Construit en 1389 siècle puis déplacé à son emplacement actuel après la Seconde Guerre mondiale, le Myoman-ji offre une vue superbe sur le mont Hiei. Une copie moderne du stupa de Bodh Gaya, lieu de l'Eveil du Bouddha historique dont la statue se trouve à l'intérieur, se dresse dans un jardin de gravier ratissé. L'entrée du temple principal et du jardin Yukinoniwa est payante, mais l'accès aux locaux est gratuit.
Son plus grand trésor est une cloche de bronze (Kishu-Dojoji-no-kane), datant de 828, sous laquelle les moines du temple Dojo-ji abritèrent un moine nommé Anchin lorsque celui-ci tenta de se cacher de la colère de Kiyohime, la fille d'un aubergiste dont l'amour pour lui la transforma en dragon. Selon la légende, la colère du dragon rendit la cloche si chaude qu'elle brûla à mort le pauvre Anchin, et fit fondre la cloche. En 1359, la cloche a été refondue (à partir du bronze fondu de l'original). Lors de la cérémonie d'inauguration de la nouvelle cloche, une femme belle mais inconnue apparut parmi les danseurs, fit le tour de la cloche et disparut sous celle-ci. Par la suite, des catastrophes se produisaient chaque fois que la cloche sonnait, et les moines étaient si terrifiés par la cloche hantée qu'ils l'enterrèrent dans les montagnes. En 1585, un samouraï déterra la cloche et l'apporta aux moines de Myoman-ji, les désignant comme ses gardiens. Depuis cette date, les moines gardent la cloche et organisent une cérémonie annuelle pour les âmes d'Anchin et de Kiyohime. Actuellement elle n’est jamais montrée ni utilisée et gardée uniquement comme trésor. |
