Réponse aux disciples

(Réponse à mes partisans)

Lettres et traités de Nichiren Daishonin. ACEP - vol. 7, p. 183 ; SG* p. 910.
Gosho Zenshu p. 1284 - Shonin gohenji

Minobu le 21e jour du 3e mois de 1278, aux croyants vivant à Kamakura

 

Votre messager [avec la lettre que vous lui avez confiée], parti le 19e jour du 3e mois, est arrivé ici à l'heure du Chien (vers 8h du soir) le 21. Maintenant, ce pour quoi Nichiren a prié et qu'il a souhaité toute sa vie est sur le point de se réaliser. Et cela correspond à la prédiction du Bouddha concernant la cinquième période de cinq cents ans  ! (note), aussi précisément que les deux moitiés d'un même sceau. En définitive, si les moines des écoles erronées du Shingon, du Zen et des autres écoles sont convoqués et rassemblés pour débattre avec moi, le vrai et le faux seront alors clairement établis, et tous les habitants du Japon deviendront mes disciples et bienfaiteurs. Parmi mes disciples, les moines deviendront les maîtres des empereurs et des empereurs retirés, tandis que les laïcs auront rang de ministres de la Gauche et de la Droite. Et de plus, chacun, sur tout le continent du Jambudvipa, en viendra à croire en cet enseignement. Quel bonheur  ! Quel bonheur !

Nichiren

Le 21e jour du 3e mois de la 1ère année de Koan (1278)

ARRIÈRE-PLAN. - Cette lettre, écrite du Mont Minobu le 21e jour du 3e mois de 1278, était adressée aux croyants vivant à Kamakura. Il semblerait que des préparatifs avaient eu lieu à Kamakura pour organiser un débat public, afin de déterminer lequel était correct, de l'enseignement de Nichiren Daishonin ou des enseignements du Shingon, du Zen et d'autres écoles. La nouvelle en avait été transmise en grande hâte à Nichiren Daishonin et c'est là sa réponse.
Dans la première phrase, Nichiren Daishonin fait remarquer que la lettre portant cette nouvelle lui est parvenue deux jours après le départ du messager de Kamakura, ce qui indique bien qu'il s'agissait d'un message urgent. À l'époque, le voyage de Kamakura à Minobu prenait généralement quatre à cinq jours.
C'était une tradition des temps anciens que des moines érudits d'écoles différentes tiennent des débats religieux en présence des gouvernants et ministres de l'Etat, afin de déterminer la vérité, la profondeur et la supériorité relative des divers enseignements. (Commentaire ACEP)

En anglais : Reply to the Followers
- http : //www.sgilibrary.org/view.php?page=901&m=1&q=Reply%20to%20the%20Followers
- commentaires : http : //nichiren.info/gosho/bk_ReplyFollowers.htm
- http : //www.sgilibrary.org/view.php ?page=901&m=0&q=

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