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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
Zhao-Gao
 

Espérer obtenir la récolte sans avoir auparavant planté de graine, c'est avoir une attitude semblable à celle de l'eunuque Zhaogao qui s'empara du pouvoir impérial en Chine ou du moine Dokyo qui voulut devenir empereur du Japon.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

De même que Zhaogao s'empara du pays et que Wang Mang usurpa la position d'empereur, les maîtres de l'école Shingon ont volé au Sutra du Lotus la place qui est la sienne et ont déclaré qu'il était subordonné au Sutra Vairocana*. Quand le roi du Dharma a été dépossédé de son domaine, comment le roi des hommes pourrait-il espérer être en paix et en sécurité ?
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Un prince héritier, par exemple, qui n'est encore âgé que d'un, deux ou trois ans, lorsqu'il accédera au trône, régnera sur le pays entier et le régent, les ministres, comme tous ses sujets, seront à son service, même s'il n'en a pas conscience. De même, un bébé, sans savoir ce qu'il fait, grandit naturellement, en tétant le sein de sa mère. [Par contre], un ministre orgueilleux, comme Zhaogao, qui méprise le prince héritier, provoquera sa propre ruine. Tous les maîtres des diverses écoles qui s'appuient sur d'autres sutras que le Sutra du Lotus et qui, comme le fit Zhaogao, méprisent le prince qui récite sincèrement le Titre du Sutra du Lotus tomberont dans l'enfer avici. Et, si un pratiquant sincère du Sutra du Lotus, qui récite son Titre, même sans en connaître le sens, se laisse intimider par les lettrés des diverses écoles et en vient à abandonner sa foi, il est comparable au petit empereur fantoche Huhai, qui prit la place du prince héritier mais se laissa intimider et finalement assassiner par Zhaogao.
"Ainsi ai-je entendu" (Minobu, 28 novembre 1277, à Soya Kyoshin)

De la même manière, le deuxième empereur [Ying Huhai, empereur de -210 à -206] de la dynastie Qin, en Chine, poussé à cela par les calomnies de Zhaogao, fit exécuter Li-si, et fut ensuite lui-même assassiné par Zhaogao. Et l'empereur Daigo, au Japon, en croyant les calomnies du ministre de la Gauche, Fujiwara no Tokihira, bannit le ministre de la Droite. Après quoi, l'empereur tomba en enfer.
Lettre au nyudo Nakaoki (Minobu, le 30 novembre 1279 au nyudo Nakaoki et à son épouse)

 

 

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