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Extraits de gosho sur

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trois groupes d'auditeurs-shravakas
 

Autrement dit, la tour fermée symbolise l'enseignement théorique* et la tour ouverte, l'enseignement essentiel*. Cela représente les deux principes d'objectivité (kyo) et de subjectivité (chi) ou de réalité et de sagesse. Cependant, tout ceci étant assez complexe, je n'entrerai pas ici dans les détails. En bref, on peut dire que les trois catégories d'auditeurs-shravakas de Shakyamuni n'atteignirent l'Éveil qu'en entendant le Sutra du Lotus et en percevant la Tour aux Trésors dans leur propre coeur. Les disciples de Nichiren font maintenant de même. A l'époque des Derniers jours du Dharma, il n'existe pas d'autre Tour aux Trésors que ces hommes et femmes qui gardent le Sutra du Lotus. Il s'ensuit donc que ceux qui récitent Namu Myoho Renge Kyo, quelle que soit leur position dans la société, sont en eux-mêmes la Tour aux Trésors, sont en eux-mêmes le bouddha Taho. Il n'existe pas d'autre Tour aux Trésors que Myoho Renge Kyo. Le daimoku du Sutra du Lotus est la Tour aux Trésors, c'est-à-dire que la Tour aux Trésors est Namu Myoho Renge Kyo.
La Tour aux Trésors (Sado, mars 1272 à Abutsu-bo)

Le Sutra évoque ceux qui "vie après vie renaissent avec le même maître dans diverses Terres de bouddha", mais certaines personnes, notamment les trois catégories d'auditeurs-shravakas, après avoir reçu la graine de la bodhéité, rejettent le Mahayana, choisissent le Hinayana et retombent dans les Cinq ou les Six voies au cours de plusieurs renaissances successives ; pourtant, quand vient le temps d'atteindre la bodhéité, tous obtiennent l'Éveil. C'est peut-être pourquoi, maintenant, vous avez choisi de devenir un disciple de Nichiren en rejetant les principes erronés et les mauvais maîtres du Nembutsu, du Shingon et des autres écoles. Comme c'est remarquable !
Réponse à Sairen-bo (Sado, le 13 avril 1272, à Sairenbo Nichijo)

Comment se fait-il, alors, que ceux qui abandonnent le Sutra du Lotus tombent dans l'enfer avici et doivent y demeurer pendant un nombre incalculable de kalpa  ? La faute d'abandonner sa foi dans le Sutra ne paraît pas, sur le moment, aussi terrible que de tuer ses parents. Pourtant, même si quelqu'un tuait ses parents dans une, deux, dix, cent, mille, dix mille, cent mille, un million, ou même un milliard de vies, il n'aurait pas à rester en enfer aussi longtemps que sanzen-jintengo. Et si quelqu'un tuait un, deux, dix, cent, mille, dix mille ou jusqu'à un milliard de bouddha, devrait-il demeurer en enfer aussi longtemps que gohyaku-jintengo  ? Pourtant, ces trois groupes d'auditeurs-shravakas durent souffrir pendant une période égale à sanzen-jintengo, et les grands bodhisattvas pendant une période égale à gohyaku-jintengo, pour avoir commis la faute d'abandonner le Sutra du Lotus. Cela montre combien cette faute est effroyable.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

 

 

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