L'étude attentive
des sutras et des traités révèle un principe, celui
de zuiho bini, valable pour
des cas de ce genre. Il implique que, tant qu'aucun acte de transgression
grave n'est commis, même si l'on s'écarte légèrement
des enseignements bouddhiques, il est préférable de ne pas
s'opposer aux moeurs et aux coutumes du pays. C'est un précepte
exposé par le Bouddha. Mais apparemment certains sages, sans tenir
compte de ce fait, proclament que, parce que les divinités sont
des êtres de nature démoniaque, il ne faut pas leur manifester
de respect. Et, en soutenant ce point de vue avec intransigeance, il semble
qu'ils font obstacle à la foi de nombreux croyants. En accord avec
ce précepte de zuiho bini,
puisque les divinités du Japon ont le plus souvent formulé
des restrictions concernant la période des règles, ceux
qui sont nés dans ce pays devraient peut-être en tenir compte
et respecter de telles interdictions.
Sur la récitation
des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura
- 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo) |