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Extraits de gosho sur

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Veda
 

Nous avons les enseignements non bouddhiques de l'Inde. Dans le brahmanisme, nous trouvons deux dieux : Shiva* qui a trois yeux et huit bras, et Vishnu. On les considère comme le père aimant et la mère bienveillante de tous les êtres vivants et on leur donne également le titre d'Honoré du Ciel et de souverain. De plus, trois personnages, Kapila, Uluka et Rishabha, sont appelés les trois ascètes. Ces ascètes vivaient environ huit cents ans avant l'époque du Bouddha. Les enseignements qu'ils exposèrent, les quatre Veda, comprennent soixante-mille ouvrages.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Il y a deux manières d'atteindre la bodhéité : grâce au Sutra du Lotus après avoir rencontré le Bouddha ou par la croyance dans le Sutra sans avoir rencontré le Bouddha. Avant même la venue du Bouddha, certains brahmanes en Inde étaient parvenus à une vision correcte de la vie à travers les Veda.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Le père de Maudgalyayana s'appelait Kissen Shishi, et sa mère Shodai-nyo. Parce qu'elle avait été dominée par l'avidité et l'avarice, elle était tombée, après sa mort, dans le monde des esprits faméliques*, mais le vénérable Maudgalyayana parvint à l'en libérer et c'est là l'origine des cérémonies d'urabon. Voici comment cela se passa. Sa mère étant tombée dans le monde de l'avidité, elle subissait de grandes souffrances, mais Maudgalyayana, simple mortel, n'avait aucun moyen de le savoir. Il était entré à un très jeune âge, dans l'école d'un maître brahmane et avait étudié très sérieusement les quatre Vedas et les dix-huit écrits principaux qui constituent la totalité des textes sacrés du brahmanisme. Mais il était toujours incapable de savoir dans quel monde sa mère défunte s'était de nouveau manifestée.
Sur les cérémonies d'urabon (Minobu, le 13 juillet 1279  ? (1277 ou 1280)

"Les six Maîtres de doctrine* non bouddhistes conservent les quatre Veda et les dix-huit principaux écrits enseignés et légués par les deux divinités [Shiva et Vishnu] et les trois ascètes il y a huit cents ans, afin que les propos de leurs maîtres soient transmis aux époques ultérieures. Ne devrions-nous pas, nous aussi, consigner par écrit les divers principes que, pendant cinquante ans, nous avons entendu le Bouddha enseigner aux auditeurs-shravakas et aux grands bodhisattvas, afin que ces enseignements deviennent les yeux des êtres humains à l'avenir ? "
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu, 14 août.1280, à la dame d'Utsubusa)

 

 

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