De retour
chez moi, la rumeur me parvint que le gouvernement avait ordonné
au moine Hoin, du temple d'Amida,
de prier pour la pluie à partir du dixième jour du quatrième
mois [10 avril]. Ce Hoin est le
plus éminent des moines du temple To-ji et il est le précepteur du prince-moine dajo du temple Ninna-ji.
[...] Mais je leur répondis : "Attendez encore un peu. Si des prières fondées sur
les enseignements erronés de Kukai* pouvaient avoir des effets bénéfiques pour le pays, alors
l'empereur Go-Toba aurait à
coup sur été victorieux dans sa lutte contre le shogunat de Kamakura, et Setaka, le page-fils
favori du prince-moine dajo du
temple Ninna-ji, aurait eu la
vie sauve (note).
Sur le comportement
du Bouddha (Minobu,
1276, à Konichi-ama)
En plus de ce rite, une autre session de prières, basée
sur la grande prière ésotérique de l’école Shingon, qui n’avait été
exécutée qu’en trois occasions au Japon, fut conduite
par le prince impérial dajo (note),
le supérieur du temple Ninna-ji,
à partir du 8 juin, dans le Hall des Cérémonies d’Etat
(Shishinden).
[...] Ceux qui ont accompli ce rite étaient au nombre de 41 moines, parmi
lesquels des moines supérieurs, tels l'administrateur
général des moines (dai-sojo) de l’école Tendai, le moine Jien,
du Mont Hiei, le supérieur Shingon, le prince impérial dajo, qui était l'administrateur
général du temple Ninna-ji,
et le supérieur Ryoson, du temple Jojyuin, sans parler des 300
moines environ qui accompagnaient les moines supérieurs mentionnés
ci-dessus.
Questions
- réponses concernant l’objet de vénération (Minobu,
septembre 1278 à
Joken-bo)
|