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Extraits de gosho sur

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Oishi no Yamamaru
 

Au cours du règne de quatre-vingt-onze souverains humains sur notre pays, vingt-six personnes fomentèrent des rebellions. Parmi elles, il y eut notamment le prince Oyama et Oishi no Omaru, ainsi que Masakado, Sumitomo et le "mauvais ministre de la Gauche". Quand ces hommes se réfugièrent dans les forêts montagneuses de Yoshino ou en bordure de la rivière Totsu, ou lorsqu'ils allèrent se cacher dans les marais avoisinant Tsukushi et Chinzei, les natifs de toutes les îles de la région et les guerriers de chaque village alentour voulurent les attaquer. Mais les sages éminents, les moines, les nonnes des divers temples et sanctuaires et les simples montagnardes ne les considéraient pas comme des ennemis personnels. Tandis que lorsqu'il s'agit de moi, hommes et femmes, nobles ou roturiers, nonnes et moines aussi bien que sages éminents, tous me considèrent comme leur ennemi personnel.
Enseignement correspondant à l'esprit du Bouddha (Minobu, le 2 mai 1279, à Niike Saemon-no-jo)

Dans toute l'histoire du Japon depuis son origine, vingt-six hommes furent des traîtres au pays. Le premier fut le prince Oyama, le deuxième, Oishi no Yamamaru, et ainsi de suite jusqu'au 25e, Yoritomo, et au 26e, Yoshitoki. Parmi eux, les vingt-quatre premiers furent exécutés par les forces impériales. Leur tête fut exposée devant les portes de leur prison ou leur dépouille abandonnée en plein champ dans la montagne. Mais les deux derniers parvinrent à chasser l'empereur [Go-Toba] du trône et à régner sur le pays entier, marquant ainsi la fin du pouvoir impérial. Toutefois aucun de ces traîtres n'a suscité chez le peuple autant de haine que moi, Nichiren.
Lettre à Akimoto (Minobu, le 27 janvier 1280, à Akimo to)

 

 

 

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