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Extraits de gosho sur |
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Ko nyudo |
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Il est
difficile d'avoir foi dans le Sutra du Lotus. C'est pourquoi
le Bouddha emprunte diverses formes, se changeant en un enfant, un parent
ou une épouse pour nous inciter à croire en cet enseignement.
Mais en ce qui vous concerne, vous êtes mari et femme, sans enfant.
Il est dit dans le Sutra : "Les êtres humains en
son sein [le monde des trois plans]
sont tous mes enfants."(réf.) Par conséquent le Bouddha Shakyamuni, Maître
de la doctrine, est sans doute un père bienveillant pour Ko nyudo et son épouse. Moi,
Nichiren, je suis certainement votre enfant mais mon désir de
sauver les habitants du Japon m'amène à résider
pour le moment dans la région centrale du pays. Les actions méritoires
que vous avez multipliées dans vos existences antérieures
sont en réalité très précieuses. Quand les
Mongols envahiront le Japon, j'aimerais que vous veniez prendre refuge
ici. Et, puisque vous n'avez pas de fils, quand vous serez très
âgés, pensez à venir vivre auprès de moi.
Il n'est pas possible de demeurer indéfiniment au même
endroit. Considérez que l'ultime demeure est l'état de
bouddha. En raison
des épidémies qui se sont déclarées il y
a deux ans, l'année dernière et cette année, je
m'inquiétais, ne sachant trop dans quelle situation vous étiez.
J'ai adressé de tout cœur au Sutra du Lotus des
prières pour votre santé, mais je restais encore préoccupé.
C'est alors, le 27e jour du 7e mois, à l'heure du Singe [de 15h à 17h], qu'Abutsu-bo est apparu. Je lui ai immédiatement
demandé des nouvelles de votre santé ainsi que de Ko nyudo. Il m'a dit qu'aucun de vous
n'était tombé malade ; que Ko
nyudo s'était mis en route avec lui, mais que, parce que
le riz de la première récolte était presque mûr
et qu'il n'avait pas de fils pour l'aider à la récolte,
il avait dû rebrousser chemin et rentrer chez lui.
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