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Extraits de gosho sur

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Ko nyudo

Il est difficile d'avoir foi dans le Sutra du Lotus. C'est pourquoi le Bouddha emprunte diverses formes, se changeant en un enfant, un parent ou une épouse pour nous inciter à croire en cet enseignement. Mais en ce qui vous concerne, vous êtes mari et femme, sans enfant. Il est dit dans le Sutra : "Les êtres humains en son sein [le monde des trois plans] sont tous mes enfants."(réf.) Par conséquent le Bouddha Shakyamuni, Maître de la doctrine, est sans doute un père bienveillant pour Ko nyudo et son épouse. Moi, Nichiren, je suis certainement votre enfant mais mon désir de sauver les habitants du Japon m'amène à résider pour le moment dans la région centrale du pays. Les actions méritoires que vous avez multipliées dans vos existences antérieures sont en réalité très précieuses. Quand les Mongols envahiront le Japon, j'aimerais que vous veniez prendre refuge ici. Et, puisque vous n'avez pas de fils, quand vous serez très âgés, pensez à venir vivre auprès de moi. Il n'est pas possible de demeurer indéfiniment au même endroit. Considérez que l'ultime demeure est l'état de bouddha.
Réponse à Ko nyudo (Minobu, le 12 avril 1275 à Ko nyudo et Ko-no-ama)

En raison des épidémies qui se sont déclarées il y a deux ans, l'année dernière et cette année, je m'inquiétais, ne sachant trop dans quelle situation vous étiez. J'ai adressé de tout cœur au Sutra du Lotus des prières pour votre santé, mais je restais encore préoccupé. C'est alors, le 27e jour du 7e mois, à l'heure du Singe [de 15h à 17h], qu'Abutsu-bo est apparu. Je lui ai immédiatement demandé des nouvelles de votre santé ainsi que de Ko nyudo. Il m'a dit qu'aucun de vous n'était tombé malade ; que Ko nyudo s'était mis en route avec lui, mais que, parce que le riz de la première récolte était presque mûr et qu'il n'avait pas de fils pour l'aider à la récolte, il avait dû rebrousser chemin et rentrer chez lui.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

 

 

 

 

 

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