Readings of the Lotus Sutra


Traductions du Sutra du Lotus en langues européennes


Margaret von Borsig, Sūtra von der Lotosblume des wunderbaren Gesetzes (nach dem chinesischen Text von Kumārajīva ins Deutsche übersetzt und eingeleitet) (Darmstadt : Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1993). [version de Kumārajīva du canon Taishō]. et Lotos-Sutra - Das große Erleuchtungsbuch des Buddhismus ; Lotos-Sutra de Margareta von Borsig (mars 2010)


Buddhist Text Translation Society, The Wonderful Dharma Lotus Flower Sutra, Translated into Chinese by Tripitaka Master Kumarajiva of Yao Ch’in, 10 vols. (San Francisco: Sino-American Buddhist Association, Buddhist Text Translation Society, 1977-82). Les titres des volumes ne sont pas conformes et sur la couverture, le Maitre du Tripitaka Hua (Hsüan-hua, transcription Wade-Giles de Xuanhua) figure comme auteur. Quelques catalogues citent pour différents volumes les membres du comité de traduction : Bhikshuni Heng Yin ou Upasika Kuo-lin Lethcoe. as the translators of different volumes. [Traduction anglaise de la version de Kumārajīva du canon Taishō]. Les volumes incluent le commentaire complet du moine chinois moderne Xuanhua (1918-95), émigré aux E.U. et fondateur de la Dharma Realm Buddhist Association qui se consacre à l’éducation et la recherche au sein de la Buddhist Text Translation Society.


Eugène Burnouf, Le Lotus de la bonne loi; traduit du sanskrit, accompagné d’un commentaire et de vingt et un mémoires relatifs au buddhisme (Paris: Imprimerie Nationale, 1852; réimprimé : Librairie d’Amérique et d’Orient, Adrien Maisonneuve, J. Maisonneuve, Paris, 1973). Première traduction complète du Sutra du Lotus dans une langue occidentale. Traduit des manuscrits sanskrits du XIIe siècle au Népal, acquises par Brian Houghton Hodgson pour la fondation de la Société Asiatique de Paris en 1837. E. Burnouf acheva la traduction en 1840 mais elle n’a pu être publiée qu'après sa mort. L’œuvre inclut des notes très détaillées (pp. 285-434) sur les variantes textuelles possibles, la comparaison avec la traduction tibétaine du Lotus, des questions philologiques, ainsi que vingt-et-un appendices (pp.435-870) sur des divinités, des doctrines et certains termes du texte.


Max Deeg, Das Lotos-Sūtra, übersetz von Max Deeg, mit einer Einleitung von Max Deeg und Helwig Schmidt-Glintzer (Darmstadt: Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 2007).Traduction allemande du texte de Kumārajīva du canon Taishō. Deeg restitue en allemand la plupart des mots qui avaient été traduits en chinois par Kumārajīva (sauf pour Avalokiteshvara) et translittère les mots sanskrits qu’avait translittérés Kumārajīva.


Leon Hurvitz, Scripture of the Lotus Blossom of the Fine Dharma (The Lotus Sūtra), Translated from the Chinese of Kumārajīva, Records of Civilization: Sources and Studies, no. 94, Translations from the Asian Classics (New York: Columbia University Press, 1976; 2ème éd. 2009). Hurvitz traduit la version chinoise de Kumārajīva, basée sur une édition critique japonaise du texte de Kumārajīva publiée en 1891. Il compare le chinois de Kumārajīva avec une ancienne version sanskrite, offrant des commentaires ou des traductions du sanskrit en bas de page (ou pour le chapitre 5, dans le corps même du texte) là où les deux divergent. Cette traduction figure parmi les plus précises et les plus cohérentes (à partir du mot à mot) des traductions anglaises du texte de Kumārajīva. Hurvitz restitue en anglais tous les mots que Kumārajīva avait traduits en chinois (y compris la plupart des noms propres), et il laisse en sanskrit les mots transcrits phonétiquement par Kumārajīva. Le mot dharma, que Kumārajīva traduit en chinois par « fa », « Loi » ou « doctrine », fait exception : Hurvitz garde le sanskrit « dharma ». Un ample Glossaire de Hurvitz donne de brèves définitions des mots sanskrits romanisés. Dans l'édition originale (1976), quelques mots chinois qui apparaissent dans ses notes, "Introduction" et «Glossaire » sont transcrits selon le système Wade-Giles de romanisation ; la deuxième édition révisée (2009) convertit la romanisation en système pinyin.


Bunnō Katō, revu par W. E. Soothill et Wilhelm Schiffer, Myōhō-Renge-Kyō: The Sutra of the Lotus Flower of the Wonderful Law (Tokyo: Risshō Kōsei-kai, 1971). Une première  traduction fut achevée en 1930 par Katō et révisée tout d'abord par Soothill et plus tard par Schiffer. Dans la « préface », mais pas sur la page-titre, Yoshirō Tamura est également crédité de la révision. Il s'agit d'une traduction de la version de Kumārajīva. La plupart des mots traduits dans l'original sont restitués en anglais et la plupart des mots transcrits dans l'original restent en sanskrit, y compris les dhâranîs (formules détentrices).


Bunnō Katō, Yoshirō Tamura, and Kōjirō Miyasaka, The Threefold Lotus Sutra: Innumerable Meanings, The Lotus Flower of the Wonderful Law, and Meditation on the Bodhisattva Universal Virtue, revu par W.E. Soothill, Wilhelm Schiffer, et Pier P. Del Campana (New York: Weatherhill, and Tokyo: Kōsei, 1975). Reprend avec seulement quelques corrections typographiques la traduction du Lotus de Katō, Myōhō-Renge-Kyō, avec l'ajout de The Sūtra of Innumerable Meanings (Wuliangyi jing) et The Sūtra of Visualizing the Bodhisattva Universally Worthy (Guan Puxian pusa jing), deux textes considérés par les écoles Tiantai et Tendai comme la préface et la conclusion du Lotus.


[Jan] H[endrik] Kern, Saddharma-Puṇḍarīka or The Lotus of the True Law, The Sacred Books of the East, 21 (Oxford: Clarendon Press, 1884; reprint ed., New York: Dover Publications, 1963). Egalement sur Internet :
https://sacred-texts.com/bud/lotus/index.htm
Traduction de la version sanskrite du texte dans un manuscrit du Népal du XIIe siècle, conservé à la bibliothèque de l'Université de Cambridge. Les notes font fréquemment référence au travail de Burnouf sur un manuscrit sanskrit similaire.


Tsugunari Kubo et Akira Yuyama, The Lotus Sutra, Translated from the Chinese of Kumārajīva (Taishō, Volume 9, Number 262), BDK Tripiṭaka Anglais 13-I (Berkeley: Numata Center for Buddhist Translation and Research, 1993). Kubo et Yuyama ont traduit la version chinoise de Kumārajīva (datée de 406) en se basant sur l’édition japonaise imprimée en 1263 (édition Kasuga) proche de l’édition moderne érudite qui se trouve dans le canon Taishō. Leur traduction est à bien des égards la plus complète, à jour et philologiquement précise, malgré le fait que le livre (en accord avec les objectifs de l'éditeur) n'inclut pas de notes. Pour la restitution des noms propres, Kubo et Yuyama suivent parfois la version des anciens manuscrits indiens d'Asie centrale et la traduction tibétaine ultérieure du Lotus. Ils rendent régulièrement tous les noms propres en sanskrit (Avalokiteshvara, Rājagṛha, etc.) plutôt qu'en anglais (He Who Observes the Sounds of the World). Ils traduisent aussi en anglais (par exemple « highest complete enlightenment ») qui chez Kumārajīva apparaissent translittérées du sanskrit (anuttarasamyaksaṃbodhi).


Senchu Murano, The Sutra of the Lotus Flower of the Wonderful Dharma, révisé par Daniel B. Montgomery, 2ème éd. (Tokyo: Nichiren Shu Headquarters, 1991). La 1ère édition (1974) a été traduite avec le concours de Bollingen Foundation en 1960-64. C’est une traduction anglaise de la version chinoise de Kumārajīva, basée sur une édition japonaise parue en 1263 (édition Kasuga), et qui est proche de l’édition moderne érudite du canon Taishō. La majorité des mots traduits de l’original le sont aussi en anglais et la plupart des mots translittérés dans l’original le sont également dans la traduction à l’exception de dhāraṇīs, transcrit dans la prononciation japonaise. Les exceptions à cette règle sont systématiquement expliquées dans les “Translator’s Note,” pp. xv-xvi.


Jean-Noël Robert, Le sûtra du Lotus: Suivi du Livre des sens innombrables et du Livre de la contemplation de Sage-Universel, Col. L’espace intérieur (Paris: Fayard, 1997). Traduction française de la version chinoise de Kumārajīva du canon Taishō. Robert traduit en français beaucoup de termes que l’original donne en translittération du sanskrit : « formule détentrice » pour dhāraṇī et ”Don des Dieux” pour Devadatta. Les syllabes des dhāraṇīs sont données dans leur prononciation japonaise traditionnelle. Il ajoute Le Livre des sens innombrables (Wuliangyi jing) et Le Livre de la méthode de contemplation de l’être d’Éveil Sage-Universel (Guan Puxian pusa jing), deux textes que les écoles Tiantai et Tendai considèrent comme la Préface et la Conclusion du Lotus.


W[illiam] E[dward] Soothill, The Lotus of the Wonderful Law ou The Lotus Gospel, Saddharma pundarīka sūtra, Miao-fa lien hua ching (Oxford: The Clarendon Press, 1930; ré imprimé éd., London: Curzon Press and Atlantic Highlands, NJ: Humanities Press International, 1987). Bunnō Katō est nommé comme co-traducteur seulement dans la “Préface” et l’ “Introduction,”  et non pas sur la page-titre. L’édition originale affirme que c’est la première traduction occidentale depuis le chinois. C’est une version très abrégée de la traduction de Kumārajīva. L’ouvrage est  remplacé par la traduction révisée et intégrale sous le nom de Katō.


Burton Watson, The Lotus Sutra, Traduit à partir de Asian Classics (New York: Columbia University Press, 1993). Version Internet http://lotus.nichirenshu.org/lotus/sutra/english/watson/indxwatson.htm.
Version abrégée in Burton Watson, The Essential Lotus: Selections from the Lotus Sutra, Traduction à partir de Asian Classics (New York: Columbia University Press, 2002). Watson traduit la version chinoise de Kumārajīva basée sur une révision moderne japonaise du texte de Kumārajīva en 1961. Watson suit délibérément les interprétations du texte par Nichiren (1222-82) et Zhiyi (538-97) telles qu’elles sont comprises par le groupe nichirénien Soka Gakkai. C’est la traduction la plus anglicisée et la plus élégante. Tout comme chez Hurvitz, les mots chinois sont généralement traduits en anglais et les transcriptions du sanskrit sont translittérées en prononciation anglaise. La traduction des termes techniques diverge souvent de celle qui est en usage dans le domaine des études bouddhiques. Ainsi ce qu’il appelle “the true entity of all phenomena” (zhufa shixiang) est généralement rendu par “true aspect of the dharmas (les constituants de l'existence). En romanisant les mots étrangers Watson a simplifié les formes sanskrites : Shakyamuni pour Śākyamuni, Rajagriha pour Rājagṛha et utilise le système Wade-Giles pour les rares mots chinois dans son Introduction et son Glossaire.

Espagnol
http://www.amazon.fr/sutra-Loto-Threefold-Lotus-Sutra/dp/8430116699/ref=sr_1_20?s=english-books&ie=UTF8&qid=1357807085&sr=1-20
http://www.acharia.org/ciudadzen/sutra_loto.htm

Français
Sylvie Servan-Schreiber et Marc Albert Le sûtra du Lotus. Traduction française à partir de l’anglais du livre de Burton Watson. Edition des Indes Savantes, collection Etudes Asie. Paris 2008

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