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sept écoles du Japon
 

Question - Au Japon, le bouddhisme se divise en six écoles, sept écoles ou huit écoles. Parmi elles, quelle est celle qui enseigne le principe de sokushin jobutsu, l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence ? Réponse - Selon le Grand-maître* Saicho*, ce principe se trouve uniquement dans le Sutra du Lotus. Alors que, d'après le Grand-maître* Kukai*, il se trouve seulement que dans l'enseignement du Shingon.
Le principe de l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence (Minobu, en 1280? , à Myoichinyo)

Les bouddhas, bodhisattvas et les dix Filles-démones décrites dans le Sutra du Lotus accordent leur protection à Nichiren. En outre, les bouddhas des six directions et les vingt-cinq bodhisattva de l'école Jodo, les 1 200 vénérables (note) de l'école Shingon, et les divers êtres vénérables et divinités protectrices et bienveillantes des sept écoles protègent aussi Nichiren. Il en était de même pour le Grand-maître* Saicho* protégé par les divinités gardiennes des sept écoles.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Lorsque, ayant bien compris cela, je fus prêt, sans céder aux désirs de mes parents, de mes maîtres ou de quiconque, à me plonger dans la recherche des vérités bouddhiques, je découvris qu'il y avait dix brillants miroirs qui reflètent les doctrines sacrées exposées par le Bouddha tout au long de sa vie. Ce sont les dix écoles du bouddhisme que l'on appelle Kusha, Jojitsu, Ritsu, Hosso, Sanron, Shingon, Kegon, Jodo, Zen et Tendai-Hokke. Les lettrés d'aujourd'hui pensent qu'avec ces dix écoles pour guides éclairés il est possible de comprendre le coeur de tous les sutras, et proclament que ces dix miroirs réflètent tous de manière correcte la voie enseignée par le Bouddha. Nous pouvons néanmoins pour l'instant laisser de côté les trois écoles du Hinayana [Kusha, Jojitsu et Ritsu]. Elles sont comparables à un message qu'un particulier aurait réussi, d'une manière ou d'une autre, à envoyer dans un pays étranger, et en ce sens, elles ne peuvent faire autorité. Mais les sept écoles du Mahayana sont un grand vaisseau permettant la traversée du vaste océan des souffrances de la vie et de la mort, et conduisant jusqu'à la rive de la Terre pure. En les étudiant et en les comprenant, il est possible de se libérer soi-même tout en libérant les autres. Avec cette pensée en tête, j'ai commencé à les examiner, et j'ai découvert que chacune des sept écoles du Mahayana chante ses propres louanges en disant : "Notre école, et notre école seule représente le coeur même des enseignements sacrés exposés par le Bouddha de son vivant  ! "
[...] Si nous examinons le monde, nous constatons que tous les tenants de ces diverses écoles disent : "Nous seuls détenons l'enseignement suprême  ! " Mais un pays ne peut avoir qu'un seul souverain. Si deux hommes prétendent ensemble à la souveraineté, le pays connaîtra des conflits. Pareillement, si une maison a deux maîtres, elle est inévitablement vouée à la destruction. Le même principe n'est-il pas valable pour les sutras  ? Parmi tous les sutras, il doit y avoir un enseignement roi. Mais les dix écoles ou sept écoles [que j'ai mentionnées] luttent pour prouver leur supériorité sans parvenir à se mettre d'accord. C'est comme si sept ou dix hommes prétendaient tous ensemble être le roi d'un même pays, interdisant ainsi au peuple de jamais vivre en paix.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Dans la 14e année de l'ère Konin, le 19e jour du 1er mois, le Grand-maître* Kukai* produisit donc un document accordant à l'enseignement du Shingon la première place, au Sutra Kegon* la deuxième, et au Sutra du Lotus la troisième. Il écrivit aussi que le Sutra du Lotus était fondé sur une théorie puérile, que le Bouddha Shakyamuni n'avait pas dépassé le stade de l'obscurité et que les tenants de l'école Tendai étaient des voleurs. Il voulut ainsi tromper l'empereur Saga en tentant de placer sa propre école Shingon au-dessus des sept écoles plus anciennes et en affirmant qu'elles n'offraient que des enseignements provisoires alors que l'école Shingon représentait la vérité ultime.
Le roi Rinda (Minobu, le 17 août 1279 à Soya Doso, fils de Soya Kyoshin)

 

 

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