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Extraits de gosho sur

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Bian Que
 
 

Les maladies de la sixième sorte, qui résultent du karma, sont les plus difficiles à guérir. Elles varient en gravité et nous ne savons rien de précis sur elles, sinon que les plus graves sont dues à l'opposition au Sutra du Lotus. Même Shennong, Huangdi, Hua-To et Bian-Que baissèrent les bras et Jisui, Rusui, Jivaka et Vimalakirti ne surent que dire. De telles maladies ne peuvent être guéries que par le bon remède, par le Sutra du Lotus du Bouddha Shakyamuni, comme il est dit dans ce Sutra lui-même.
La Guérison des Maladies Karmiques (Minobu, 3 novembre 1275, à Ota Jomyo)

Les maladies des êtres humains peuvent être divisées en deux grandes catégories. La première est celle des maladies du corps. Ces maladies physiques consistent en : cent une maladies causées par le déséquilibre de l'élément terre ; cent une, causées par le déséquilibre de l'élément eau ; cent une, dues au déséquilibre de l'élément feu, et cent une, dues au déséquilibre de l'élément vent. Au total, quatre cent quatre maladies. Les maladies de ce type peuvent être guéries par les remèdes prescrits par d'excellents médecins tels que Jisui, Rusui, Jivaka,Bian-Que et d'autres. La deuxième catégorie est celle des maladies de l'esprit. Elles sont dues aux trois poisons et sont de 84000. Seul le Bouddha a le pouvoir de les guérir ; les deux divinités brahmaniques [Shiva et Vishnu] ou les trois ascètes ne peuvent pas y parvenir, et moins encore la science de Shennong et Huangdi.
[...] Les épidémies qui font maintenant rage au Japon depuis l'année dernière ne peuvent pas être classées dans la catégorie des 84000 du corps. Elles dépassent donc les capacités médicales de Hua-to et Bian-Que. Elles ne font pas non plus partie des 84000 maladies qu'il est possible de traiter par le Hinayana ou par le Mahayana provisoire*.
Les deux sortes de maladies (Minobu, le 26 juin 1278, à Shijo Kingo)

Vous écrivez que l'épidémie exerce des ravages de plus en plus graves. Les maladies qui affectent les êtres humains sont de deux sortes. La première est constituée par les maladies du corps. Ces maladies physiques comprennent cent un (note) désordres de l'élément terre, cent un désordres de l'élément eau, cent-un désordres de l'élément feu, cent un désordres de l'élément vent. Au total, quatre cent quatre maladies. Elles peuvent être guéries sans l'intervention du Bouddha. Jisui, Rusui, Jivaka, et Bian-Que, excellents médecins, savaient prescrire des médicaments guérissant parfaitement les maladies du corps.
Le traitement de la maladie (Minobu, 26 juin 1278 (ou 1282) à Toki Jonin)

A propos de la maladie du nyudo votre mari : en Chine, il y eut deux médecins, appelés Huang Di et Bian-Que, et, en Inde, les médecins Jisui et Jivaka. Chacun d'eux était le trésor de son temps et ils furent les maîtres des médecins des époques suivantes. Pourtant, ils n'étaient en rien comparables à ce médecin sans égal que l'on appelle le Bouddha. Le Bouddha révéla l'élixir d'immortalité : les cinq caractères Myo Ho Ren Ge Kyo. De plus, il enseigna que ces cinq caractères sont "le remède capable de guérir les maladies de tous les êtres du Jambudvipa."
Un remède bénéfique pour tous les maux (Minobu, 1278 à Myoshin-ama)

 

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