|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| Hokke Shuku | |||
| Le Grand-maître*  Saicho* fut le fondateur du bouddhisme ésotérique aussi bien que 
        du bouddhisme exotérique au Japon (note). 
        Dans son Hokke Shuku,  il 
        écrit  : "Les sutras sur lesquels sont basés les autres 
        écoles expriment la qualité maternelle du bouddha. Mais 
        ils ne véhiculent que cette forme d'amour et la rigueur paternelle 
        leur fait défaut. Seule l'école Tendai,  
        basée sur le Sutra du Lotus,  allie l'amour et la rigueur. 
        Le Sutra est un père pour tous les hommes vertueux,  les 
        sages,  ceux qui étudient et ceux qui n'ont plus rien à étudier,  
        ainsi que ceux qui ont éveillé en eux-mêmes l'esprit 
        du bodhisattva." Il est dit,  dans le Hokke Shuku [de Saicho*]  : "Shakyamuni a enseigné qu'il était facile de croire 
        au superficiel mais difficile de croire en ce qui est profond. Écarter 
        le superficiel pour rechercher ce qui est profond exige du courage. Le 
        Grand-maître* Zhiyi* eut confiance en Shakyamuni,  suivit fidèlement son enseignement,  
        défendit les principes de l'école Hokke et les propagea à travers toute la Chine. Nous autres,  qui avons 
        hérité de la doctrine de Zhiyi*,  
        représentons l'école Hokke du Mont Hiei et travaillons à 
        répandre ses enseignements partout au Japon." Finalement [on peut dire que],  au cours des mille 
          huit cents ans écoulés depuis la disparition du Bouddha,  
          ces deux hommes [Zhiyi* et Saicho*] 
          furent les véritables pratiquants du Sutra du Lotus. 
          Ainsi,  on lit dans le Hokke Shuku  : "Il est dit dans le Sutra du Lotus : "prendre le Mont Sumeru et le lancer à 
          travers d'innombrables  Terres de bouddha n'est pas difficile. Mais,  
          à l'époque mauvaise qui suivra la disparition du Bouddha,  
          savoir enseigner ce Sutra,  voilà ce qui est véritablement 
          difficile  ! "(réf.) Saicho* commente ainsi  : "Shakyamuni enseigna que "le superficiel 
          est facile à saisir mais le profond,  difficile." Abandonner 
          le superficiel pour rechercher ce qui est profond demande du courage,  
          c'est l'esprit de "rechercher le Bouddha" (jobu). Le Grand-maître* Saicho* dans son Hokke Shuku écrit : "Ce Sutra est de même nature... il est le plus élevé 
          de tous les sutras. Celui qui parvient à accepter et à 
          observer ce Sutra sera semblable à lui - il sera le premier parmi 
      la multitude des êtres vivants."  On lit dans le Hokke 
          Shuku du Grand-maître* Saicho*  : "Sachez que,  parmi les sutras sur lesquels s'appuient les autres 
          écoles,  aucun ne contient le principe de l'atteinte de la bodhéité 
          sans changer d'apparence. Même si certains d'entre eux semblent 
          y faire vaguement allusion,  cela ne concerne que des personnes parvenues 
          à la huitième*  des dix 
          étapes de développement* ou au-dessus. Ces sutras ne reconnaissent pas la possibilité 
          d'atteindre la bodhéité sous la forme d'un simple mortel*. 
          Seule l'école Tendai-Hokke énonce clairement ce principe de l'atteinte de la bodhéité 
      sans changer d'apparence." Dans ce 
      même Hokke Shuku,  
      il est dit encore : "Ni le maître ni les disciples n'ont besoin 
      de pratiquer des austérités pendant d'innombrables kalpas avant d'atteindre la bodhéité. 
      Grâce au pouvoir du Sutra du Lotus,  ils peuvent y parvenir 
    sans changer d'apparence." | |||