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Hanguang
 

Un récit a été fait de la manière dont Amoghavajra*, de l'école Shingon, et son disciple Hanguang, abandonnèrent l'enseignement de l'école Shingon pour devenir des disciples du Grand-maître* Zhiyi*. "On lit dans le Koso Den [Biographies de moines éminents] : "Quand [Hanguang], en compagnie d'Amoghavajra*, voyageait en Inde, un moine lui posa la question : "En Chine, il y a les enseignements de Zhiyi* qui permettent de faire la distinction entre ce qui est erroné de ce qui est correct, et d'élucider la différence entre les enseignements incomplets et parfaits. Ne serait-il pas bon de les traduire pour les propager dans ce pays  ? "Cette histoire a été relatée par Hanguang au Grand-maître* Zhanlan*. Après l'avoir entendue, Zhanlan* s'exclama : "Cela ne signifie-t-il pas que dans le pays d'origine du bouddhisme [en Inde], le Dharma est déjà perdu et qu'il doit être recherché aux quatre coins du monde  ? Mais même en Chine rares sont ceux qui reconnaissent la grandeur de l'enseignement de Zhiyi*. Ils sont comparables aux habitants de l'état de Lu qui ignoraient la grandeur de Confucius."(réf.)
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)

C'est encore plus évident si nous considérons qu'après la mort de Shubhakarasimha* et de Vajrabodhi, le Savant-maître* [de l'école Shingon] Amoghavajra* se rendit en Inde où il rencontra le bodhisattva Nagabodhi. Nagabodhi lui apprit qu'il n'existait pas en Inde de commentaires ou de traités énonçant clairement la volonté du Bouddha, mais qu'il se trouvait en Chine un traité, oeuvre d'un nommé Zhiyi*, qui permettait à tous de distinguer clairement les enseignements corrects de ceux qui ne l'étaient pas, et de saisir la différence entre doctrines complètes et incomplètes. Sa voix, lorsqu'il lui dit cela, était pleine d'admiration et il lui demanda instamment qu'un exemplaire de cet ouvrage fut envoyé en Inde. Cette histoire fut rapportée au Grand-maître* par Hanguang, disciple d'Amoghavajra*, et elle est relatée par Zhanlan* à la fin du dixième volume du Hokke Mongu Ki*, ainsi que dans le Ebyo Shu du Grand-maître* Saicho*. De ce passage, il ressort clairement que le Grand-maître* Saicho* estimait le Sutra Vairocana* inférieur au Sutra du Lotus.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

 
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