'y a parmi eux que des laïcs, hommes ou femmes, faisant des offrandes à ceux qui s'opposent au Dharma, ou des moines renommés, et même le dirigeant du pays, qui respectent comme des sages des hommes commettant en réalité les cinq ou sept fautes capitales ou les huit offenses. A leur propos, il est dit dans le Sutra : "En agissant ainsi, ils renaîtront encore et encore dans l'enfer avici pendant un nombre incalculable de kalpa."(réf.)
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

 

 

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